Nique vos grands-mères, bande de p'tits cons !


Voici l’image déplorable de la  grand-mère actuelle qu’ont les jeunistes au cerveau vitrifié. Moi qui en suis une et pas qu’un peu, je m’indigne.  Ce qu’on nous montre n’est même pas  en cauchemar le décor de nos mères  — qui elles vivaient parmi les meubles en teck à coins arrondis et les cuisines en formica qu’on s’arrache aux brocantes du boulevard Voltaire —  et même pas celui de nos propres grands-mères, du rustique chêne massif mâtiné Louis Philippe. C’est un décor d’arrière grand-mère Deschiens. Cf  la série scènes de ménage où Guéguette et Raymond vivent dans un intérieur étronique des années 50 ! Mais quelle caricature !
Mes chéris, les mémés du jour, moi donc, nous sommes de la générations Beatles, Rolling Stones et Charden, agnès b et point G, les tout premiers jeans qu’on enfilait au chausse-pied et qu’on raclait sur le sable des plages pour les user. On vivait vautrées sur les poufs, des tapis-touffe, à moitié à poil, on a lancé les seins nus et les mini ras-foufoune. Et plein d’autres choses rigolotes que vous vous êtes appropriées.
D’accord, on s’est embourgeoisées, on a acheté suédois, n’empêche qu’on a continué à faire les connes, on a gardé nos guitares et nos gants de boxe, on a cassé nos cloisons (oui, les nasales aussi parfois), on a éventuellement repeint en fluo les buffets Henri II de nos aïeules, mais on a filé tout ce qui moisissait dans le hangar des vieux à Emmaüs, les tableaux brodés au point de croix, les abat-jour parcheminés, les protège-canapés au crochet. Quant au papier peint, vous imaginez où on se l’est mis.
Quand je vois cette image pour suggérer « la grand-mère tellement rigolote qu’elle n’hésite pas à empoigner vaillamment une guitare pour épater sa petite-fille », je sors mon capodastre et ma pédale wah wah ! Je m’indigne, je m’étrangle de fureur, je vois rouge. Non, p’tits cons, ça c’est de la mémère mal décongelée. C’est pas nous. Nous, les vieux buffets sculptés avec assiettes debout, les Chesterfield en velours qui puent le vieux prout, les coussins à pompons râpés et les ouvrages de dames, on n’en a jamais eu. Et la vitrine !
Et cette robe des 3 Suisses « fantaisie » ! Et ces lorgnons  sec-soc ! Et ces pompes Pieds sensibles ! Moi je vous le dis, si votre mamie est comme ça, prenez-la sous votre bras et courrez vite en Suisse la faire euthanasier ! C’est un sévice à lui rendre !
Et toc !
Voilà pourquoi, chers petits (à moins que vous ne soyez de vieux schnocks au cerveau ramollo) les mamies de vous disent pas merci !

Texte © dominique cozette. Image d’Emmaüs.

 

Les Fessebouqueries #367

Quand le chat s’en va, les souris dansent. Quel chat, d’ailleurs ? Celui qu’on a dans la gorge et qu’on doit racler avec force grognements d’une élégance rare avant de commenter la semaine écoulée, ses blagues à 5 balles, ses échauffements climato-parlementaires, ses people à l’Elysée pas Matignon, et toutes les petites gnangnanteries qui traversent le fond de maillot quand celui de l’air est trop chaud pour permettre aux nœuds-rones de bien s’huiler. Rhââââ… rhâââââââ….rhâââââââ… non, il est encore là, le chat. Faisons comme si de rien n’été !
– JPT : Les Français demandent deux choses aux candidats à la présidentielle : des réformes et des économies. Et ils redoutent deux choses du candidat élu : des économies et des réformes.
– CD : Christophe Barbier 22h Place des Carmes. Il fait encore 30 degrés, il arrive avec son écharpe rouge sans laquelle on ne le reconnaîtrait pas.
– DC : C’est toujours les riches qui ont tout, comme l’impôt sur la fortune par ex. Je préconise donc l’impôt sur la pauvreté, y a pas de raison !
– JFR : A Dominique Cozette, je serai absent pendant deux semaines. Merci de bien vouloir suspendre les Fessebouqueries. Je sais, c’est légèrement prétentieux de ma part mais bon. Je suis abonné. J’y ai droit.
– LC : Ma femme vient de laisser traverser (sans faire exprès) Marion Maréchal Le Pen à la Trinité sur Mer. Je suis officiellement célibataire.
– CC : j’ai une tendresse particulière pour celles et ceux qui bouquinent sur la plage sans jamais se baigner, l’air de dire « dans un roman, l’eau est toujours bonne »
– OM : En plein mois de juillet, Macron va recevoir Rihanna et Bono. C’est plus un Président, c’est un Festival.
– RR : Vous avez remarqué que l’anagramme de « Neymar au PSG » est « on en a rien à foutre » ?
– EG : Augmentation de 5€ : minable on va faire quoi avec 5€ ? Baisse de 5€ : scandaleux on va vivre comment maintenant ?
– NA : Macron penserait à Neymar pour régler le problème de la dette Française.
– MB : Au sujet les 5 € des APL….
Si on augmentait de 5€, on dirait « mais il se foutent de notre gueule, c’est que dalle ! »
 Mais là….on baisse de 5€ et ça devient « énoooorme ! »
– HL : Ma femme simule très bien l’absence d’orgasme. (Mais je ne suis pas dupe)
– RU : S’approcher doucement d’une cliente les mains dans le dos et lui glisser joliment « votre cornet de glace délicieux, il semble y avoir de la fraise, veuillez le finir devant la porte sinon je vous casse la gueule ». Ton libraire.
– OM : L’archevêque de Rouen profite de l’hommage au père Hamel pour rappeler son opposition à l’avortement. Je m’associe à cet hommage et rappelle que je vends un sèche-linge Rowenta.
– AB : Étudiants pauvres privés d’aides, au lieu de niquer comme des lapins, sautez des repas, vous économiserez sur les capotes.
– LC : Arrêtez d’emmerder les Députés avec le casier vierge. On leur demande de faire la loi, pas de la respecter.
– RR : -— Quelle indécence Brigitte Macron et ses jupes courtes ! — Quel mauvais goût Rihanna et sa veste longue. Le Français, blogueur mode.
– LC : Je dis pas que je suis vieille mais quand j’ai mal nulle part limite ça m’inquiète.
– GD : Les feux de forêt seraient dus aux loups. Demain, dans la même série : le choléra serait lié au code du travail.
– TA : Bono c’est l’un des rares artistes, avec Régine, à avoir rencontré tous les présidents français depuis Raymond Poincaré.
– HL : Rappel au président de la République: Les Français veulent qu’on s’attaque aux statuts et avantages des autres, sans toucher aux leurs.
– SF : Tu ne peux plus être Député et Maire à la fois. Député et délinquant, tu peux ! Si,si… Loi de Moralisation
– CS : J’hésite à me faire faire un tatouage. Je pensais à quelque chose au niveau des seins ; pas loin des genoux, vous voyez ? (Claude Sarraute).
– OM : En vacances, y’a pire qu’un enfant en bas âge. Y’a un enfant en bas âge avec une trompette.
– FB : Quand Neymar va signer au PSG, j’espère qu’à l’Assemblée, Mélenchon va nous sortir tous les trucs qu’on peut se payer avec 250M d’euros.
– RdB : François Hollande en vacances dans le Var avec Julie Gayet. La bonne nouvelle c’est que maintenant il devrait rapidement pleuvoir pour éteindre les incendies.

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Le nouveau Lionel Shriver nous embarque dans la chute des USA.

On est en 2029, c’est demain donc, et le nouveau président américain est un hispano. Sauve qui peut la vie pour les yankees ! Après une panne totale d’électricité et d’Internet qui a mis les Etats-Unis dans l’ombre et sans communication, l’état s’est effondré. Le dollar ne vaut plus une cacahuète, les Chinois et les Russes commercent avec une nouvelle monnaie internationale : le Bancor. Les valeurs, les bons du trésor, les réserves bancaires ne servent plus à rien, l’inflation galope, un chou coûte 30 $ et il n’y a plus de PQ. Les gens puent car l’eau est rare et chaque foyer doit en gérer quelques litres. On mange des glouches*, les licenciements sont violents, les diplômés sont déclassés, les vols, les attaques sont monnaie courante, un cauchemar.
Dans ce nouveau cloaque où un mur entre le Mexique et les USA est érigé par les latinos pour éviter que les yankees les envahissent (le livre a été publié avant l’avènement de Trump), on va suivre une saga familiale, celle des Mandible, très aisée, grâce notamment au patriarche nonagénaire dont la  grosse fortune, à  sa mort, mettra tout le clan en sécurité, même s’il l’est déjà avec des professions haut de gamme, professeur à l’université, écrivaine vivant en France, économiste distingué… Mais quand le président décrète que toutes les économies, les richesses et l’or vont être confisquées par l’état, on plonge dans l’enfer. Il est impossible de quitter le pays, d’importer des monnaies étrangères au dollar, de tricher. On ne peut plus payer ses crédits, les études des enfants, les maisons sont confisquées ou squattées par des bandes, ce qui fait que tout le monde va devoir se serrer dans la maison de Florence, la seule qui perçoit encore un petit salaire pour son aide aux  sans logis. Treize personnes qui vivent cet enfermement de très mauvaise grâce : aucune intimité, pas d’eau, pas de papier toilette, rien à manger. Un couple qui a planqué des économie se fait livrer des caisses de vin qu’ils dégustent en suisses, la deuxième femme du patriarche est devenue folle, elle casse tout, les enfants ne s’entendent pas, la jeune fille se prostitue. Jusqu’au jour où des voyous armés les virent de la maison avec pertes et fracas, en leur volant le peu de choses qu’ils ont sauvées. Ils vont devoir aller chez l’un des leur qui, sous leur quolibets, a créé une ferme à la campagne. Mais comme tout le reste, la ferme a été nationalisée.
Le temps passe, de mal en pis. Les citoyens sont pucés et tout passe par là, les échanges, les ventes, les déplacements : big brother, en quelque sorte. Le seul espoir quand on est courageux, c’est d’essayer de s’introduire au Nevada, un état indépendant mais coupé totalement du reste du pays, où il est impossible d’entrer sous peine de voir son cerveau brûlé par la puce.
C’est un livre costaud dont je ne dirai pas qu’il m’a plu à 100%, il y a beaucoup trop de longueurs sur le développement des questions monétaires, balances commerciales, dévaluation, bourse etc. C’est dommage car tout ce qui reste axé sur le quotidien de ces gens, les dialogues, les prises de tête, les difficultés est écrit au scalpel, un pur régal. Ceci dit, ces réserves tiennent à moi, c’est peut-être trop technique pour ma petite tête, ça peut sûrement en passionner d’autres. Ça reste une immense fresque, pas forcément crédible (pourquoi par exemple les vieux continuent-ils à toucher leur pension et à être bien traités ?) mais qui donne à réfléchir sur les forces du monde et notre rapport à une société assez creuse.

Les Mandible Une famille 2029-2047 de Lionel Shiver, 2016. Traduit de l’américain par Laurence Richard, aux éditions Belfond, 2017. 517 p. 22,50 €.

*Manger des glouches, ça veut dire des nèfles. J’adore cette expression qui me vient de mes grands-parents, forcément.

Texte © dominique cozette

Les Fessebouqueries #366

Une semaine agitée du képi si c’est comme ça qu’on appelle le couvre-chef d’un chef d’armée, lui même sous-chef du chef de la France. Donc, ça se dégrade, la testostérone fait des ravages dans les hautes sphères du pouvoir et cette pauvre grande Muette qui n’a rien de tchekhovien fait pleurer dans les chaudières de l’été. Dans l’opposition, les kapos râlent, c’est partout l’arme à l’œil pour le monsieur kaki. Sinon le Pen peine, Mélenchon chon, Macron cron et on guette le commentaire de JP Pernaut quand la première pub viendra ternir son beau journal douce France qui jusque ici sentait bon la marjolaine.

– NP : Avant je partais en vacances au bout du monde avec un sac à dos. Maintenant je pars dans la Creuse avec 7 valises… Bref j’ai des enfants.
– ALD : Qui a dit que les députés LREM étaient des godillots ? Quand les intérêts de la Nation sont en cause, il savent résister ! « Contre l’avis de Macron, les députés En Marche s’accrochent à leur réserve parlementaire »
– DC : Un chef des armées viré Manu militari, rien que de très normal…
– DP : En France désormais on s’émeut du départ d’un général. Normalement c’est quand ils s’incrustent qu’on doit s’inquiéter.
– RR : Coucou les députés ! Perso j’ai le droit à 15,25 € par repas et 70 € pour dormir à Paris. MacDo et hôtels crasseux. Alors vos gueules.
– JS :  Les insoumis prenant Polony pour Louise Michel, je serais pas étonné qu’ils considèrent le général de Villiers comme le nouveau Che Guevara.
– DC : Dans Libé sur la mort des centres villes : « Au Mans, 145 coiffeurs et pas un seul poissonnier ». Ça nous fait quand même 145 merlans !
– JPT : Mélenchon et Corbière couvrent d’éloges le général de Villiers : voir des Insoumis lécher le cul d’un chef d’état-major, j’aurai vécu assez vieux pour voir ça !
JOD‏ : Donc la gauche pleure un militaire proche des milieux cathos tradis qui va aller pantoufler chez les armuriers dans moins de 6 mois. Voilà.
– François Ruffin‏ : Qu’on vienne regarder mes notes de frais, ça ne me gêne pas. Pendant ce temps-là, il y a 80Md € d’évasion fiscale.
– AB : Mélenchon : pour tout ce qui est contre. Marine LePen : contre tout ce qui est pour. Macron : envers et contre tout et tout à l’envers.
– YP : Merci à tous ceux qui nous disent : « Le Président aurait dû céder au général ! » C’est très exactement la définition d’une dictature militaire.
– CV : trouve rigolote cette histoire de portrait officiel d’Emmanuel Macron qui n’a pas le même format que ceux de ses prédécesseurs.
 Ça fait quand même beaucoup de gens qui ne peuvent pas l’encadrer.
 Ça commence mal.
– RR : Mon mec a décidé de faire de la méditation. Apparemment la 1ère séance portait sur le ronflement.
– YB : de la pub sur TF1 ?! ohhh noooonnn, ça va tout gâcher
JOD‏ : Donc les gens qui ont reprochés à Hollande d’être trop mou pendant 5 ans vont reprocher à Macron d’être trop dur pendant 5 ans ?
– OM : N’empêche, avec Macron elle marche la loi travail : à 10h, il licencie mais à 12h, il recrute.
– MTC : Un homme a été retrouvé vivant à Marseille en pleine forme à une terrasse de café.
– NE : Ma mere elle mfait la gueule psk on s’est croiser en voiture et jlui ai pas fais de signe mdr on est pas des chauffeur de bus
– FL : Tour de France. 
Lundi c’était Repos.
 Mardi c’était re-EPO.
– DC : Mélenchon a gagné la bataille de la cravate. Une belle avancée démocratique !
– MK : Exhumation de Salvador Dali : sa moustache bande encore
– GD : J’espère que nous allons réussir à nous remettre collectivement de ce traumatisme de la démission du chef d’état major des armées.
– JS : Il suffit que Macron vire un général pour que la gauche devienne militariste. On est peu de chose.
– RL : Le CSA autorise TF1 à diffuser des pub pendant ses JT. On attend maintenant qu’il autorise Pernaut à faire de l’information pendant ses JT.
– SP : [Petit rappel utile] Mesdames, mesdemoiselles : si les fesses dépassent du short, c’est que c’est une culotte.

Petit Bonus sur le général vendéen qui réunit toutes les pleureuses de France. Par JPT :
Oh, comme elle est émouvante, cette unanimité éplorée envers le général de Villiers, d’un bord à l’autre de l’échiquier politique, tous médias confondus ! Comme ils l’aimaient, tous, comme ils l’appréciaient, surtout ceux qui ne le connaissaient pas il y a un mois ! Comme Macron l’a humilié, le pauvre génaroulounet ! Comme il lui a donné sa mère ! Vilain, Macron ! De toute façon, c’est clair, il est fichu, Macron, c’était l’erreur impardonnable, pas un Français ne lui pardonnera d’avoir traité ainsi le patron du Puy du Fou ! Jamais ! Quoi ? Hein ? Pardon ?

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Les Fessebouqueries #365

365èmes Fessebouqueries ! Bé dis donc (pourquoi je parle comme ça, maintenant ?). Donc les flonflons, les beaux militaires, les présidents avec et sans mèche et leurs first fucking ladies (pourquoi je dis ça ?), les petits juges qui se dépetits-jugent, les Colette qui se décolettent, les tristes de Nice et le choc des photos  de Paris-Trash… encore une drôle de semaine qui s’enfuit au rythme des mollets durcis de nos pédaleurs fous (mais pourquoi cette tournure ?) et dieu seul sait comment va être la suivante (dieu ? mais que m’arrive-t-il donc ? Pourtant je prends bien ma vitamine D anti ostéo-morose).!!!

– HL : Il pleut à Epinal, tout le monde s’en fout. Il pleut à Paris, bientôt t’as Spielberg qui va débarquer pour filmer en 3D la Une du 20h.
– KE : C’est l’histoire d’un mec qui vote Macron pour ne plus payer la taxe d’habitation et qui se retrouve à payer ses clopes 10 €.
– HL : La mort du juge Lambert, c’est bien la preuve qu’on peut être juge et parti.
– YU :  En même temps (comme dirait l’autre ) si les femmes célibataires entre 25 et 35 ans arrêter de courir après les mecs seuls de 50 ! ( divorcés déjà stables économiquement ) .Ils seraient bien obligés de regarder celles de leur âges .(sic et resic)
– HS : Le gouvernement fait un geste en direction des Insoumis et promet de ne pas toucher à l’annuaire. Jean-Luc Mélenchon se félicite de cette nouvelle victoire, mais exige désormais la suppression des pages patronales, dites « Pages jaunes ».
– DF : Bon Jean-Luc tu descends du manège.Tu avais 1 tour. Et tu rends la queue de Mickey à Emmanuel. C’est lui qui l’a attrapée.On revient en 2022
– RR : On peut accorder des jours de vacances à Mélenchon pour avoir un peu la paix ? Merci.
– CT : En tout cas, le juge a été pris la tête dans le sac ! Oui, je sais ce n’est pas drôle..
– FL : Grégory. L’affaire est dans le sac.
– PdJ : Ségolène Royal vient à peine d’être nommée ambassadrice pour les pôles Arctique et Antarctique qu’un énorme iceberg s’est déjà barré.
– VDD : Affaire Grégory : loin d’être étouffée. Le juge Lambert, si.
– CT : En attendant, Muriel Bolle arrête sa grève de la faim…. elle va peut-être se mettre à table ???
– AB : Chez le coiffeur, j’ai demandé un truc à la mode qui en jette, il m’a fait une coupe budgétaire.
– RR: J’ai vu un mec choisir un melon en lui tapant dessus. Pensée émue à sa femme…
– DC : 3000 € pour les viols de sa fille entre 9 et 15 ans, ça revient moins cher qu’une pute et c’est plus pratique. 18 mois de sursis, seulement. Cool.
– LC : Non Donald, ce n’est pas comme un défilé de mode. Tu ne peux pas acheter les chars. Oui, même si tu les trouves « Amazing »
– MC : Dans 2 jours, c’est l’Euro Féminin de foot, c’est comme le masculin mais avec plus de règles
– OM : Faudrait quand même voir à ne pas mélanger les Paris-Match et les serviettes…
– DT : Le juge Lambert, premier juge de l’affaire Grégory, retrouvé suicidé par asphyxie. L’affaire, elle, n’est pas près d’être étouffée.
– DC : Colette : On ferme ! Christine Angot : On l’ouvre, sur ONPC. Moi, je m’en BLC.
– OM : À la décharge de Paris Match c’est vrai que c’est toujours agréable de regarder des photos de cadavres quand on glande au bord de l’eau…
– AB : J’ai cru lire qu’un père qui violait sa fille a pris 18 mois avec sursis. J’ai cru qu’on vivait dans un pays mûr et respectueux des enfants.
– PdJ : L’égo d’Angot va-t-il surpasser le moi de Moix ? Sur ONPC
– ME : – Votre motivation sur une échelle de 1 à 10 ? —  Parce qu’il faut monter sur une échelle en plus ??
– LC : Les immigrés payent des impôts mais n’ont pas le droit d’être français. Google, c’est l’inverse.
– NP : Avec la fermeture de Colette c’est un grand lieu du Paris populaire et de la mémoire ouvrière qui s’en va.
– RR : —  Chéri ! J’ai plus de torchons ! Tu vas en acheter ?  —  Y a « Paris Match » sur le plan de travail.  — Ah super ! merci !
– HL : Arrêtons les campagnes de promotion. Le seul moyen pour faire manger 5 fruits et légumes par jour à un Français c’est de les interdire.
– CL : C’est le 4ème avion de chasse qui me passe au ras des cheveux ce matin; si je pouvais arriver au défilé sans que mon brushing n’ait l’air d’un faisan mort sur ma tête, ça m’arrangerait. Surtout vis à vis de Donald.
– EM : Si ça se trouve, Macron va supprimer le déficit de la France en vendant à Trump 200 tonnes de poudre de Perlimpinpin.
– AB : Erdogan licencie toute la population. France : embauche de 10 000 techniciens de surface pour éponger la dette.
– VO : Quand on ne slalomera plus entre les SDF sur les trottoirs parisiens, on pourra éventuellement penser à organiser des JO
– LO : La valise d’une fille c’est simple: – Trousse de toilette – Maquillage – Sac de plage – 1,5 kg de vêtements – 145 kg de « au cas où »
– HL : Mais au fait… Ils font quoi, le reste du temps, ceux qui tirent les feux d’artifices du 14 juillet ???
– SA : Donc Line Renaud était sur la tribune du 14 juillet à Paris et elle est aux cérémonies commémoratives de Nice. Les Macron en ont la garde ?

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CX diesel, chef d'œuvre de crétinerie !

Quelle rigolade ! Mais quelle rigolade. C’est la BD la plus drôle, la plus idiote, la plus absurde, la plus mieux faite que j’aie lue. Elle s’appelle Amour, passion & CX diesel l’intégrable, de James, Fabcarro et Bengrrr et c’est un pavé. Tout est dans le titre, notamment la CX diesel, sur laquelle louchent les enfants et beaux-enfants, vieille caisse en bon état que possède le patriarche Harold, victime selon ses proches, d’Alzheimer et proche de la mort, alors que c’est le seul qui comprenne le langage zyva, qui flaire l’homosexualité de son fils noir (?) et des tas de choses de bon sens qui échappent à la famille. La famille ! Sa femme à qui on s’escrime à expliquer par le détail que son fils est gay et qui assiste même à son pacs avec un abruti tatoué sans rien voir. Et ses autres grands enfants, tous adultes :  Brandon, vrai beauf marié à la tassepé Jessifer qui a couché avec tous les autres, Pamela autocentrée qui se retrouve avec un sein sur le bras, épouse de Tony, chômeur, alcoolique, qui se fait passer pour un développeur de projets sans savoir ce que ça veut dire, et donc l’homo Jean-Mortens, black qui, après sa rupture, ramène Abdelatif dont tous le monde va se méfier (les Arabes sont des voleurs) mais essayer d’intégrer. Un bébé naît dans le couple Brandon-Jessifer et tous les hommes pensent en être le père. Pamela, toujours en compèt avec sa belle-sœur, désire adopter car elle est stérile et le catalogue des enfants adoptables est à se tordre !
Les dessins sont super car ils représentent des personnages vaguement animaliers, au trait fin à peine appuyé qui renforce joliment l’expressivité. Plus les couleurs nuancées, à l’aquarelle je crois, qui rendent le tout léger et tendre.
C’est un pavé à l’italienne avec une saynète qui se clôt à chaque page bien que l’histoire principale —  comment peser sur le patriarche pour être sur le testament et hériter de la CX — défile avec force gags et inventions à pleurer de rire !

Amour, passion & CX diesel L’intégrale de James, Fabcarro et Bengrrr. 2017 aux édition Fluide Glacial. 290 pages. 25 €

Texte © dominique cozette

Encore un Tanguy Viel formidable !

Je ne sais pas ce qui se passe, mais je ne lis que des bouquins passionnants. Je les choisis avec soin, c’est vrai, mais j’ai quand même beaucoup de chance. Celui-ci, je l’ai pris après l’extraordinaire article 353 du code pénal et il s’intitule la disparition de Jim Sullivan. C’est encore un petit livre. Mais l’inspiration est énorme. Imaginez plutôt. Je suis écrivain, français, tiens, si j’écrivais un roman américain ? Car les romans américains sont des livres universels, pas comme ceux qui se passeraient sur le parvis pavé de la cathédrale de Chartres. C’est à peu près ainsi que Tanguy Viel va nous amener avec lui dans l’élaboration de ce roman passionnant, non pas par le contenu de l’histoire, mais par la forme qu’il emprunte.
Donc pour faire un roman américain, il faut se servir des ingrédients que Viel connaît bien car il en lit beaucoup. Il les énumère : les héros, les lieux, les activités, les spécificités… Par exemple, le héros aurait la cinquantaine et serait divorcé, comme dans tous les romans américains. Il vivrait à … Detroit. Viel nous explique pourquoi, il a d’ailleurs punaisé la carte des USA dans son bureau. Il ne sait pas trop comment il a trouvé ce nom de Dwayne Koster mais il sait qu’il lui a choisi une profession très roman américain, à savoir prof de littérature américaine dans un campus. La première scène se passe l’hiver, il se trouve dans sa voiture (description très appuyée des voitures, on est à Detroit quand même), fume et picole en matant, de l’autre côté du trottoir, les ombres chinoises de son ex- femmeavec le nouvel homme, derrières les rideaux de son ex-maison. Il nous apprend que son héros n’a pas le droit d’enfreindre les règles édictées par le jugement de divorce, à savoir aller plus près de la maison.
Il nous parle de tout ce qu’il doit décrire pour que son roman soit américain : les BBQ entre voisins, l’alcool, le base-ball, les équipes universitaires de football américain, les bars au décor skaï rouge, les paysages infinis, la pêche à la truite etc. Il nous raconte comment il hésite à faire faire ceci ou cela à son héros puis se décide mollement, mais son héros va le faire, toutes les grosses conneries, il va les faire, avec notre complicité plus ou moins. Oui, parce que l’amant de sa femme est un type qu’il déteste, d’où connerie en vue. En même temps, il est tout autant que sa femme à blâmer parce qu’il a pour maîtresse une de ses élèves, et ça, c’est complètement tabou. Donc, cette histoires va se construire dans les méandres du cerveau de l’auteur avec nous pour complices, c’est scotchant. Scotchant parce que dit comme ça, on peut penser qu’il n’y a pas moyen de s’y attacher, c’est trop distant, trop artificiel. Et pourtant si. Et plus que ça même, parce que c’est comme si on assistait à la naissance d’un être. On le regarde pousser, évoluer, stagner, aller là où on ne l’attendait pas. C’est très très fort.
Pourquoi la disparition de Jim Sullivan ? Parce que ce chanteur a disparu étrangement, en 1974, en plein désert du Nouveau-Mexique, sans qu’on ait su comment. Et que ce chanteur est celui que notre héros écoute volontiers dans sa voiture, notamment le titre UFO (=OVNI), persuadé comme beaucoup qu’il a été enlevé par des extra-terrestres. Cette anecdote servira à l’auteur dans le déroulé du pitch. C’est super !
En savoir plus sur Jim Sullivan ici, article Télérama.

La disparition de Jim Sullivan par Tanguy Viel. 2013. En poche Minuit. 142 pages. 7 €.

Texte © dominique cozette

Les Fessebouqueries #364

(Après coup : zut, j’ai oublié de faire le chapeau ! A cause de cette fille qui retire le sien ?. On est peu de chose, voire rien !)
– CC : Vous pouvez conspuer l’absence de Mélenchon pendant le Congrès mais vu le bordel qu’il aurait pu mettre en y allant…
– RB : Arrêtez cette polémique inutile à propos de Macron car il a raison. Il y a les gens qui ont réussi et il y a les gens sur Facebook.
– HS : Macron est tout de même cool avec Mélenchon : il lui a offert le ministère de la Parole
– PC : En fait ce que dit Macron aux journalistes sur sa « pensée complexe » c’est juste la version énarque de « Je parle pas aux cons, ça les instruit ! » de Michel Audiard
– NP : Il y a une époque où on envoyait Simone Veil au Parlement Européen, maintenant on y envoie Philippot et Morano… Voilà.
– JM : Je rappelle que Cabrel aussi n’était rien et pourtant aujourd’hui, il est le gardien du sommeil de ses nuits.
– LC : -Si tu es énervée contre ton mec, écris tout ce que tu lui reproches sur un bout de papier et brûle-le.  — Et je fais quoi du bout de papier?
– CC : J’ai lu la composition des bâtons de surimi et je crois qu’il vaut mieux manger l’emballage plastique autour c’est plus prudent
– GL : On avait Chiotti, maintenant on a Wauchier…
– NP : Comment Marine Le Pen ose-t-elle prétendre que le FN est dans l’opposition alors que ses députés portent une cravate à l’Assemblée ?
– NS : « Une étude démontre que les hommes qui font le ménage chez eux sont plus heureux que les autres. » Normal puisqu’ils vivent tout seul…
– TT :  —Tu veux participer à un jeu concours?  — Non avec cette chaleur, je préfère participer à un jeu qu’on court pas.
– VO :  — Bonjour, un paquet de Marlboro svp.  — Oui, alors il me faut votre carte d’identité, vos trois derniers bulletins de salaire et deux garants.
– EM : — Macron veut redéfinir le cadre du vivre ensemble laborieux. — Hein ?  — Il va niquer le code du travail. —  Ah !
– JOD : J’ai acheté 10 cartouches de cigarettes que je viens de déposer dans un coffre à la banque. Si tout va bien, dans 5 ans j’arrête de bosser.
– DV : J’ai demandé à mon buraliste un magazine sans Macron en couverture. Il m’a donné  » Maison et Jardin  » spécial vérandas.
– LD : Pour plaire au pouvoir en place, l’émission de Thierry Ardisson est rebaptisée « Salut les t’es rien ».
– RdB : Loin de moi l’idée de vous spoiler mais à la fin les non fumeurs meurent aussi.
– DC : Nicolas Hulot promet la fin des voitures à énergie fossile en 2040. Je serai alors moi-même un fossile. Lui aussi. C’est le dentier qui mord le serpent qui essaie de se mordre la queue, là !
– OK : Emmanuel Macron fera un geste pour le code du travail, il demandera que celui-ci repose au Panthéon.
– AA : Le gouvernement veut des voitures propres en 2040. Ça me laisse le temps d’enlever les morceaux de chips que ma fille a laissé tomber.
– SA : Macron a décidé de faire payer les fraudeurs fiscaux qui planquent leur fric au Panama. Nan, j’déconne, ça sera les fonctionnaires malades
– AB : Fin du diesel/essence : 2040 Fin des clopes : 2051 Fin du nucléaire : 2078 Fin des haricots : 2082 Fin des Chiffres et des Lettres : 2100
– RB : Le gérant de mon Franprix croit tenir les Bains Douches. Il a installé un physio à l’entrée, de supers dealers à l’intérieur et il fait la bise aux plus belles, aux plus friquées. Et bien entendu quand je ne suis pas accompagné, je ne peux pas rentrer sous prétexte que je suis noir. C’est d’abord ça la gentrification.

Illustration © dominique cozette. On peut liker, on peut partager, on peut s’abonner, on peut commenter, on peut faire un tour sur mon site ici. Merci d’avance.

L'incroyable rock-trip ultra-noir de Grégoire Hervier. Génial !

Il est français, il est jeune mais il connaît tout sur les guitares cultes, rarissimes, celles des années 50 notamment, qui les a possédées et utilisées, comment elles sont été fabriquées et le nom de leur concepteur, comment on les a copiées, qui peut les certifier … J’ai vérifié quelques noms, ils sont tous réels. Sauf les héros principaux du roman, bien sûr. Grégoire Hervier, retenez ce nom.
Vintage est son troisième roman, un livre passionnant qui va fouiller dans ce que le rock, le blues, le hillbilly, blue grass et autres dénominations ont de plus marécageux, morbide parfois, méconnu. Thomas, journaliste musical, travaille chez LE marchand de guitares de Pigalle, chez celui qui sait tout sur cet instrument et qui fait commerce de quelques perles rares. Thomas est passionné, il joue lui-même, répare, connaît les sons des unes et des autres, ayant écouté en boucle tous les guitar heroes des cent dernières années. C’est lui qui est chargé de livrer en Ecosse le joyau de la boutique, la Goldtop 54 d’une série limitée de Les Paul. Une Rolls l’attend et le conduit vers … le manoir que Jimmy Page, de Led Zep, avait acquis il y a fort longtemps. Mais l’énorme surprise vient de ce que le milliardaire handicapé, immense collectionneur, un vieux musicien semble-t-il, lui demande : trouver la preuve que la Moderne fabriquée en 1957 par le directeur de Gibson n’est pas restée un projet mais qu’elle a réellement existé. Lui, le milliardaire le sait puisqu’on lui a volé un des rares prototypes existant, estimé à 10 millions de dollars mais que son assurance ne peut lui rembourser sans preuve. Le voleur présumé, un facteur de guitares, a été assassiné, ce qui rend l’affaire difficile. Il va sponsorer Thomas pour mener cette affaire, pour un million.
Ça commence en Australie où un très important collectionneur le met, dans le savoir, sur la voie : Thomas trouve un bout de photo de cette guitare dans les mains d’un musicien inconnu, sur une pochette de disque : Li Grand Zombi Robertson. Mais la photo est tronquée. Thomas va alors entamer un circuit sur les routes du blues et du rock naissants pour trouver le disque, l’artiste. La maison de disque a brûlé, ça commence mal.
Le road trip est étourdissant. La rencontre la plus insensée, c’est celle avec un sosie presque officiel d’Elvis, un type violent qui vit dans une crasse épouvantable avec sa femme batteuse (drums) et leur bébé cradingue. Ce type cherche aussi activement la Moderne, il a lui-même une collection de guitares hallucinante. L’histoire se corse salement et ne s’arrête pas là. Il sera amené à aller dans les bayous à la recherche d’un « ami » de Zombi, ce musicien maudit car noir albinos. La face B de son 45 t. est hypnotique, prémonitoire et source d’inspiration pour pas mal de rockeurs devenus top.
Les aventures et surtout mésaventures s’alourdissent à mesure qu’il croit se rapprocher du but et qui l’emmènent aux confins de cauchemars ahurissants. La fin est inattendue, créative et plausible. C’est gé-nial !
Je vous recommande chaudement ce livre, on ne peut plus le lâcher et ça marche même si on n’y connaît rien en technique ou en musique. On apprend aussi beaucoup de choses, en passant, et c’est toujours agréable.
Sur un site, j’ai trouvé la bande-son du livre que j’écoute en écrivant ce texte. C’est ici. Avec, entre autres, Robert Johnson, Muddy Waters, Guitar Slim, Chuck, Elvis, the Kinks, Hendrix, Led Zep, Black Sab…
Que du bon ! Cerise : l’auteur est beau garçon ah ah ah !

Vintage de Grégoire Hervier, 2016, aux éditions Le Diable Vauvert (y a pas de hasard !). 392 pages. 18,50 €.

Texte © dominique cozette

 

Another Ron Rash. Des nouvelles, et des bonnes !

Je vous ai parlé de Ron Rash il y a peu, que je viens de découvrir (voir ici). Je poursuis cette rencontre avec un nouveau livre Incandescences qui masque qu’il s’agit de nouvelles (c’est écrit en tout petit à l’intérieur). Je ne l’aurais pas acheté et j’aurais eu tort car elles sont excellentes. Encore des histoires d’Amérique profonde, du côté des Appalaches, dans des sortes de trous du cul du monde où le rêve américain c’est juste un vieux fantasme d’avant, comme chez nous liberté, égalité et fraternité. Il y a des histoires de pauvreté, beaucoup car par ici, les gens n’ont pas grand chose. Sinon se bourrer la gueule le soir en écoutant du rock improbable ou du metal rouillé dans un bar cheap qui s’appelle la dernière chance, dealer et s’en mettre plein les veines ou le nez sans même se dire qu’il serait raisonnable de s’arrêter ou d’arrêter de piller ses vieux, des vieilles histoires de confédérés où on tue son voisin parce qu’il ne pense pas bien, où on pille aussi des tombes pour revendre les ceinturons et autres décorations de guerre, des types qui perdent la tête et font une grosse connerie parce que d’un seul coup le,monde a changé et qu’il n’y a pas de fraternité qui vaille juste pour une plante qu’on a coupée et que c’était votre père qui l’avait plantée, alors prison, ou des mecs qu’il vaut mieux épouser sinon tu passes pour une traînée même si le type, c’est un moins que rien. Plein d’histoires d’hier et d’aujourd’hui qui te font penser qu’au fond, on n’est pas si mal que ça ici et que les Etats-Unis, ben c’est juste un beau concept pas développé comme il faudrait.

Incandescences de Ron Rash, 2010 pour la VO. Traduit par Isabelle Reinharez. Aux éditions Points. 198 pages. 6,70 €

Texte © dominique Cozette

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