Les Fessebouqueries #649

Bon alors, par quel drame humain commencer ? Mais quelle actu épouvantable, cette semaine, en plus Macron qui squatte la télé, nous empêchant de voir Demain nous appartient, mais pour qui qui s’prend, crotte ! Alors bien sûr, il faut continuer à vivre, à respirer, à conspuer BHL (ce verbe lui va si bien), à dire quelques conneries qui ne font ni avancer le débat ni reculer le début de la fin du débit de laideur mais la ménopause de cette dame qui photographie son radiateur n’est-elle pas finalement plus importante que tout le reste ? Je gage que non, mais on ne sait pas… Alors tchin-tchin dear friends.

  • NMB : J’évite au maximum de m’engueuler avec les gens, j’ai toujours peur de voir débouler Bernard-Henri Lévy avec son photographe en plein milieu de l’embrouille.
  • SA : Je crois qu’il serait temps de créer des cours d’empathie pour adultes.
  • NMB : J’ai demandé à mon patron s’il n’était pas plus prudent d’évacuer les bureaux plus tôt en cas d’alerte à la bombe, il m’a dit « c’est pas Versailles ici »
  • SA : Le problème quant tu regardes Ruquier sur BFMTV, c’est que t’as peur qu’il finisse par craquer et qu’il te sorte un « pierre qui roule n’Hamas pas mousse » en secouant les épaules.
  • PA : Les médias Français, tu leur retires l’islam et le voile, il ne leur reste plus que la météo. Et encore, ils seraient capables de dire que le ciel est voilé.
  • GP : Après les femmes afghanes, les Ukrainiens, les Arméniens, les familles des enseignants et maintenant les Juifs et les Palestiniens , j’ai l’impression que mon stock de compassion est en train de s’épuiser et ça me rends triste.
  • AP : Je ne comprends pas pourquoi rêver de Koh Lanta alors qu’il suffit d’un changement RER A- RER B à Châtelet pour connaître le grand frisson.
  • FC : Je ne connais pas très bien le rugby mais si je comprends bien, c’est un sport de gentleman et de fairplay où quand la France perd c’est de la faute de l’arbitre.
  • LO : Ça me rassure tellement de savoir que si je me fais buter dans mon établissement, on allumera des lumières de couleur au rectorat, si vous saviez.
  • DT : EELV a lancé sa mue en « Les Ecologistes ». Ce n’est pas parce qu’on change le bocal que ça change les cornichons.
  • PA : C’est l’histoire d’un mec tellement malchanceux en amour, qu’un jour, à la montagne, il a crié « Je t’aime ! » et l’écho lui a répondu « Je préfère qu’on reste amis ».
  • NP : La vidéo de la sœur plaquant un militant écolo est rigolote… jusqu’au moment où tu apprends qu’elle fait partie d’une congrégation sectaire surveillée par la Miviludes (et le Vatican) et que même l’évêque du coin ne veut pas de cette église de 3500 places.
  • CEMT : Emmanuel Macron : « Mes chers compatriotes, moi aussi j’ai vu les images provenant d’Israël et de Gaza, c’est terrible, il n’y a plus une seule bagnole intacte. »
  • OM : Je pense que la seule façon de se débarrasser définitivement de Bernard-Henri Lévy est de lui dire qu’il y a un conflit armé sur Mars.
  • GD : Et dans le fracas du monde, il y a ces petites capsules rassérénantes, comme ma mère qui m’envoie des photos de ses nouveaux radiateurs.
  • RP : Il y a deux ou trois indices qui laissent penser que les JO peuvent moyennement se passer.
  • OK : Je tombe sur Cnews, et je vois sur le plateau de Praud sept vieux mâles parler de … la ménopause.
  • MK : L’avantage, quand tu vas voir le dernier Scorsese qui dure 3h26, c’est que tu peux sous-louer ton appartement. Faire offre en MP.
  • NMB : « J’essaye d’arrêter mais à chaque vote à l’Assemblée, c’est plus fort que moi, je replonge » Elisabeth B., droguée au 49.3, nous livre un témoignage bouleversant.
  • JLL : Je n’ai jamais compris le délire de la face été/hiver sur les matelas. Parce que tu crois que là, si je retourne mon matelas sur la face hiver, les acariens et les punaises de lit vont ranger leurs tongs et serviettes pour sortir le bonnet et la doudoune !!
  • PA : Cécile de France est belge. François Hollande est français. Eric Blanc est noir. Michel Noir est blanc. Catherine Deneuve ne l’est plus… Et j’écoute Véronique Sanson… Quel monde de fous !
  • NMB : Parfois, je me sens inutile. Et puis je pense à l’Organisation des Nations-Unies à chaque fois qu’il y a un conflit dans le monde. Et ça va mieux.
  • SR : Je propose que l’on échange nos otages contre Karim Benzema. Il tire bien, il devrait pouvoir lancer les roquettes correctement.
  • SF : Peut-on revenir à il y a douze jours SVP, quand le principal sujet d’actualité était les punaises de lit ? Merci.

(Photo Bruce Gilden)

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RAPPEL : Je collecte au long de la semaine les posts FB et les twitts d’actu qui m’ont fait rire. Les initiales sont celles des auteurs, ou les premières lettres de leur pseudo. Illustration ou montage d’après photo web © dominique cozette. On peut liker, on peut partager, on peut s’abonner, on peut commenter, on peut faire un tour sur mon site, mon blog, mon Insta. Merci d’avance.

Pas fou l’amour mais mieux

L’amour de François Bégaudeau m’a régalée. Pas dès le début, un peu plus tard. Ça raconte tout une vie conjugale entre deux êtres pas exceptionnels, qui ne font rien de faramineux mais vivent comme tout le monde, de petites choses très quotidiennes mais que le talent de l’auteur met en relief. « Du coup », moi qui suis visuelle, je vois toutes les saynètes qu’ils déroulent comme des cases de BD, ligne claire, sans chichi mais expressives comme du Margerin, dans Ricky Banlieue ou Lucien par exemple, avec tous les petits objets et marqueurs d’époque. Et il se trouve que ce couple est de ma génération, celle de l’après guerre qui a inventé le yéyé, les robes longues à fleurs, les posters de Johnny et les slows de l’été.
Alors évidemment, la façon de décrire très simplement toutes les époques que Jeanne et Jacques traversent, ça me rappelle des tas de choses à moi aussi, ça m’émeut. Et je trouve que c’est un vrai tour de force que de raconter une histoire aussi banale de façon aussi bien illustrée.
Ça peut rappeler beaucoup de sketches sur les Français moyens qui faisaient rire les petits bourgeois mais c’est plus fin, sans cynisme, sincère et c’est ça qui est touchant.
C’est très court, c’est vite lu mais on en redemande. J’aimerais bien que Bégaudeau écrive la même chose sur un autre couple très différent. Ben oui, je suis fan.

L’amour de François Bégaudeau, 2023 aux éditions Verticales. 94 pages, 14,50 €

Texte © dominique cozette

L’euphorie de Sylvia Plath

L’Euphorie est écrit par une autrice suédoise, Elin Cullhed, couronnée par le prestigieux prix August pour cet ouvrage, qui imagine la dernière année de Sylvia Plath avec avertissement en début d’ouvrage qui nous prévient bien qu’il s’agit d’une fiction bien que tous les personnages soient réels. Sylvia Plath est considérée comme une des plus grandes poétesses américaines.
Elle est mariée à un homme qu’elle adore, Ted Hugues, poète lui-même, anglais, et elle quitte son Amérique chérie pour vivre la Grande Passion consacrée par la naissance d’une fillette adorable puis la conception de leur petit garçon.
Tous deux décident de quitter Londres pour s’épanouir dans le Devon, un trou perdu et rustique mais si romantique, les fruits et légumes du jardin, le feu, la nature. Elle se consacre avec opiniâtreté au bonheur de sa famille, laissant Ted lui piquer sa place d’écriture dans le grenier et même sa place de notoriété puisqu’il en profite pour écrire des textes qu’il va lire à la BBC, prétexte pour lui de se dégager de la passion étouffante et exagérée de sa femme. Elle n’écrit plus, se force à inviter des voisins ploucs puis un jour, des gens plus illustres venus de Londres. Elle a commis l’erreur d’introduire le loup dans la bergerie, le loup étant une jeune femme snob et sophistiquée devant laquelle va baver Ted. Et plus que baver.
Peu à peu, le bonheur qu’elle voulait parfait se dégrade, les tâches ménagères lui paraissent écrasantes, elle en veut au monde entier d’en être là, à son père mort quand elle avait huit ans, à sa mère qui ne l’a jamais aimée et surtout à Ted.
Raconté comme ça, c’est banal, mais n’en croyez rien. L’écriture d’Elin mêlée au talent de la traductrice en fait un livre à déguster avec force gourmandise même si parfois le gâteau est trop crémeux, mais tout ce qu’elle nous raconte nous laisse entrevoir les affres de la condition féminine lorsqu’elle se soumet à un amour qu’elle croit immarcescible. Elle y met aussi pas mal de suspense, ce qui est étonnant vu la platitude de la réalité vécue par Sylvia. L’important ici n’étant pas ca qu’elle vie, mais les pensées qui l’assaillent, le rôle excessif qu’elle attribut à l’amour et qui lui fait exiger l’impossible de son mari. C’est une sacrée chieuse en fait, le contraire de cool.
Moi, ça m’a passionnée.
Une citation rigolote : Il était neutre comme un jambon de comptoir.
(J’apprends en off que Sylvia Plath s’est suicidée au bout de cette histoire, à 31 nas, malgré l’amour démesuré qu’elle portait à ses deux petits dont elle fait deux très jeunes orphelins.)

L’Euphorie par Elin Cullhed, 2021, traduit du suédois par Anna Gibson. Chez 10/18.

Texte © dominique cozette

Ecrire c’est mourir un peu

Franck Courtès nous livre un document super intéressant avec A pied d’œuvre, son dernier ouvrage où il raconte ce qu’est devenue sa vie depuis qu’il a décidé de se consacrer à l’écriture. Avant ça, il était un photographe connu et reconnu qui allait partout dans le monde tirer le portrait des people de toutes sortes. C’était un boulot lucratif, mieux que ça, une vraie passion. Et comme souvent la passion, ça s’éteint. les rencontres superficielles lui ont paru tellement vaines ! Lorsqu’il a compris que l’écriture était une vocation à nulle autre pareille, il a tout lâché. Il a même refusé de faire du clic-clac alimentaire. C’eût été facile pourtant. Mais non. Il a préféré trouver des « petits boulots » comme on dit légèrement quand on ne s’y est jamais frotté. Surtout à cinquante balais.
D’abord, il s’est rendu compte qu’il ne savait pas faire grand chose, qu’il était piètre bricoleur et que surtout, personne ne voulait confier de travail à ce mec plus très jeune alors que des précaires étrangers étaient prêts à accepter n’importe quoi à n’importe quel bas prix. Des exploités. Je sais, ça ne se dit plus plus, on dit des auto-entrepreneurs, des mecs qui n’ont aucun recours en cas d’accident, qui ne cotisent rien, qui sont sous-payés et ne sont pas couverts par les conventions et autres codes du travail. Et ne peuvent même pas se grouper car ils sont indépendants, ayant pour seul chef la plateforme malveillante, ogresse avide de fric sans aucune pitié.
Et pourtant, il s’y est mis, il a bousillé son dos, ses doigts, ses genoux, ses relations sociales, ses rêves, ses maigres économies et ses illusions. Il s’est fait payer des misères pour descendre des gravats, monter des frigos, tondre sans tondeuse, bien des choses qu’il a acceptées sans savoir à quoi il s’engageait, le principal étant de coûter moins cher que les jeunes précaires.
Il a perdu aussi l’estime de ses deux enfants partis vivre avec leur mère au Canada, abandonnés donc par ce foutu père incapable de leur payer quoi que soit.
Le plus intéressant dans cette affaire, c’est sa belle écriture qui nous décrit l’enfer de cette nouvelle société qui écrase les petits pour le confort des plus aisés. Les galères. L’infernale chasse au trésor (quel trésor) pour quelques sous qui ne paient que de la merde à manger. Et surtout la peur d’être privé de l’immonde travail qui fait tant de mal. Et l’empêche même parfois d’écrire tellement il est épuisé, rincé, vidé, tellement il pèle de froid, tellement il a faim.
Quelques extraits :
« Achever un texte ne veut pas dire être publié, être publié ne veut pas dire être lu, être lu ne veut pas dire être aimé, être aimé ne veut pas dire avoir du succès, avoir du succès n’augure aucune fortune.« .
« La Plateforme est la réalisation fourbe et géniale d’une logique industrielle : utiliser une masse ouvrière réduite au silence, dont on n’exploite plus le produit du travail mais le droit de travailler lui-même. [•••] J’attends avec les autre ces missions au rabais comme on attend à l’arrière d’un restaurant la sortie des poubelles. [•••] Je passe d’un cocktail dans un hôtel particulier au Lidl de mon quartier, du jacuzzi surchauffé d’un ami à la glaçante température de mon studio, sans qu’à aucun moment on juge déplacée ma présence dans un luxe que je ne pourrais m’offrir. Entre mon métier d’écrivain et celui de manœuvre, je ne suis socialement plus rien de précis« .
Et avant-dernière page, et alors que son nom est inscrit dans la liste d’un des prix Goncourt de printemps « Je vous contacte de la part d’une amie qui m’a dit beaucoup de bien de votre travail. Pourriez-vous venir au 23, rue Jouffroy-d’Abbans ? Chasse d’eau cassée. Et deux ou trois bricoles, une tringle décrochée ». « Je peux être là dans trente minutes; est-ce que vingt-cinq euros vous conviennent ?« 
La dernière page est une sorte de CV de ce qu’il peut faire. Croquignolet. Espérons que le succès de ce livre, qui n’est pas le premier, lui permettra de travailler dans plus de confort. Et d’épater ses enfants.

A pied d’œuvre de Franck Courtès, 2023 aux Editions Gallimard. 190 pages, 18,50 €

Texte © dominique cozette

Les Fessebouqueries #648

Si ça continue, je vais faire faire mes Fessebouqueries par ChatGPT pour en avoir un peu plus. C’est vrai que l’actu est aussi pauvre en variété que le cerveau de nos dirigeants l’est en humanité. A part les punaises de tribunaux maintes fois justiciables, rien de bien affriolant cette semaine, j’ai pourtant raclé les fonds de tiroir des rubriques lubriques, aucun député à quéquette, Elisabeth Borne toujours pas à poil dans Playboy, Bolloré pas retrouvé bondagé dans un lit clos, Bernard Arnault pas soupçonné de viol en réunion, c’est à désespérer de cet automne fiévreux qui se prend pour un week-end du quinze août chargé des miasmes de merguez des voisins qui n’ont toujours pas rangé les vacances dans des valises à roulettes, merde quoi, coquillages et crustacés aimeraient bien qu’on leur foute un peu la paix. Néanmoins, il est encore temps de mettre des glaçons dans nos verres ballons, alors tchin tchin dear friends !*

  • NMB : J’ai demandé à ChatGPT de me faire un résumé de toutes les affaires Sarkozy, ça fait deux heures que le truc mouline.
  • ES : Sophia Chikirou dans la tourmente. Mélenchon hurle : « Laissez-la tranquille, ne touchez pas à ma Nupaise de lit ! »
  • US : « Si on n’a plus le droit de louer nos taudis passoires thermiques aux pauvres, on va faire comment pour passer nos week-ends à La Baule, hein ? »
  • RR : Si ça se trouve, les punaises de lit c’est juste des coccinelles qui ont reçu trois doses de vaccin ARN.
  • MH : Et puisqu’on parle des punaises de lit, sachez que le 1er octobre est la journée mondiale de l’urticaire. Hélas, je n’y ai pas été invité : je suis persona non grata…
  • CW : Interlude inattendu. Certains rêvaient de la fin de Airbnb. La punaise de lit l’a fait.
  • NP : Vous connaissez la différence entre Katalin Kariko, Drew Weissman et Florian Philippot ? Katalin Kariko et Drew Weissman ont eu un Prix Nobel de médecine alors que Florian Philippot a eu un parrainage à la présidentielle.
  • SP : Au supermarché du coin l’autre jour : — Caissière : Vous voulez le ticket de caisse ? — Non merci, pas la peine. — Caissière imprime ticket de caisse, froisse ticket de caisse, jette ticket de caisse. ÇA Y EST ON A SAUVÉ LA PLANÈTE !
  • Gustave Kervern : On me signale qu’un escroc a ouvert un compte Instagram à mon nom. Ce n’est donc pas moi puisque je n’y comprends rien à Instagram. Je vous rappelle que je suis de l’ancien monde.
  • MBC : Remaniement ministériel : Manuel Valls est nommé ministre des punaises de lit.
  • CEMT : Emmanuel Macron : « Et j’ai décidé d’inscrire le droit à la bagnole dans la Constitution. »
  • SA: Je ne sais pas si c’est un hasard ou une coïncidence, mais il y a une recrudescence des punaises de lit et des mises en examen de Sarkozy.
  • RR : Les garçons touchent plus d’argent de poche que les filles, selon une étude. Normal, ils ont des bourses.
  • NP : — Papa ? C’est quoi du racket ? — C’est très simple, c’est quand tu transformes une route nationale gratuite en autoroute payante, et que du coup tu obliges ceux qui ne veulent pas payer à faire un détour de 12 minutes.
  • SA : Connaissant mal son œuvre, l’attribution du prix Nobel de littérature au norvégien Fosse me laisse sceptique.
  • BA : La France est le pays le plus attractif d’Europe pour les punaises de lit et les cafards de la finance.
  • HD : Une patiente de 26 ans vient d’avoir son sixième enfant. Le gynécologue lui demande si elle utilise un moyen de contraception. Elle lui répond : « J’aime pas prendre des cachets… On préfère faire le coyote impromptu, ça marche bien ! »
  • PA : L’actualité du mois d’octobre résumée en 2 mots : harcèlement, punaises. Remarque, ça permet d’éviter de parler du reste qui, selon moi, tient en 4 mots : urgence sociale, urgence climatique.
  • SA : Pour vous donner une idée de ma mauvaise foi, quand je galère à déplacer un meuble, il m’arrive de croiser le regard impassible de mon chat et de lui dire « surtout ne m’aide pas toi ».

*Image d’après Guillaume TC.

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Les Fessebouqueries #647

Semaine d’actualité beurkissime avec les punaises de lit et les vomissures de cerveau de certains… Ça donne envie de les attacher sur leur lit et de laisser proliférer ces horribles bestioles sur leur corps dénudé. Mais s’il n’y avait que ça ! Vous allez me rétorquer que ça, c’est la base, comme boire de l’eau si on picole, nouvelle tendance de l’Etat soumis au lobby de l’alcool via sa pub dont je croyais que c’était un gag du Gorafi. On se demande encore comment ce dernier peut subsister dans ce monde kakaïen… Donc Praud, prononcer prout et l’odeur que ça suggère, donc le 49,3, prononcez vos gueules, j’fais c’que j’veux, j’suis l’exécutrice des basses œuvres du prèz, alors camembert. En gros, cette semaine… Alors tchin quand même pour se consoler, dear friends.

  • SA : T’as plus vite fait d’éradiquer toutes les punaises de lit du monde à la pince à épiler que de nettoyer la fosse septique qui sert de cerveau à Pascal Praud.
  • CELT : Désolé les Arméniens, on a pas le temps de s’occuper de vos problèmes, on a des punaises de lit là.
  • OB : Les gens ulcérés par les propos du pape sur les migrant·es, quand ils vont réaliser que Jésus, juif palestinien, avec deux papas et une maman, migrant, SDF, chômeur, vivant en bande avec d’autres jeunes et des ex-prostitués, fustigeant le capitalisme, a été tué par un état colonial.
  • GP : Le pape au Vélodrome, j ai pas suivi, il a marqué ?
  • TN : Résumé de l’allocution présidentielle : Je ne suis responsable de rien, c’est tout les autres. Vous allez morfler vos mères avec l’inflation, et je m’en tamponne.
  • MBC : Emmanuel Macron : « J’ai tellement augmenté le SMIC que les smicards seraient à deux doigts de payer l’ISF si je l’avais maintenu. »
  • RR : Le déplacement de chaises au jardin des Tuileries devrait devenir une discipline olympique aux côtés du soulevé d’haltères.
  • FS : Immigration : c’est pas sa faute, c’est l’Europe. Pouvoir d’achat : c’est pas sa faute, c’est les industriels. Prix de l’essence : c’est pas sa faute, c’est les Russes et l’Arabie saoudite. Niger : c’est pas sa faute, c’est les putschistes. Qui dirige la France ?
  • SG : Larcher a été élu pour la toute première fois au Sénat il y a tout juste 37 ans… Le voir encore reconduit pour six années montre combien ce système est malade.
  • PA : Les femmes, c’est compliqué. Quand elles ont les cheveux raides, elles les veulent bouclés. Quand elles ont les cheveux bouclés, elles les veulent raides… Les hommes, c’est plus simple, ils veulent juste des cheveux.
  • BLM : EXCLUSIF : Le personnel du Vatican s’engage à accueillir tous les migrants de moins de 15 ans.
  • BLM : Les meufs, lâchez un peu les burnes de vos mecs. Quand un gars a un truc à faire et qu’il dit qu’il va le faire, alors il le fera. Pas la peine de leur rappeler tout les six mois.
  • MLG : J’adore la bagnole », le jet ski, mon Falcon et tous les trucs qui font vroum vroum. Je descends des bières cul sec les soirs de match dans une ambiance bien virile. Je nomme à des postes d’état des agresseurs sexuels et des misogynes notoires. Je suis, je suis…
  • MK : Y a pas à dire, chausser du 49.3, c’est idéal pour faire des bornes.
  • MA : après ce deuxième 49,3 On se demande pourquoi on se fatigue à élire des députés…
  • LJ : Quelqu’un peut-il m’expliquer quelle est l’utilité de l’assemblée nationale ? Je dois être trop con pour comprendre ..
  • CEMT : Emmanuel Macron : « Ecoutez, j’ai croisé le Prince Charles et le Pape cette semaine, ils n’ont aucun problème de pouvoir d’achat, alors arrêtez avec ça. »
  • MBC : Aurélien Rousseau : « J’ai entendu les critiques sur notre dernière campagne de communication sur l’alcool, nous allons donc rajouter une affiche sur la nécessité de ne pas oublier les cacahuètes avec l’apéro. »
  • RR : Ces histoires de punaises de lit, c’est un truc à dormir debout, au sens propre.
  • NP : Dans le monde rêvé de LR, les pauvres qui bénéficient des aides sociales ont des devoirs, alors que les entreprises qui bénéficient des subventions ont des bénéfices.
  • EB : Punaise qui rit à moitié dans ton lit.
  • OM : Vous connaissez la différence entre Pascal Praud et une punaise de lit ? La punaise de lit n’a pas de carte de presse.

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Son mari

Mon mari de Maud Ventura est un très grand succès, j’ai attendu qu’il soit en poche pour l’acquérir. Au début, j’ai trouvé ça un peu moyen, cette femme toujours tellement amoureuse de son mari au point de se pourrir la tête avec des questions sur son amour à lui… Ils ont deux enfants mais elle, ça ne l’intéresse pas, ce qu’elle veut, c’est qu’ils aillent ait fissa pour que la soirée en tête à tête avec son mari puisse commencer. Pourtant, ils mènent une vie exemplaire, tout le monde envie leur couple, ils ont réussi, elle est traductrice et lui a une très bonne situation. Une belle maison, des amis sympas et ils sont tous les deux très beaux. Cela suffirait à son bonheur si elle n’était pas aussi opiniâtre à décoder TOUS les gestes, mots, actes de son mari. Le pire est arrivé lorsqu’il a comparé, lors d’un jeu chez des amis, sa femme à une mandarine, ce petit fruit ordinaire et sans panache. Depuis, elle rumine, elle en pleure. Elle pense qu’elle ne représente plus rien pour lui alors qu’il est tout pour elle. Elle tente de lui prendre la main, elle lui reproche intérieurement de ne plus lui rouler des pelles, l’appeler trois fois par jour pour lui dire qu’il l’aime. Etc. Alors parfois elle prend un amant d’un jour pour se détendre et elle sait que son mari, le soir-même, lui fera l’amour avec frénésie.
Au fur et à mesure de la lecture, on se dit que cette femme est vraiment pénible, chiante voire totalement malade. Maniaque et dépressive car elle pleure très souvent. Et on sent que ça va mal se terminer.
Mais la fin est très inattendue. Et assez rigolote.

Mon mari de Maud Ventura, 2021, 268 pages.

Texte © dominique cozette

Les Fessebouqueries #646

Homard cy bleu, tu feras moins le malin quand le dentier des « grands » de ce monde croqueront dans ta chère chair mais console-toi car si tu ne péris pas dans l’eau bouillante, ta fin naturelle sera bien plus pénible. Rends-toi compte : quand ton corps est à l’étroit dans ta carapace, tu mues. Pratique. La carapace qui se reforme à chaque mue est de plus en plus dure et toi de plus en plus fatigué, tu ressemblerais presque à Jack Lang, tiens. Et quand tu atteins les mensurations du gros Larcher, plus moyen de casser ta croûte, (lui si, rien ne l’arrête), tout ton corps boudiné se détruit peu à peu et ça, beurk (faire ici une grimace jaggerienne), c’est horrible. D’ailleurs, paraît qu’on ne sait même pas combien de temps tu peux vivre tellement on te pêche pour te bouffer. Finalement, c’est une belle fin que notre petit prince des Matuvus t’offre avec nos sous. Tchin dear friends, bon app’ et essuyez-moi ces traces de mayo, palsambleu !

  • OR : On n’a jamais servi de homard (bleu) ni de champagne aux Restos du Cœur, alors je ne comprends pas pourquoi les pauvres accusent les riches convives de Versailles de leur voler la nourriture.
  • YG : Exclusif : une erreur s’est glissée dans le menu du dîner à Versailles en l’honneur de Charles III. Le menu indiquait : « Ce dîner vous est offert par Monsieur le Président de la République et Madame Brigitte Macron ». Il fallait lire, bien entendu : « Ce dîner vous est offert par les citoyens français ».
  • ML : Alors les gens, on n’est pas content de trimer aujourd’hui pour payer le banquet de sa majesté ?
  • JT : Dîner d’état pour Charles III dans la galerie des glaces du château de Versailles avec homard bleu et chapon de Bresse : notre britannique souverain tombera-t-il sous le charme du Faste-Food ?…
  • VK : Pendant que la France a faim, à Versailles, on mesure l’écartement des coupelles pour offrir le plus beau festin à Macron, Charles III et 180 convives triés sur le volet, dans la galerie des glaces, avec l’argent des Français. On est bien gentils.
  • BR : Cerise sur la gâteau, Charles lll reçu en France à la date anniversaire de l’abolition de la monarchie en France .
  • LI : Il l’a fait ! Il a osé ! Il n’a pas résisté ! Emmanuel Macron a touché le roi !
  • EM : Quelqu’un peut m’expliquer pourquoi des gens comme Yann Arthus Bertrand ou Charlotte Gainsbourg (entre autres), vont se rincer sur notre gueule ce soir à Versailles ???
  • ZS : Au milieu de la galerie des Glaces du château de Versailles, ce sont les équipes d’Arnault qui ont fait le plan de table. C’était le casse-tête de l’année chez LVMH. À côté, l’optimisation fiscale des 200 milliards de Bernard 1er, c’est d’une facilité enfantine.
  • DT : Lors de sa visite prévue à Marseille le Pape visitera un couvent, et avec l’humour qu’on lui connaît, il n’est pas impossible qu’apercevant une nonne devant la porte, il lui lance : tu as une bien jolie bouille Abbesse !
  • MK : Un roi, un pape et un président méprisant : c’est la semaine des Pieds Nickelés !
  • OK : Ça y est, Charles III a bien dormi ? Il est levé ? Il a fait son gros caca ?
  • IB : J’aime beaucoup la musique de Serge Gainsbourg et pourtant, je n’ai aucune envie de visiter ses toilettes.
  • MA : Et sinon, pour la succession, vous préférez Darmanin et son emploi fictif ou Édouard Philippe et sa plainte pour prise illégale d’intérêts, détournement de biens, favoritisme, concussion et harcèlement moral ?
  • GD : Le harcèlement scolaire devient la nouvelle grande cause du quinquennat. Dans deux jours, on passe donc à autre chose.
  • GL : Déjà, il commence bien le courrier du rectorat de Versailles en cause, que l’on voit circuler. On dirait un fake. Deux fautes d’orthographe dès la première ligne. « Vous avez remise (sic) en causes (re sic) les fonctions… »
  • SO : Matinée-type en primaire (3 heures) en tenant compte des idées lumineuses du gouvernement : 30 minutes d’activité physique, 1 heure de cuisine, 30 minutes de chorale, 30 minutes d’écoute du texte fondateur sur nos valeurs. Reste 30 minutes pour les fondamentaux. Ça, c’est quand il n’y a pas piscine.
  • MK : Suis d’accord pour vendre le gouvernement et le président à perte : de toute façon ils ne valent rien.
  • CEMT : Jusqu’à 1500 € d’amende pour les chasseurs en état d’ivresse. Faites gaffe, on commence par interdire aux chasseurs de boire et bientôt ils ne pourront plus tirer sur les cyclistes.
  • OK : Sans déconner, celui ou celle qui invente le souffleur à feuilles silencieux, on lui décerne un prix Nobel. On est d’accord ?
  • RP : Après avoir rencontré les ultras de l’OM, le pape François renonce à sa visite dans la cité phocéenne et annonce se convertir à l’islam.
  • TV : — « Salut ma grande, t’en as une belle robe, tu cherches un appart’ ? » — « C’est le Pape, putain, Gérald, range ta bite! »
  • RS : Très choqué ! je reviens de chez Carrefour et Leclerc et je n’ai trouvé AUCUN rayon de décoration de Noël alors que nous sommes déjà fin septembre !.

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RAPPEL : Je collecte au long de la semaine les posts FB et les twitts d’actu qui m’ont fait rire. Les initiales sont celles des auteurs, ou les premières lettres de leur pseudo. Illustration ou montage d’après photo web © dominique cozette. On peut liker, on peut partager, on peut s’abonner, on peut commenter, on peut faire un tour sur mon site, mon blog, mon Insta. Merci d’avance.

les Fessebouqueries #645

Y des semaines comme ça où la pêche compte moins de prises qu’il y a de neurones dans la classe politique. Peut-être que je vieillis (photo) et que les choses me font moins rire pourtant ce ne sont pas les ridiculades des puissants qui manquent ! L’alopécie du futur prétendant au trône, la guerre des quéquètes des gauchiques dans les prés, le retour de la grosse blonde tempéré par une nièce un peu louche, et tous les autres qu’on ne met pas au gnouf et que nous continuons à payer, je ne citerai pas de nom, ça tient trop de place… Ah mais qu’est-ce que je raconte ? Je vais vous fiche le cafard ! Donc bonne nouvelle : notre président gardien du Temple va baiser la mule du pape (c’est une image) ce dimanche. « Ceci est son corps » dira icelui (le mec à la mule) en glissant la petite rondelle blanche, celle qui colle au Palais, dans la fente buccale d’icel’autre qui, parions-le, aura écarté tous les siffleurs de sa petite personne. Allez Louilla ! Et tchin tchin dear friends !

  • AL : « Je vous souhaite une bonne fin d’appétit ». Élue meilleure phrase de la rentrée.
  • ML : Un chasseur prend un cycliste pour une perdrix et lui tire dessus. Fin du sketch.
  • NP : Ce qui est fou c’est que pendant des années on s’est moqué du niveau intellectuel ridicule des Kevin et des Jordan. Jusqu’à ce que Jordan Bardella et Kevin Bossuet arrivent, et qu’on se rende compte qu’on était bien en-dessous de la réalité.
  • FT : Plus de main d’œuvre ? Pas grave, il suffit de rétablir le travail forcé. C’est ça qui est bien, avec la droite : on sait toujours comment ça se finit.
  • GL : Heureusement que le métier de prof est valorisant, épanouissant, respecté, toujours stimulant pour l’esprit et celui de nos merveilleux élèves, si matures, parce que tout de même, ce n’est pas extraordinairement payé.
  • JLL : Avec l’allongement de l’âge de la retraite, on va assister à la dérive des incontinents !
  • EC : Ma mère est allée aujourd’hui à la crémation d’une dame qu’elle connaissait. Elle et son mari étaient fans de Johnny Hallyday. Je vous laisse deviner quelle chanson il a choisi pour accompagner sa femme dans son ultime voyage. (réponse : allumer le feu)
  • PE : Gad Elmaleh va donner un spectacle pour le Maroc. On sait si le duo comique Sarkozy-BHL compte faire de même pour la Libye?
  • HM : Je ne comprendrai jamais cette sombre histoire de « Je ne souhaiterais pas ça à mon pire ennemi ». Déjà, même quand je m’embrouille avec quelqu’un que j’aime de tout mon cœur, je pue tellement le seum que je pourrais vendre ses enfants à Morandini.
  • CH : Je viens d’entendre une pub, une maman qui dit à sa petite fille « tu veux un fruit ? prends un job d’été ». C’est Macron qui écrit les pubs maintenant ?
  • CEMT : Avant, risquer sa vie c’était partir à l’aventure dans des pays lointains et inexplorés, maintenant c’est manger dans un restaurant de Bordeaux avec un iPhone12.
  • RR : C’est tout de même ironique de dire qu’il fait un temps de chien quand il pleut et mouille, alors que c’est le mot canicule qui veut dire « petite chienne » en latin.
  • GL : Les médias essaient de nous vendre Edouard Philippe sans sourciller (on a dit : pas le physique).
  • CEMT : Emmanuel Macron : « Ecoutez, j’ai décidé d’assister à la messe du Pape mais en portant une abaya, comme ça tout le monde sera content. »

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La tondue

Le livre Vous ne connaissez rien de moi de Julie Héraclés est, comme la plupart aujourd’hui, ceint d’un bandeau sur lequel apparaît une célèbre photo réalisée à la libération par Robert Capa, montrant une femme au crâne rasée, portant son bébé, injuriée et maltraitée par la foule parce qu’elle a couché avec un « boche ». L’autrice s’est inspirée de cette image pour imaginer une histoire, celle d’une adolescente vivant à Chartres entre une mère alcoolique, un père transparent, une sœur protectrice et des voisins malveillants. Elle a déjà perdu sa meilleure amie qui a fui sans laisser de traces peu avant la guerre car elle était juive, alors elle ne veut pas moisir dans cette petite ville sans ambition.
C’est un peu pour ça qu’elle admire le Reich, tout est droit, organisé, fier et fort. Elle va s’arranger pour se faufiler après de l’admibistration allemande qui occupe la ville pour travailler avec eux. Son point fort : intelligente et bosseuse, elle a eu son bac avec mention très bien mais surtout, elle parle un allemand impeccable car elle aime la langue de Goethe. Tout cela, au grand dam de sa famille qui voit ce projet comme une trahison.
Quelques temps avant l’occupation, elle a eu une histoire avec le fils de sa prof d’allemand, un très beau garçon qui rêve d’aller au front pour défendre son pays et casser du boche. Il l’a prise, sans aucun égard, pour ce qu’elle n’est pas, une fille facile, elle qui croyait à l’amour et ne connaissait pas la brutalité des viols. Enceinte, avortement secret, rejet du garçon. Ne veut plus croire aux sentiments.
Elle finit par trouver sa place comme traductrice et dans cet environnement adulte auquel elle n’était pas préparée, ses yeux se dessillent sur la façon qu’ont certaines de se hisser au sommet. Elle ne veut surtout pas faire pareil et ça va lui causer quelques problèmes.
Puis coup de foudre avec un bel officier allemand, anti-guerre, extrêmement droit et correct, qui voudra l’épouser. En temps de guerre, tout ça est très compliqué, tabou, voire interdit. Ce sera son histoire…
Oui, ce premier roman a eu les honneurs de beaucoup de critiques, c’est vrai qu’il est intéressant mais j’ai été très gênée par le fait que la fille, la narratrice, s’exprime dans un langage non seulement crapoteux, mais aussi avec des expressions d’aujourd’hui (« ça m’a foutu les poils », et bien d’autres). Quel intérêt ? D’accord, elle vient d’une famille de « prolos » mais elle a travaillé pour avoir son bac, elle adore la beauté de la langue allemande, son amoureux adore la langue française, je ne vois pas d’explication. Une écriture classique aurait rendu ce roman plus authentique et tellement plus élégant. Dommage.

Vous ne connaissez rien de moi de Julie Héraclés, 2023 aux éditions JCLattès. 384 pages, 20,90 €

Texte © dominique cozette

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