Pour tout comprendre à la « crise » ou les dessous d’un hold-up historique

Comment a démarré la crise ? Qui sont les responsables ? Que peuvent faire les gouvernements ? Pourquoi  est-il  impossible d’intervenir ? Pourquoi on sait qu’Obama ne passera pas ? I milliard de dollars  de salaire annuel, qui sont-ils ? 45 millions d’Américains à la rue ?
Pourquoi nous ne sommes plus en démocratie ? Comment nous sommes passés du statut de citoyens à celui de simples électeurs ? Qu’ont à voir Pompidou et Giscard dans la crise actuelle ? Pourquoi la constitution française et la constitution européenne nous ont rendus dépendants à la finance ?
Cette double conférence répond —  de façon très pédagogique — à toutes les questions qu’on peut se poser .
Dans la première partie, c’est Myret Zaki, économiste suisse, rédac chef de Bilan, qui expose de façon remarquable le hold-up financier sur l’Europe par une intouchable élite financière, en veine d’idées après avoir siphonné le fric de la middle-class américaine qui engendra la crise des subprimes. Pour elle, il ne s’agit pas d’une crise mais bel et bien d’une stratégie. Passionnant et effrayant. (Environ une demi-heure)
La seconde partie est faite par Etienne Chouard, prof d’économie, blogueur et pourfendeur des constitutionnalistes contemporains qui nous ont confisqué la chose publique au profit d’une élite de plus en plus affamée de richesse. Il démonte les lois et la responsabilité des parlementaires qui nous ont amenés à subir la loi des marchés. Il explique pourquoi la démocratie inventée par les Grecs n’est plus du tout une démocratie de nos jours, nous montre pourquoi le peuple n’a plus aucun pouvoir et que le vote au suffrage universel n’est qu’une mascarade,  et nous donne quelques recettes pour se mettre (très légèrement) à l’abri de l’effondrement général.
Une chose est sûre : le système est volontairement opaque, nous n’y comprenons rien, et rien n’est fait ou dit pour nous sortir de cette ignorance.
Se « taper »  deux heures de conférences me paraissait inhumain. En fait, non. On peut les visionner par séquence. On peut n’en voir qu’une, c’est déjà énorme. Moi-même qui n’y pige que pouic, ai suivi avec passion ce documentaire. J’en sais déjà beaucoup plus. Mais ce n’est pas tout : je vais suivre d’autres vidéos de ces deux économistes, elles fourmillent sur le web. Et comprendre pourquoi on est englué là-dedans, c’est déjà souffrir un peu moins.
La troisième partie est consacrée aux questions. Bon, on n’est pas obligé…

Le lien est ici. Il s’appelle :«L’État et les banques, les dessous d’un hold-up historique» par Myret Zaki et Etienne Chouard

Texte et desssin  © dominique cozette

La femme, ce poison !

C’est un vrai poison, ce bidule qu’on appelle la femme !  Pourquoi lui a t-on donné un cerveau ? Une bouche, un vagin, un utérus, deux bras costauds et voilà. Ça aurait suffi au bonheur de l’homme sot. Mais malgré tout ce qui a été tenté en occident, le cerveau de la femme s’est mis à produire ses idées (des idées !) notamment de parité. Et ça, ça fait mal aux testicules. Mais vraiment mal. Car comment expliquer qu’il y ait si peu de bidules qu’on appelle les femmes aux postes occupés légitimement par les hommes — ce sont les hommes qui les ont fabriqués, pute vierge, ces postes confortables, bien rémunérés, bien considérés, bien huilés, non ?
Alors comme ça, les bidules qu’on appelle les femmes veulent elles aussi leur part de « gâteau », comme si c’était du gâteau de diriger une entreprise, une administration, de présider un conseil, de donner une parole d’expert, d’animer des médias, de donner des ordres, de gérer son petit personnel etc… C’est comme si on leur disputait le droit à la grossesse !
Quand même,  faudrait quand même pas se les mettre à dos sinon quéquette blues. Donc, laissons passer une loi pour la parité. Oh, mais attention, pas pour tout suite, bordel de cul, la greffe ne prendrait pas, il faut faire ça au goutte à goutte. Car souvenez vous bien : le bidule qu’on appelle la femme, c’est du poison. Il faut se mithridatiser, en absorber chaque jour une petite dose pour que les organes ne s’endommagent pas. Petit à petit, dans un délai qui n’existe plus en politique (une éternité), en 2018, on aura introduit … 40% de bidules qu’on appelle des femmes parmi les hauts fonctionnaires.
– Heu… si je peux me permettre, dans des lois plus anciennes, on avait parlé de 50 %…
– Vous en êtes sûre, madame Chaussure ?
– Affirmatif, monsieur Bourpif !
– Ils ont dû faire une erreur, madame Vapeur !
– Non, non. D’ailleurs, je peux vous lire la définition du terme parité, monsieur Chospié !
– Gageons que la progression continuera par la suite, madame  Tagueule !
– Ça ne rime pas du tout, monsieur Bandemou ! Et cette loi, elle ne rime à rien non plus, monsieur Fégafatoncu !
Bref, les mamies ne lui disent pas merci, à cette loi dont elles n’ont que faire vu qu’en 2018, la parité elles ne sauront même plus ce que ça signifie car les hommes de leur âge, y en aura plus bézef !  Mais les autres bidules qu’on appelle des femmes, celles qui produisent encore des ovocytes, moi je serais que d’elles, je me dirais qu’ils se foutent de ma gueule. Car quand ça sert leurs intérêts, ils n’attendent pas la fin d’un quinquennat, plus un quinquennat, plus le début d’un autre pour agir ! (et se disent que d’ici là, centrales nucléaires, révolutions, réchauffement climatiques… y aura plus urgent à régler, madame Baisée).

texte et peinture © dominique cozette qui vous remercie de partager ce blog s’il vous semble que ça pourra intéresser vos ami(e)s…

 

Arnaque des euro-députés. Enfin, certains…

Cheddar —  je l’appelle comme ça parce qu’elle a le teint orange à force de bouffer du carotène —  était en train de recompter la liasse que je venais de lui refiler suite à notre petite négo. Oh, rien d’illégal, une petite récompense pour m’avoir introduit auprès du préfet de région et de son équipe à la recherche d’un fournisseur de bureautique. Un marché énorme, une petite gratification. Qui va s’en plaindre ? Ce n’est pas de la drogue, on ne provoque aucune violence. Donc Cheddar :
– Tu as maté la vidéo sur les euro-députés qui pointent pour toucher leur jeton de présence ?
– Moi, tu sais, à part le sexe… Et alors ?
– Aide-moi à remettre ce soutif. Alors ils se pointent à 7 heures du mat avec leur petite valise à roulettes
– à roulettes
– oui, celles qu’ont met en cabine ! Ils s’enregistrent et se barrent.
– Et alors, qu’est-ce qu’il y a de mal ?
– Ben ils n’assistent pas à la session. Et ils palpent !
Cheddar se lève, enfile sa culotte se marbre rose (imprimé imitation) puis ses Dim-up. C’est marrant comme une nana banale peut vous exploser la tronche puis après, plus rien. Elle n’a même pas une jolie voix. Elle enchaîne et moi, qu’est-ce que j’en ai à battre des euro-députés !
– Alors qu’ils ont un traitement de 7339 euros — et je te rappelle que ce n’est pas leur seule source de revenus — plus des indemnités !
– How much ?
-Une paille : 3980. Euros. Non imposables. Tout de même. Ça fait déjà à vue de nez
– (je la coupe) plus de 11 000. Pas mal ! Et…
– Non mais tu t’es vu ? Ta femme, elle pourrait pas t’acheter des slips, de temps en temps ?
– Ma femme, elle est toujours en tournée avec ses connards de chanteurs de mes deux… Bon, t’as raison, il est naze…
Je roule le slibard en boule et le lance en l’air vers la corbeille mais il se déplie en route et s’accroche au lustre. Mon slip troué pend au lustre ! On est morts de rire. J’essaie de le récupérer, je mets une chaise sur le lit mais ça ne tient pas, c’est trop drôle… Cheddar enfile ses talons vertigineux et poursuit :
– En plus, ils touchent 284 € pour chaque session à la seule condition qu’ils s’enregistrent. Comme il y en une douzaine par mois, de sessions, ça nous rajoute 3408 € de plus ! Non mais tu te rends compte ! Presque 15 000 euros pas mois, quand même !
– OK, c’est bien, mais franchement, si tu savais comme je m’en tape !
– Mais faut voir la vidéo !  je te montrerai, c’est tordant. Y en a, dès qu’ils voient la caméra, retournent à toute allure dans l’ascenseur. C’est tordant ! D’autres qui menacent de porter plainte. Une, c’est une députée verte, elle a tellement honte, qu’elle se cache le visage en serecroquevillant. Y en a même une qui dit qu’elle le fait parce que c’est pas interdit…
– Pfff… ça a toujours existé, les arnaques ! La politique, ça attire ce genre de comportements…
– Mais ça ne te choque pas ?
– C’est comme les biftons que je t’ai donnés. C’est un peu le fric de tout le monde, donc de personne…
– Rien à voir. Et puis le plus choquant, c’est que le reporter, dûment accrédité, s’est fait jeter du couloir. Non mais tu sais, la politique, je comprends que les gens en aient jusque là !
Cheddar enfila son imper Burberrys qu’elle s’était fait offrir par un prestataire de service qu’elle avait recommandé à son siège, attrapa l’un des nombreux sacs de luxe « prêtés » (puis oubliés) par divers traiteurs du coin, ralluma son Iphone, lui aussi offert « pour essai »  par l’un des journaleux  qui lui tournaient autour. Elle m’en claqua un sur la joue et, en désignant mon Hom suspendu au luminaire : c’est quoi ta taille ? Je t’en ferai livrer quelques-uns si tu veux.
Après — car c’est toujours après qu’on se pose la question — je me demandais ce que je lui avais trouvé à cette frangine. Une espèce de pétasse intéressée et qui avait toujours bonne conscience. En même temps, c’était sûrement plus glamour que le contraire. Une intello austère et pleine de culpabilité. Brrrr….
La vidéo est ici

Texte et dessin © dominique cozette

 

Humage du monde #4

C’est ballot, je devais poster ça hier et tout à l’émotion de revoir un film qui m’avait achement plu quand il est sorti, j’ai oublié. C’est comme ça, le film était très sympa il y a deux ans et puis plus du tout. Et pendant ce temps-là, Hollande attendait avec son p’tit  bouquet de tulipes …  Allez, je vous la mets quand même, vous le donnerez à votre chien.

Image de magazine. Texte © dominique cozette

La France, c’est un homme ou une femme ?

Je m’intéresse, comme tout une chacune, à la parité, notamment en politique. Quand on voit tous les responsables d’un truc ou d’un machin réunis, c’est un ramassis de costards-cravates avec, parfois par chance et par hasard, un tailleur strict, des jambes gainées de Dim et des talons.
Je me suis fait la réflexion que la France, en réalité, c’est globalement un homme blanc de plus de cinquante ans, de culture occidentale, officiellement appelé modèle archaïque dominant. Mais pourquoi, quand on  parle de la France, ne la voit-on pas sous cet angle ? Parce que c’est LA France, c’est LA république, c’est Marianne décolletée, c’est LA démocratie, c’est LA révolution, c’est LA FILLE aînée de l’Eglise, c’est LA MERE-patrie, j’en oublie certainement.
C’est que la langue française est très perverse. Elle nous fait prendre la girafe pour une dame (Brigitte, même qu’elle s’appelle), et  la chaise et le tabouret pour un couple.
Je pense que ça joue beaucoup sur l’image intime qu’on a de ce pays, son côté maternant, enveloppant, nourricier, renforcée par  la chanson de Charles Trenet, douce France.
Je ne suis pas philosophe, les problèmes de sexe et de genre font débat actuellement, je voulais juste attirer votre attention là-dessus. Vous dire que la France actuelle ressemble bien plus aux clones cravateux-dégarnis qui tournent sur les plateaux TV qu’à Brigitte Bardot, Mireille Mathieu, Catherine Deneuve, Ines de la Fressange, Laetitia Casta, Evelyne Thomas ou prochainement Sophie Marceau, nos Marianne bustées en mairie. Notez qu’en ce qui me concerne — et contrairement à Sarkozy —  Mireille Mathieu incarne moins ma patrie qu’on ongle, et  Evelyne Thomas, pas grand chose, à vrai dire.
Va falloir faire un monstrueux effort, chers candidats de tous bords, marre d’être bonnes qu’à poser dépoitraillées pour  faire joli sous les ors de la Répu… diante !

Tableau (détail) et texte © dominique cozette

Santé par les plantes, herboristerie… : mauvaises nouvelles

Pour égayer un peu...

Madame, Monsieur,

Votre mobilisation massive au sujet de la directive THMPD (médicaments à base de plantes médicinales) a eu un premier résultat : les autorités européennes ont déclaré avoir compris qu’elles devaient faire des propositions concrètes pour limiter les ravages de leur directive !

Cette promesse a été faite lors d’une rencontre organisée à Bruxelles le 21 juin 2011 par la députée européenne Michèle Rivasi suite à notre pétition et aux nombreuses questions écrites posées par les parlementaires à la Commission Européenne grâce à vous.

L’événement, intitulé «Everything you want to know on the TRADITIONAL HERBAL MEDICINE PRODUCTS DIRECTIVE », a réuni 70 personnes et a offert une excellente occasion de remettre vos signatures à Andrej Ryz, directeur de la Direction Santé publique au sein de la DG Santé et consommateurs de la Commission Européenne.

Mais le bilan a été clair : pour l’instant, la situation est tout simplement catastrophique.

Anthony Humphrey, un des directeurs de l’agence européenne du médicament a reconnu lors de cette rencontre que, sur 1351 dossiers qui ont été déposés pour obtenir des médicaments traditionnels à base de plante depuis sept ans, l’administration européenne n’en a pour accepté que… 53 pour l’instant.

C’est bien simple : 87 % des dossiers examinés ont été refusés. Pire encore : concernant les dossiers déposés par la France, aucun n’a été accepté. Zéro. Rien. Nulla.

Le désastre que nous avions annoncé est donc en train de se produire, malheureusement.

Il faut ajouter à cela que la directive THMPD a créé un situation d’insécurité juridique maximale. Ainsi que nous l’avions annoncé, seuls les plus gros laboratoires pharmaceutiques, ceux qui emploient des bataillons d’avocats à plein-temps, sont équipés pour se mettre aux normes.

Dans les herboristeries artisanales en France, ou ce qu’il en reste, flotte un parfum de désespoir. Les grossistes sont en partie bloqués. Personne ne sait plus s’ils peut encore distribuer des plantes ou des préparations à base de plantes. Dans le doute, beaucoup préfèrent s’abstenir.

Au mois d’avril, alors que la Directive entrait pleinement en application, c’est la plus totale confusion qui s’était installée : les uns se sont alarmés ; les autres se sont voulus rassurants.

Mais tout le monde est tombé d’accord, aujourd’hui, sur le fait que, pour les petits acteurs, c’est le cercueil à plus ou moins long terme.

Nous avions accusé les grands laboratoires d’avoir fait le coup. Mais la réalité semble encore plus terre-à-terre : en fait, ainsi que l’a révélé la table-ronde organisée à Bruxelles, la vérité brute est que la Commission européenne ne connait rien aux médicaments traditionnels à base de plantes.

Elle ne savait pas que la fabrication et la distribution des remèdes médicinaux s’est toujours faite localement par des petits acteurs économiques – cueilleurs, producteurs, herboristes. Alors, sans s’en rendre compte, elle a fait un texte qui revenait à signer leur arrêt de mort.

Prochaine étape

Lors de la rencontre, les représentants de la Commission européenne ont déclaré qu’ils ne changeraient pas le texte d’eux-mêmes, mais les députés européens présents, en particulier la député française Michèle Rivasi, ont affirmé qu’ils se saisiraient du dossier pour faire changer la directive, devant le soulèvement populaire que nous avons causé.

Pour l’IPSN cela veut dire que nous devons continuer notre action auprès des députés européens pour qu’ils déposent des amendements destinés à améliorer le texte.

Il faudra aussi agir au niveau national. L’administration française doit clarifier ses positions de façon urgente ; qu’elle dise comment il faut comprendre le texte et ce que les professionnels de la santé sont en droit ou non de faire.

Enfin, chacun de nous peut agir sur le plan personnel.

D’abord en continuant à informer son entourage des dangers qui pèsent sur le droit de chacun de choisir sa médecine.

Ensuite en faisant mieux connaître les traitements naturels qui soignent vraiment. Car c’est après tout le meilleur argument en faveur des médecines naturelles.

Un bon moyen de le faire est de s’inscrire à un des nombreux services d’information gratuits qui existent aujourd’hui sur Internet, et qui vous informent des nouvelles découvertes de la médecine naturelle. Il y a en particulier la lettre d’information de Jean-Marc Dupuis (pour vous inscrire, cliquer sur ce lien). Jean-Marc fait un travail essentiel pour nous soutenir en nous aidant à rédiger les articles sur le site, www.institut-protection-sante-naturelle.eu. Sa lettre d’information gratuite est une mine de renseignements utiles et passionnants. Il vous explique comment traiter les maladies les plus graves grâce aux nouveaux traitements naturels, validés par la recherche scientifique. Il vous suffit d’aller sur cette page suivante et d’entrer votre adresse courriel.

Ce sera donc à l’IPSN d’exercer une vigilance constante sur ce que proposeront les députés européens, tout en maintenant une forte pression pour que nous obtenions un résultat tangible sur le terrain.

Bien à vous,

Augustin de Livois
Directeur
www.institut-protection-sante-naturelle.eu

Image © Dominique Cozette

Le grand dépenseur de la raie publique…

Ma semaine anti-impérialiste primaire commence avec cette parole indignée d’un gendarme.

Lettre d’un commandant de gendarmerie (il ne signe pas sinon ce serait la Cour Martiale !!) :

Ce mardi 03 mars à 11h00, l’empereur SARKOZY était chez nous, dans la Drôme…A l’heure des économies, à l’heure où il faut se serrer la ceinture, il aura encore « claqué des millions d’euros pour sa propagande !!! 1265 gendarmes déployés !!! Oui, vous avez bien lu 1265 !Nous montons la garde 24h/24 à l’aérodrome de Chabeuil et à la gare TGV. Son altesse ne voulant pas venir en Falcon , il vient en Airbus (plus spacieux et nettement plus « digne » de son rang, du moins le pense-t-il). Seulement, il n’y a pas de rampe pour le faire descendre de l’avion ; ce n’est pas grave, on en fait venir une, vite fait, par convoi exceptionnel depuis Lyon !!! Pour ne pas être gêné , l’Empereur aura la voie rapide Valence/ Romans coupée dans les deux sens pendant 30 mn. (60 voitures d’usagers de la SNCF (sur son passage) seront mises à la fourrière, elles génaient !).Et si jamais il y avait un contretemps, ce ne serait pas grave : un hélico Puma est tenu à sa disposition avec son hélico Gazelle en appui… Il va donc aller faire le beau sur deux sites (Ecole de Chatuzange-le-Goubet et Salle polyvalente d’Alixan) et pour se faire mousser, il a invité 3000 personnes à un petit vin d’honneur avant de remonter dans son avion à 14h00. Je vous laisse faire le calcul de la facture à l’adresse des contribuables que nous sommes… Dire que la France est au bord de la faillite et lui, il nous met une balle dans la nuque ! En 26 ans, j’en ai fait des services de ce genre (sous Mitterrand et sous Chirac) mais jamais je n’ai vu un tel déploiement et surtout un tel coût ! Pour info, c’est une évidence, mais il est bon de le dire… au moindre sifflet, au moindre tag , à la moindre banderole hostile, le préfet saute ainsi que le Commandant de Groupement de gendarmerie…Pauvre France, nous sommes tombés bien bas avec un tel petit Monsieur !Bonne nuit à tous. Je suis non seulement écoeuré mais révolté que tant d’argent soit claqué et que les voitures de mon service affichent 250.000 km au compteur . Signé : Un « presque » vieux commandant militaire de la Gendarmerie, qui en a pourtant vu d’autres et c’est peu de le dire !!!!!!A diffuser largement : Car n’oubliez pas, « il faut travailler plus , parcequ’il n’ y a plus d’argent dans les caisses »…….

transmis par Claire Peran, dimanche 22 mai 2011, 19:56. Image de vegetable art trouvée dans Internet sans signature.

La fiente des politicards…

Trouvez-vous normal que Luc Ferry ait été grassement payé (4499 € mensuels, dois-je vous le rappeler)  pour des cours de philo qu’il n’a pas donnés ? Il paraît qu’il ne s’est pas tourné les pouces pour autant, déclare je ne sais plus quelle conne qui commence par un pet et termine comme une fesse.  Alors, si c’est normal, pourquoi est-ce que Matignon va assurer le remboursement de ses émoluments à Paris VII ? Qui peut me le dire ?
Mais ce n’est pas ce qui me chiffonne le plus. Ce qui me chiffonne bien plus, c’est que le fric que Matignon va reverser, c’est notre fric, principalement composé de nos impôts divers dont la  TVA dont je m’acquitte à chaque achat. Vous trouvez ça normal qu’un philosophe aussi nase — c’est l’image qu’il me renvoie — n’ait pas été sommé de rendre cet argent et que c’est moi (et toi, lecteur) qui soit chargée de cette dette ?
Le plus pénible encore —  vous allez me dire : arrête de t’énerver pour ça mais non, je ne m’énerve pas, je m’indigne — donc le plus pénible, c’est le sourire narquois que ce type affiche lorsqu’une caméra tourne autour de sa tête à claques comme une mouche à merde autour d’un tron, je veux dire d’un étron. Je devrais être habituée à ce genre de sourire, notez, c’est le sourire de « com », celui que l’on conseille à tous ceux qui devraient avoir honte : DSK, sa femme, Woerth, sa femme, MAM, sa femme, heu…et tous les autres qui, sommés de répondre de quelque action peu reluisante au niveau de la loi ou de la moralité, exhibent ce fameux rictus dont la signification est clairement, et au choix
– cause toujours tu m’intéresses
– j’vais m’gêner
– je t’emmerde
– casse-toi pauv’con
– j’en ai rien à foutre
– mon père est plus fort que le tien
et tant d’autres gracieusetés signifiant qu’ils  sont tellement au-dessus de nous « que rien de nous ne pourra monter aussi qu’eux et le peu qui viendra d’eux à nous c’est leur fiente… »* en d’autres termes, ils nous shiatsu. Ils passent du statut d’humiliés à celui d’humiliant, pour ne pas dire du milieu tant est grossière leur appartenance à l’élite mafieuse du pouvoir contemporain. Beurk, ça pue grave, non ?
Dieu sait (mais il n’existe pas, ha ha ha) comme je méprise ce prurit annal, je veux dire puritanisme anglo-saxon qui oblige les plus puissants à s’excuser publiquement d’avoir menti, publié une photo en érection, batifolé (DSK y avait été contraint, il faisait moins le malin !), mais je commence à penser que finalement, même si ça n’empêche rien, au moins ça ne nous donne pas l’impression que ces personnes se foutent en plus de notre gueule !

* D’après un poème de Richepin mis en musique par Brassens sous le nom de « les oiseaux de passage »  qui glorifie, en fait, ces téméraires qui vont si loin, si loin, vers les paradis [fiscaux], alors que la piétaille bourgeoise se contente de si peu, de ce qu’elle a. Damned !

Texte et peinture © dominique cozette

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