Les voix de Maylis

Maylis de Kerangal que j’aime énormément sort ici un nouvel opus intitulé Canoës composé d’une très longue nouvelle centrale, Mustang, et de sept autres récits plus ou moins courts sur le thème de la voix qu’on ne retrouve cependant pas toujours ou très subtilement.
« En mars 2020, précise l’autrice à la fin de son recueil, alors que je commençais à écrire sur la voix humaine, des bouches ont brusquement disparu sous les masques, et les voix se sont trouvées filtrées, parasitées, voilées ; leurs vibrations se sont modifiées et un ensemble de récits a pris forme. »
Personnellement, je préfère les romans, j’aime m’installer dans une histoire qui dure, m’acclimater aux ambiance, faire peu à peu connaissance avec les personnages que Maylis est si douée à créer. N’empêche que ce livre est très plaisant par la magie de l’écriture de l’autrice, sa façon de nous balancer dans un lieu, ici aux Etats-Unis, dans le Colorado pour la novela. Elle part rejoindre son mari Sam installé là avec leur gamin Kid, tous deux parfaitement acclimatés à l’american way of life alors qu’elle va mettre plus de temps à s’y faire, un peu trouillarde pour se déplacer car elle n’a pas le permis. Elle va le passer avec une drôle de nana qui profite de son boulot de monitrice pour charrier des gros sacs de linge qu’elle doit repasser le soir chez elle et rapporter ensuite à qui de droit. C’est pendant une de ces haltes que l’héroïne trouve un gun dans la boîte à gant de la voiture et ne sait plus comment le remettre en place…
D’autres nouvelles racontent une grosse fiesta pour cause de réussite au bac avec la permission de crier de la part des parents. Un veuf qui durant cinq ans n’a jamais réussi à effacer la voix de sa femme sur le répondeur, ce qui met tout le monde mal à l’aise, et l’idée de sa fille pour l’exhorter à le faire. Un enregistrement de voix très diverses dans le studio de deux sœurs maniaques des tessitures qui castent à tour de bras toutes les voix qu’elles peuvent. Les retrouvailles de deux copines dont l’une, qui bosse maintenant à la radio, a perdu « sa voix de chiotte » pour une autre voix plus consensuelle…
Tout ça est bien agréable à lire même si je ne suis pas convaincue à cent pour cent du format des récits.

Canoés par Maylis de Kerangal, 2021 aux éditions Verticales. 170 pages, 16,50 €

Texte © dominique cozette

Mon mari

Je ne vais pas vous parler du mien, de mari,  mais de celui que Maud Ventura décrit dans ce livre au titre éponyme. Jadis, j’avais commis « ma femme », fièrement publié chez Grasset, où je débinais, en tant que mari, les exigences d’icelle qui voulait un chien, puis un bébé, puis travailler etc.
Ici, ce n’est pas du tout ça : cette narratrice de femme est tellement amoureuse de son mari qu’elle est tétanisée par le fait qu’il ne semble l’aimer autant qu’elle. Si elle lui prend la main en regardant la télé, il la lui retire cinq minutes plus tard. Quand il rentre du boulot, il ne l’embrasse pas à pleine bouche. Il ne lui offre aucun cadeau matériel (qu’elle pourrait garder) mais des séjours à Venise, des voyages etc. Quand ils ont fait l’amour, il lui tourne le dos et s’endort aussitôt. Bref, elle a un mari parfait qui gagne très bien sa vie, qui l’a épousée malgré son niveau social modeste, qui s’occupe parfaitement des enfants et des fêtes d’anniversaires de ceux-ci, qui leur fait des gâteaux, qui est fidèle même s’il dévore d’autres femmes des yeux, qui est beau. Ils ont une très belle maison et des amis formidables mais… elle n’est pas si heureuse qu’on le croit.
D’ailleurs, à chaque fois que son mari commet une faute, elle le note dans son carnet et lui attribue une peine, genre elle lui cache son portefeuille ou ses clés de voiture, ne l’embrasse pas pendant trois jours etc… Le meilleur de l’histoire, c’est qu’elle le trompe. Non qu’elle ait particulièrement envie d’un autre homme, quoique ça change, mais à chaque fois, son mari lui fait l’amour comme s’il flairait un danger.
Bon. J’entends partout dire que c’est roman hilarant. Non, pas vraiment. Il est même parfois répétitif et nous ramène dans les années cinquante aux USA où les femmes devaient être  parfaites, soignées, avec la bonne couleur de cheveux, la robe qu’il faut, le maquillage adéquat. Au second degré, c’est assez drôle surtout que… l’épilogue est totalement inattendu : c’est la vraie trouvaille du livre. C’est un premier roman, tout est pardonnable !

Mon mari de Maud Ventura, 2021 aux éditions de l’Iconoclaste. 360 pages, 19 €

Texte © dominique cozette

 

La fille qu'on appelle…

… drôle de titre, me disais-je. La fille qu’on appelle. Mais quoi ? Ça veut dire quoi ? Hé bien, c’est la traduction littérale de call girl. C’est le dernier opus de l’excellent Tanguy Viel dont javais adoré deux livres, La Disparition de Jim Sullivan et Article 353 du code pénal. Ici, il s’agit de Laura, très jolie fille qui avait été débauchée à la sortie du lycée à seize pour faire mannequin. Et un peu plus. Elle a posé pour de la lingerie sur tous les abribus de toutes les villes de France, dont la sienne, bretonne, où elle revient. Elle a vingt ans, pas de travail.
Son père Max le Corre, fut un boxeur gagnant, on dit qu’à son âge, il va remonter sur le ring et massacrer son jeune adversaire. On dit ça. Lui est présentement chauffeur de Quentin le Bars, monsieur le maire. Alors, il va lui demander de donner un coup de pouce à sa fille. Ça tombe bien, l’ami du maire n’est autre que le directeur du casino, grâce au maire d’ailleurs. Alors cet homme, toujours en costard blanc, va héberger Laura et se trouve dans l’obligation de lui fournir un travail. Quel travail ? Hé bien pousser les clients à boire du champagne.
Alors Laura s’installe dans sa studette avec les autres filles. Le maire, conduit par le chauffeur Max, le propre père qui ne sait rien de ça, vient aux nouvelles. Et ce n’est pas que par pure gentillesse. La fille est belle, elle a posé à moitié nue, et lui, c’est un homme, il a des désirs, des besoins comme tous les hommes. Lorsqu’il pose sa main sur sa cuisse, elle sait que c’est cuit. Cependant, elle ne dit rien.
Pourquoi n’avez-vous pas porté plainte contre lui demande le flic qui prend sa déposition. Elle lui répond que c’est contre elle-même qu’elle aurait dû porter plainte. Car le récit qu’on nous fait a lieu au commissariat de la ville, et on ne sait pas de quoi il est question, au début. On s’avance précautionneusement dans l’affaire qui se poursuit, le maire qui devient ministre des affaires maritimes et Laure qui croit que l’emprise n’est pas pour autant levée, qu’elle doit rester à sa disposition. C’est même elle qui s’y doit mettre à sa disposition.
Evidemment, tout ça va nous faire penser au consentement et à toutes les affaires qui y sont rattachées. Y a-t-il eu vraiment viol ? Elle-même est-elle si blanche que ça ? N’a t-elle pas cherché une aventure, après tout ? Les flics tâchent d’éclaircir au mieux les faits mais rien n’est assez précis, et d’ailleurs, de quoi accuse t-elle réellement cet homme puissant, passé au gouvernement, apprécié de ses anciens administrés…
Comme d’habitude chez cet écrivain, ce livre renvoie à une cause qu’il aime défendre, à savoir l’injustice sociale, la lutte désespérée des petits contre les dérives de la toute-puissance.
Ce n’est donc pas vraiment une histoire nouvelle. Le nouveau, c’est la façon que Tanguy Viel nous la raconte, dans un style très sophistiqué, il brode les mots, il tricote les phrases, il sollicite notre curiosité en enjolivant la façon d’exprimer, il attise notre consentement à caresser notre intelligence dans le sens du poil, à titiller notre amour de la chose stylée, bref, il nous distribue du plaisir à chaque sentence sans jamais sacrifier à la facilité. Cette façon de nous traiter en amoureux de la langue, c’est tellement appréciable et tellement jouissif !

La fille qu’on appelle de Tanguy Viel. 2021 aux Editions de Minuit. 174 pages, 16 €.

Texte © dominique cozette

 

Alfreido Marceneiro in Foody Love

C’est un immense chanteur de fado qui, dit-on, a contribué à créer le genre. Immense. Il est né à Lisbonne en février 1891, (au dix-neuvième siècle !) et est mort à Lisbonne en juin 1982, à 91 ans donc. Cet artiste dont le chant fait pleurer, j’ai eu l’immense privilège de le voir chanter dans une toute petite boîte à fado du côté de Cascais ou Estoril, un 14 mai 1973. Je n’oublie pas car c’était mon anniversaire et que je l’aimais déjà depuis quelques, on avait six ou sept albums de lui grâce à la belle-famille portugaise de mon premier mari. C’est un bonhomme impressionnant, ça m’a fait le même effet que quand j’ai vu Brassens en vrai, une présence extraordinaire, une voix déchirante, une aura impressionnante. Il était accompagné de jeunes gens qui prenaient soin de lui car il était fatigué, il avait quand même 82 ans, mais, en insistant un peu avec mon portugais de cuisine, j’ai réussi à le convaincre de m’offrir cinq ou six fados. Quel émoi ! Quel honneur, quel souvenir inoubliable !
Pourquoi est-ce que je parle de lui, aujourd’hui ? Parce qu’en regardant une formidable petite série espagnole, Foodie Love, que je vous conseille fortement, qu’entends-je lors du cinquième épisode qui se passe dans un restaurant classieux aux recettes hyper-sophistiquées et terriblement subtiles (on en bave) servies en bouchées ou mini assiettes ? La voix de mon fadiste ! Je n’en revenais pas ! Qui le connaît, à part justement les connaisseurs, les Portugais plus très jeunes et quelques autres ? Et sa voix rocailleuse comme du Waits qui vient illustrer la séquence où les héros vont peut-être enfin s’avouer qu’ils sont amoureux, ça me laisse … sans voix. C’est dingue. Enfin, je trouve.
Vous pouvez et même devez écouter Alfreido Marceneiro ici (en concert), vous comprendrez l’amour que tout un peuple lui a voué.

Pour en revenir à la série Foodie Love (lien ici) , accessible en replay sur Arte, il raconte, en épisodes de 30 minutes et comme son nom l’indique, la rencontre à Barcelone de deux trentenaires cultivés qui ont pour points communs un certain appétit pour la bonne bouffe, les cocktails, les mets japonais mais aussi leurs secrètes blessures qui freinent leurs violentes pulsions à se jeter l’un sur l’autre. Ce n’est pas mièvre, au contraire, c’est drôle, pétillant, plein d’esprit, de finesse… Le désir affleure mais « s’enfuit de peur qu’il ne se sauve », comme chantait Jane, englouti par des considérations intérieures vite chassées par la remise à niveau de leur histoire d’amour qui « menace de naître » et de les rendre heureux. Il me reste encore deux épisodes mais je peux vous dire qu’une scène des plus torrides ne nous cache rien des possibilités d’accord entre deux corps en fusion. Hot. Les play lists sont aussi appréciables.

Texte © dominique cozette

La cigale du huitième jour

La cigale du huitième jour de Mitsuyo Kakuta, une autrice japonaise, démarre sur les chapeaux de roues avec le rapt d’un bébé de six mois par une jeune femme qui considère comme légitime que l’enfant lui revienne. Lui revienne ? On apprendra plus tard pourquoi. Toujours est-il que cet acte non prémédité, sans préparation, fait d’elle une fugitive qui va devoir se démener pour trouver des abris, toujours sommaires, pour prendre soin du bébé qu’elle tente de rendre heureux, et qui fera des rencontres forcément hasardeuses et pas forcément heureuses, mais l’essentiel est qu’elle puisse rester avec l’enfant. Elle se réfugiera un peu n’importe où, principalement dans une secte de femmes où on la dépersonnalise, où les nouvelles de l’extérieur sont prohibées, où elle ne sait si on évoque l’enlèvement ou non, si elle est recherchée, si l’affaire a fait grand bruit.
Puis, toujours obligée de se cacher, elle tentera une nouvelle vie dans une petite île joyeuse et colorée, pleine d’oiseaux et de fleurs, pour le plus grand bonheur de la petite qui frôle maintenant les quatre ans. L’harmonie entre la mère de substitution et l’enfant est installée, la mère a trouvé une sorte de famille dans le petit village où elle peut enfin souffler, où rien ne peut défaire le lien qu’elle a construit dans cette existence tranquille, routinière et chaleureuse. Ce bonheur peut-il durer ? On se doute bien que non…
Vingt ans plus tard, c’est la fillette devenue femme, qui s’exprime. Elle ne veut tout d’abord jamais se souvenir du passé fait de fuite subites et de déracinements perpétuels mais, encouragée par une jeune femme qui l’a connue et a joué avec elle quand elle était toute petite, elle casse l’armure qui l’empêchait de progresser dans sa vie sans racines, ni références à de quelconques sentiments, ayant vécu par la suite dans une famille dysfonctionnelle, pratiquement sans tendresse.
Je ne voudrais pas dévoiler ce qui est arrivé, toutefois, le grand intérêt de ce roman est la confrontation entre ce qui a été vécu, le souvenir qu’on en a gardé ou pas, le rôle de la mémoire sélective dans la formation de l’être,  l’importance de l’amour maternel tellement essentiel dans la construction harmonieuse du psyché, et le poids du regard social qui fera de vous une victime ou une mauvaise personne.
Dans ce livre, les faits sont décortiqués au plus près de la réalité, les questions que se pose la fausse mère, souvent sans réponses, nous renvoient aux inquiétudes primaires de la condition humaine, aux forces de l’instinct de survie, aux réactions animales quand il faut sauver son petit. Le drame que vit cette jeune femme remplie d’amour est poignant et bien que son acte est absolument immoral, on est amené à prendre fait et cause pour elle en dépit de tout bon sens. Malgré ce court billet (pas très bien rédigé eu égard à la force du livre), c’est un long roman plein de rebondissements, un road-trip parfois époustouflant et qui nous prend au dépourvu avec, en deuxième partie, une séquence explicative suivi du cheminement psychologique de la jeune héroïne. Une très belle histoire.

La cigale du huitième jour de Mitsuyo Kakuta, 2015. Aux éditions Actes Sud, traduit par Isabelle Sakaï. 352 pages, 22,80 €.

Texte © dominique cozette

Les Fessebouqueries #556

Drôle de semaine où Christo et Jeanne-Claude (la femme toujours cachée derrière le grand homme), décédé depuis l’an dernier, a emballé un homme mort depuis bien plus longtemps en Algérie, où un immense chanteur s’est retrouvé sur une moto en haut d’un mât, impossible de l’en déloger alors plein d’autres chanteurs ont chanté à sa place, où un chef d’état français a interdit le port du slip kangourou suite à un soufflet à base de  gros sous marins, alors pour faire le malin, il se venge sur les petits zoziaux comme on fait en Afghanistan sous prétexte que ça chante et que c’est libre, mais le pire du pire, c’est ce type qui a décidé d’être premier dans les médias, frustré d’avoir toujours été dernier à cause de son nom en Z, mais non, je ne parle pas de Zorro, voilà, voilà. Bon week-end néanmoins, on ne sait pas ce que nous réserve la nouvelle semaine qui commence par la fête aux Mimile. Ou le jour du jeûne en Suisse…

– CC : Je ne sais pas quoi penser d’un mec, président de la République, dont une partie du projet pour la France consiste à buter des p’tits oiseaux.
– CEMT : Les oiseaux ne votent pas, les chasseurs si.
– KT : Y a quand même un paquet de bourrins, qui pensent que voter pour un type dont le projet le plus ambitieux se résume à interdire Mohamed comme prénom, va rendre meilleure leur vie de merde.
– OM : Vends Harley-Davidson, 1745 cm3, bon état général, pneus neufs, à voir Esplanade Johnny, Bercy. Infos en DM.
– MC : Ptdr, donc y’a un gars qui a été payé pour mettre de la colle sur une moto.
– VS : Du coup Hidalgo elle participe à la primaire de la droite ou pas ?
– CEMT : Emmanuel Macron : « Ecoutez, les sportifs handicapés, vous êtes bien gentils, mais quand on joue la Marseillaise, vous pourriez au moins vous lever, c’est un minimum ! »
– PA : Je pense que si on dit aux cons que leur cerveau est une sorte d’application gratuite, ils commenceront à l’utiliser.
– ED :  Si l’emballage de l’Arc de Triomphe a le même système d’ouverture facile qu’un sachet de gruyère râpé alors on est pas près de revoir le monument.
– OVH : Jack Lang a été nommé directeur de l’IMA pour la 3e fois. Il ne pourrait pas nommer Jean Lassalle pour qu’on bouffe du foie gras et du cassoulet à la place des (délicieux) mezzés de Noura ?
– JPT : Tout fier de se prénommer Eric, Zemmour souhaite que tout le monde porte un prénom français. Et le nom, Eric ? Parce que Zemmour, ça sent la babouche, à mon avis. On continue dans cette direction ?
– JT : Vous critiquez Zemmour mais on aimerait bien savoir ce que vous seriez devenus si vous étiez moches et con.
– GB : On débat encore de l’uniforme à l’Ecole. La peine de mort est remise en question. Antoine Waechter est candidat à la présidentielle. Dites-moi que ce pays a progressé.
– DVR : Il semblerait qu’annuler un contrat à 56 milliards pour des sous-marins est plus facile qu’annuler un abonnement à France loisirs.
– NMB : Cause annulation de dernière minute, vends douze sous-marins neufs, première main, attention le volant est à droite. Faire offre sur http://sous-marins.promotion.defense.gouv.fr
– KF : Je vous offre cette analyse politique entendue dans une file d’attente parisienne : « Benoît Hamon, il a des supers idées mais c’est des idées de podcast, quoi. »
– JB : Je me demande pour quel candidat unique parmi tous les candidats uniques de la gauche je vais voter au premier tour des présidentielles, et contre quel candidat de droite de vais devoir m’abstenir au second tour.
– ED : Fermement décidé à ne pas rester à la traîne dans la course pour abîmer une nature jusqu’ici un peu trop préservée, le gouvernement veut ré-autoriser des pratiques de chasses traditionnelles jugées illégales par le Conseil d’État. L’allocation de rentrée des chasseurs, j’imagine.
– RP : Hors de question de laisser l’Australie s’en sortir comme ça. Présentement à la Fnac de Lisieux où je remplace tous les albums de Kylie Minogue par ceux de Nolwenn Leroy.
– BG : Et Benala alors, il a ramené le coffre, on lui a posé la question ? On sait qui l’a pris, toussatoussa ? J’ai pas suivi
– OK : J’ai une bouteille de vin australien. Du coup j’hésite entre la vider dans l’évier ou la servir avec une pizza à l’ananas.
– RP : Il faut absolument soutenir l’ouverture des salles de shoot à Paris afin que les footballeurs puissent s’entraîner, m’enfin !
– JT : Envie d’arrêter de payer la cantine pour que les flics ramènent mon fils à la maison. Trop la flemme d’aller le chercher à l’école.
– GB : « En représailles à la rupture du contrat des sous-marins, Paris annule une soirée de gala à Washington ». Intimidé par tant d’audace, Washington vient d’annuler le contrat avec l’Australie. Nous restitue la Louisiane. Nous offre le Grand Canyon, la Statue de la Liberté. Et la Californie en time-share.
– NP : Bouteflika, on a tous vu que ça fait des années qu’il est mort, on ne l’annonce qu’aujourd’hui c’est tout.
– GD :  Barlons franc : basque et rhube, c’est la berde.
– BR : Depuis qu’Éric Zemmour ne parle plus tout, le monde parle d’Éric Zemmour
– BI : Un adulte, c’est un enfant avec des emmerdes.
– JT : N’empêche que si ce vaccin tue vraiment les gens, il ne va rester que des abrutis.
– JB : J’ai l’impression qu’aujourd’hui, dans ce pays, on ne peut plus ne plus rien dire.
– CC : En terme de fatigue, vous êtes plutôt proche du comptable de Balkany, de l’avocat d’Eric Zemmour ou du coiffeur d’André Agassi ?

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RAPPEL : Je collecte au long de la semaine les posts FB et les twitts d’actu qui m’ont fait rire. Les initiales sont celles des auteurs, ou les premières lettres de leur pseudo. Illustration ou montage d’après photo web © dominique cozette. On peut liker, on peut partager, on peut s’abonner, on peut commenter, on peut faire un tour sur mon site, mon blog, mon Insta. Merci d’avance.

Les Fessebouqueries #555

Plein d’excuses pour ceux qui zozotent et qui zézaient, mais cinq-cent-cinquante-cinq, c’est insensé cette allitération ! Cependant, ce n’est pas le propos de la semaine écoulée qui a vu la disparition d’un homme apprécié de tous et qui laissera un grand trou, je parle de Benoît Hamon, et vous, vous pensiez à Mikis Théodorakis. Hélas remplacés dans nos medias, un clou chassant l’autre, par la remontadebourd vs les zemmouroïdes. Ça se soigne. Par le vaccin, et s’il faut aller à la Pataterie, je crois qu’ils iront tous se faire piquer. Une qui fait le buzz parce que oh la vilaine, comme elle a mal géré tout ça, cette ministre, elle va voir ce que les méchants talibans de la justice vont lui infliger ! Mais le pire, c’est cette conspiration qui tendrait à nous faire croire que Bébel est mort. En plus, l’allonger avec les Invalides ! On nous prend vraiment pour des guignolos !  Ça nous apprendra à écouter les news plutôt que de faire des câlins à nos chères amours ! Allez, tchin et des bisous respectueux…

– PE : Paraît qu’Alain Delon, aux Invalides, a demandé à ce qu’on l’appelle désormais « Dedel ».
– OR : Nous rappelons à notre aimable lectorat que le 11 septembre devrait marquer la fin des hommages à Jean-Paul Belmondo.
– NMB : Je viens de voir les images du cercueil quittant les Invalides sur la musique du chien qui court dans un champ de blé à coté d’un rabbin, c’est très émouvant.
– OR : L’Histoire retiendra du premier quinquennat de Macron qu’il a enterré Johnny, Belmondo et la réforme des retraites.
– ES : Montebourg sera-t-il le président des ruches ?
– MK : Après « Tournez manège », nouveau jeu télévisé pour une droite chatouillée à l’extrême : « A nos Zemmour » !
– VS : Rappelez-vous que c’est Macron et son budget fleurs à l’Élysée de 600 000 € et la rénovation de son bureau de 900 000 € en 2020 qui nous explique que rénover les écoles marseillaises, n’est pas une question d’argent.
– MA : Quand un apéro commence par « On peut dire ce qu’on veut sur Zemmour MAIS… » bah t’es contente d’avoir mis une 2ème bouteille de blanc au frais.
– OA : Plutôt que les trains, ce sont les bibliothèques et les musées que j’aurais rendu gratuits pour les policiers.
– DC : Belmondo aux Invalides, c’est un oxymore, non ?
– OB : Exclusif : Un people aurait rendu hommage à Belmondo sans montrer sa photo avec lui. Plus d’informations à venir.
– PA : Vous inquiétez pas pour Belmondo, je l’ai vu mourir dans beaucoup de films, il revient toujours.
– LP : Imagine : t’es Dieu et tu vois débarquer un mec qui a plus de charisme que toi.
– OM : Ok donc le Ministre accusé d’avoir monnayé sexuellement ses faveurs à une femme menace une autre femme de dévoiler les messages qu’elle lui envoyait pour obtenir une faveur… Osé.
– VO : Je serais curieuse de savoir ce que font les hommes des précieuses secondes qu’ils gagnent en ne fermant jamais les tiroirs ou les portes des placards…
– OR : Le ministère de la culture du Canada vient de détruire tous les instruments de musique jugés offensants pour les natives et le gouvernement afghan a brûlé 5000 albums de BD incompatibles avec la Charia. À moins que ce soit le contraire…
– PI : Je ne sais pas vraiment quoi penser des gens qui se battent pour leur liberté, alors que le seul moment de leur journée où ils prennent une décision sans entrave, c’est sur le choix du programme télé quand les enfants sont couchés.
– ES : C’est le moment de relire le chef d’œuvre d’Albert Cohen, « Bébel du Seigneur ».
– RR : Pendant 5 minutes j’ai cru que tout le monde me regardait sur le quai du métro à cause de mon éblouissante beauté, alors que j’avais juste oublié de mettre mon masque.
– NMB : Depuis ma deuxième dose de vaccin, j’ai tous les magnets du frigo collés à l’épaule, j’en profite pour vous annoncer qu’il me manque le Cantal, l’Ardèche et le Haut-Rhin pour finir ma carte de France Père Dodu, si ça vous dit de faire des échanges.
– RP : Benoît Hamon annonce qu’il quitte la vie politique. Une semaine de deuil décrétée à Sciences Po
– SH : Avec autant de publicité, La Pataterie va attirer le gratin.
– PA : Il suffit de voir comment les gens se comportent devant un buffet pour imaginer le bordel que ça va être quand les ressources naturelles vont manquer !
– BR : Je ne comprends pas pourquoi Buzyn est mise en examen. Depuis quand les lois s’appliquent-elles aux ministres ?
– FQ : Je sais que Bébel aimait les chiens, mais de là à jouer la musique de Royal Canin pour lui rendre hommage, c’est abusé je trouve.
– BR : Est-ce que le discours aux Invalides sera décompté du temps de parole du candidat Macron ?
– OVH : Rendre hommage à Mikis Theodorakis me paraît la moindre des choses, mais au bout d’un moment, que c’est chiant. Vive Mozart.
– JB : Suite à l’allocation de rentrée scolaire, mes enfants partent désormais à l’école avec chacun un écran plat dans leur cartable : bonjour le poids des sacs ! Merci le gouvernement
– CC : C’est scandaleux, on me dit que mon livre est une resucée de Rebecca alors que c’est complètement une resucée de Barbe-Bleue.
– MK : La contraception gratuite pour les femmes jusqu’à 25 ans, annonce Véran. Pour faire passer quelle pilule ?
– OR : À Kaboul les étudiantes à la fac pourront reprendre les cours mais en burqa dans des salles non mixtes. Évidemment, celles qui profiteront de cette situation pour tricher aux examens seront lapidées.
– NMB : Quand on me demande pourquoi j’ai un trou de 11 mois consécutifs dans mon CV, j’aime bien répondre que j’étais juste en train de changer ma housse de couette.
– LP : J’ai compris de quel espèce est l’oiseau de Twitter : c’est un pigeon, parce qu’il chie sur tout le monde.
– CEMT : – Agnès Buzyn vient d’être mise en examen… – Ah bon, elle veut revenir au gouvernement ?
– RP : Un cousin: 26 ans, plutôt sportif, aucune comorbidité. Deuxième injection de Pfizer il y a trois jours. Hier, on l’a surpris devant le débat des candidats à la primaire écologiste…

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Les guerres intérieures de Valérie Tong Cuong

Le titre, comme l’image sur la jaquette du poche qui ne correspond à aucun personnage, ne dit pas grand  chose sur le sujet du livre Les Guerres Intérieures de Valérie Tong Cuong sauf qu’il se passe quelque chose d’affreux dans la tête de quelqu’un. Dans celle du héros, acteur d’une petite cinquantaine, vaguement à la ramasse mais invité un beau jour à se rendre d’urgence au rendez-vous d’un immense réalisateur. L’espoir insensé d’une consécration tant attendue.
Passant par chez lui  pour se changer, il prête une attention toute relative au boucan du dessus, une bagarre, des coups, un cri. Il banalise pour ne pas avoir à s’en mêler et rater son rendez-vous. Mais plus tard, il apprendra par la police qui l’interroge en tant que voisin que le jeune étudiant du dessus a été sauvagement agressé et transféré à l’hôpital en urgence, dans le coma.
Les guerres intérieures vont alors commencer dans sa tête, aurait-il dû ou pu intervenir, cela aurait-il changé quelque chose ? S’est-il comporté comme un lâche ?
Et elles vont devenir insupportables lorsque la femme qu’il rencontre, un an plus tard et dont il tombe amoureux, s’avère être la mère du jeune homme. Elle lui raconte alors le calvaire de son fils, un syndrome post-traumatique très lourd puisqu’il ne se souvient de rien, ne sait pas pourquoi il a été violenté, ni  par qui, ni pourquoi cette personne ne recommencerait pas. Sa vie est détruite.
C’est un cas de conscience qui va se jouer pour cet homme qui n’a jamais avoué son rôle de témoin, surtout pas  à la police, mais dont un élément inattendu va le mettre au pied du mur. Il va devoir faire un choix douloureux : tout révéler et perdre l’amour de la femme et l’amitié du garçon ou rester muet à jamais avec un immense sentiment de culpabilité qui le détruira à petit feu. Remords, regrets, lâcheté, courage sont les véritables héros de ce texte très fort.
Oui, c’est un mélodrame mais mené avec l’habileté que l’on aime chez Valérie Tong Cuong qui sait dérouler ses romans en ménageant un suspens incroyable.

Les Guerres Intérieures de Valérie Tong Cuong. 2019. Editions du Livre de Poche. 236 pages, 7,40 €.

Texte © dominique cozette

La mélancolie de celui qui vise juste

La mélancolie de celui qui vise juste est un roman très original de Lewis Nordan, né en 1939 dans le Mississipi et mort en 2012 dans l’Ohio. Il est édité par Monsieur Toussaint l’Ouverture, une maison d’édition qui soigne ses publications comme nul autre éditeur, avec des couvertures magnifiques et des commentaires originaux. Celle-ci est toilée. Je reçois ses newsletters et ça m’a donné envie de ce livre. Et comme ça se passe dans les bayous, j’ai aussi pensé à l’ambiance du film de Tavernier Dans la brume électrique, inspiré du roman Dans la brume électrique avec les morts confédérés, super bouquin de James Lee Burke. C’est juste pour l’ambiance.
Dans La mélancolie de celui qui vise juste, le héros principal se nomme Hydro, comme hydrocéphale car le pauvre, il a une grosse tête mal faite. Mais c’est un bon petit, chéri par son père, pêcheur dans le bayou, qui lui prépare chaque jour des tartes aux pêches qu’il dégustera dans la boutique-pompe à essence qu’il garde, c’est son job, en compagnie d’un petit gars à qui il refile des piles de BD qu’il lit dans l’arrière boutique.
Un jour, deux punks gothiques braquent la boutique. Mal leur en prend car ils vont se retrouver avec une balle dans la tête. Est-ce Morgan, l’as de la gâchette qui a joué à Guillaume Tell l’heure d’avant ? Le petit a tout vu, il a même vu pire. Mais le dira t-il ? Dans ce bled qui s’appelle Attrape-Flèche, au sein d’une végétation luxuriante dans laquelle s’ébattent un tas de bêtes exotiques —  il y a même des dauphins qui dansent dans le bayou —  défilent des personnages tous plus pittoresques les uns que les autres : le docteur obèse, père du gamin qui ne lui parle jamais, sa jolie femme complètement alcoolique qui s’envoie en l’air avec Morgan, le thanatopracteur alias le Prince des Ténèbres fondu de théâtre, le shériff qui ne ferme jamais la porte de sa prison. Ou les deux gosses du médecin qui partent sous un déluge en pleine nuit sauver des canaris sauvages de la noyade (très joli passage).
C’est une sorte de blues aux accents poétiques que nous déroule l’auteur avec ses portraits fins, inattendus et drôlatiques. Hydro, au cœur du récit, nous touche infiniment, toujours à la recherche de sa mère perdue, jamais une mauvaise pensée mais parfois des gestes désespérés.
Un roman original, attachant, qui nous emmène dans un petit paradis moite, pas forcément rose, où la sueur coule souvent, et les larmes parfois.

La mélancolie de celui qui vise juste de Lewis Nordan 1995 sous le titre The Sharpshooter blues. Edité en 2021 chez Monsieur Toussaint l’Ouverture, traduit par Marie-Odile Fortier Masek. 288 pages, 19 €.

Texte © dominique cozette

Les Fessebouqueries #554

C’est pas de la tarte aux figues, ce retour aux Fessebouqueries avec ces zigs qui sont pour ou contre le vacherin et ceux qui, bien que vachinés, sont contre le passe-montagne. Quel slalom pour repérer ceusses qui ont gardé leur humour et en usent tout cru. Mais ne nous plaignons pas, d’autres sujets prêtent à rire, les Zemmon et les Mélenchour, les Pécron et les Macresse, les Le Pan et les taliben… La Vals à mille temps continue à derviche-tourner, Retailleau se taille, Joséphine Baker va filer la banane aux pauvres grands disparus gisant au Panthéon, et la cité fossé-haine vient de subir l’invasion des parigots tête de veaux. S’en remettra-t-elle ? Comme le disait Cioran, ce joyeux luron, « Si Napoléon avait occupé l’Allemagne avec des Marseillais, la face du monde eût été tout autre. ». Sur ce, passez un super dimanche à bisouter les vôtres, sans excès bien sûr.

– OM : La petite larme quand ma femme est arrivée avec un test de grossesse et m’a dit avec de la buée dans les yeux, « chéri, tu vas avoir un écran plat… ».
– IB : Grand Remplacement : oui, il existe un processus, délibéré, de substitution de Marine le Pen par Eric Zemmour.
– FT : Donc, si je suis le jugement éclairé des politologues de Twitter, Mélenchon serait à la fois Franc-Maçon et antisémite, islamo-gauchiste tout en étant sur la ligne de Le Pen, et en plus il est agressif, surtout quand il sourit. J’ai bon?
– CEMT : Emmanuel Macron : « Ecoutez, je ne sais plus si je me suis fait vacciner le 31 mai ou le 13 juillet, tout ce que je sais c’est que c’est un jour où Blanquer a dit une connerie, donc ça peut être n’importe quel jour. »
– OM :  « Bruno Retailleau annonce qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle 2022 » Le beau-frère de la cousine du mari de la meilleure amie de ma voisine non plus au cas où ça intéresse quelqu’un…
–  RR : Ce sont toujours des hommes qui ont eu à choisir quelles femmes seraient dignes d’entrer au Panthéon…
– OK : Si ça se trouve, les ovnis, c’est juste des milliardaires des autres planètes.
– RB : Macron veut gérer Kaboul et Bagdad. Pourquoi pas les quartiers Nord de Marseille !!!
– CEMT : Emmanuel Macron : « Oui, on discute avec les talibans, globalement c’est plus reposant qu’avec les antivax. »
– BR : Grâce aux panneaux d’Annie Dingo, le virus a fait demi-tour aux portes de Paris.
– RO : Attention ! Le variant « mu » se transmet par le pet, qu’on appelle le PMU.
– AP : Emmanuel Macron va passer 3 jours à Marseille…c’est plus que Jean-Luc Mélenchon depuis son élection à la 4ème circonscription.
– GB : Et soudain le pays tout entier découvrit stupéfait que ce gouvernement était doté d’un ministère de la ville et d’une vraie personne qui en assume la charge. (Nadia Hai, ministre de la Ville.)
– NMB : L’avenir appartient à ceux qui ont oublié de remplir le bol de croquettes des chats avant d’aller se coucher.
– PA : Avant de te moquer de ta mère qui galère avec son smartphone, rappelle-toi qu’un jour, elle a dû t’apprendre à te servir d’une cuillère !
– RV : Obligé d’appeler des parents dès ce soir : la moitié des élèves n’avaient pas apporté leur écran plat. L’année va être longue.
– BI : Je viens de comprendre comment ça marche ici :  le matin on parle du café, le dimanche on parle du lundi, et le reste du temps on s’insulte.
– AV : C’est vrai qu’on dirait que Macron fait campagne pour être maire de Marseille. Vues les propositions, il a l’air de connaître la ville par cœur.
– BLM : Comme personne n’ose s’y coller je vais le faire. ON S’EN BRANLE DE VOS GOSSES !
– OK : Grâce à l’allocation de rentrée scolaire, les enfants pourront apprendre que la Terre est ronde et l’écran plat.
– LP : Les Parisiens sont contents, ils peuvent désormais rouler à 30 kmh alors qu’avant ils roulaient à 10 kmh.
– JT : Si tu n’as pas un écran plat à 3 ans, tu as raté ta vie.
– CC : J’ai proposé à mon fils qui fait son entrée en 5ème de l’accompagner au collège, il m’a regardé comme si j’étais une psychopathe, avant de s’enfuir en ricanant alors que je lui rappelais qu’on m’avait ouvert le ventre à la tronçonneuse pour lui permettre de venir au monde.
– CEMT : Emmanuel Macron : « Et ce que je voudrais dire ici à Marseille aux délinquants, c’est qu’ils peuvent se réinsérer dans la société, la preuve moi j’en ai pris plusieurs dans mon gouvernement. »
– NP : Le gouvernement a tellement peur des syndicats de police que s’ils demandaient que Brigitte Macron descende les Champs Élysées à poil avec des fleurs dans le cul, c’est Darmanin qui choisirait les fleurs et Emmanuel Macron qui prendrait les photos.
– DC : Voilà une campagne présidentielle qui commence bien, dans la joie et la Pécresse !
– ES : Est-ce que le variant Mu mue ?
– OB : La liberté des uns s’arrête là où commence la connerie.
– BI : Si on rouvrait les bordels, j’irais faire des passes sanitaires.
– ID : Le boulanger me dit « Un 69 ». Je dis oui avec plaisir. J’ai ensuite compris que c’était le prix du pain.1.69€.
– CEMT : Gérald Darmanin : « Les trajets SNCF seront gratuits pour les policiers, les trains devront s’arrêter devant leur maison, on leur déroulera le tapis rouge et des femmes nues viendront leur souhaiter la bienvenue, c’est bien le minimum. »
– GB : Je sais combien vous trépignez d’impatience avec votre billet TGV non remboursable à 100 € d’être assis à côté d’un voyageur non vacciné portant une arme à la ceinture et qui voyage gratis.
– PI : Puisqu’on est dans le naming, Mu c’est sympa mais j’aimerais vraiment qu’à l’avenir un des variants s’appelle Manuel Valls.
– BI : Quand une cougar prend sa retraite, elle fait un pot de guépard ?
– JB : Parmi les grandes catastrophes qui détruisent chaque jour notre planète et nos sociétés, je trouve qu’on néglige trop souvent le mocassin à gland.
– MM : Je dédie une pensée à tous ces mômes qui devront raconter dans une rédaction qu’ils se sont fait chier tout l’été dans le hall de leur immeuble, ainsi qu’à ceux qui s’inventeront des vacances idéales.
– PA : Ce matin je suis allé aux toilettes sans mon smart phone. Il y a 124 carreaux dans ma salle de bains.

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RAPPEL : Je collecte au long de la semaine les posts FB et les twitts d’actu qui m’ont fait rire. Les initiales sont celles des auteurs, ou les premières lettres de leur pseudo. Illustration ou montage d’après photo web © dominique cozette. On peut liker, on peut partager, on peut s’abonner, on peut commenter, on peut faire un tour sur mon site, mon blog, mon Insta. Merci d’avance.

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