Fessebouqueries #135

Le bon dieu a été généreux cette semaine : il a fait pleuvoir des météorites au pays des gentils démocrates, il a rameuté les paparazzi autour de papas zarbis montés sur des grues qui elles n’avaient rien demandé, il a plané sur la surboum à Sarko pour empêcher les tentatives de récupération par des gens de la droite molle, il a équipé Titan le Grizzli d’une énorme langue de pute — excusez du pneu ! — il a fait chanter Marcela sur un fleuron de notre culture :  « non non non non DSK n’est pas mort, car il bande encore « , il a enquiquiné les Anglais en leur faisant avaler un A …  et tout ça pour quoi ? Pour éradiquer la rumeur d’un lobby gay vaticanal … S’il était encore plus sympa, le bon dieu pourrait aider notre maman du bonus !
– GG : Malgré le nombre important de blessés après la chute de météorites en russie, il ne faut pas céder à la panique. En france il y a plus de risques d’être blessé par la chute d’un papa tombé d’une grue que par celle d’une météorite ! les astrophysiciens se demandent si le mariage pour tous ne va pas augmenter ces risques..
– HD : Pénurie d’enfants à adopter!!!!………je lis ça sur Internet….merde…bande d’égoïstes ..vous pouvez pas abandonner vos gosses…quand même!!!!! Allez une bonne misère…ça va relancer le marché!!!!!!!! Carglass remplace et la DASS ramasse!!!!!
– JPT : L’affaire Oskar Pistorius m’a coupé les jambes !
– HD : Hommes retranchés….forcenés…… désespérés…je lis ça et là que les pères divorcés montent sur les grues…..ne faut il pas y voir relation de cause à effet dans leur situation????
– JPCM : Je peux pas rouler en Nissan Qashcouï pour des raisons évidentes
– DC : J’aime de plus en plus ces premières dames qui font leur petit tour humanitaire pour voir à quoi ressemblent les pauvres pendant que leur mari vend des armes de mort en brassant des sommes inouies.
– LH : Curieusement il y une chose que je n’ai jamais eu dans la boîte à gants de ma voiture, c’est une paire de gants…
– PT : DEVENEZ ACTEUR !3.6 millions d’euros pour Dany Boon en 2012 avec un navet qui n’a pas fait d’entrée, 2.3 millions pour notre Gégé Russe et 2.2 millions pour…Catherine Frot… Acteur ou footballeur plutôt qu’entrepreneur. Ou fonctionnaire..
– HD : C’est quand j’ai entendu mon derrière ronronner que je me suis rendu compte que j’étais assis sur mon chat!!!
– GR : Veillée funèbre en souvenir du départ de Sarkozy. C’est aujourd’hui à la Maison de la Chimie. La messe sera chantée par Hortefeux
– SC : L’association « Les Amis de Tchoupi » se réunit aujourd’hui mercredi à Paris. Un goûter est prévu à 16H suivi d’un spectacle de marionnettes.
– JS : J’espère qu’ils ont invité Bachar EL Assad a la conférence de amis de Sarko sur son bilan diplomatique…
– SC : « Pour le PDG de Titan, les salariés français de Goodyear travaillent trois heures par jour ». C’est toujours 2h de plus qu’un animateur TV…
– DP : Proposition de job pour nadine morano : Dircom chez Titan.
– AFP : Selon notre stagiaire people, après s’être fait gifler, Joey Starr aurait décidé de se retrancher au sommet d’une grue.
– OK : On a demandé à David Douillet ce qu’il pensait du fait que NKM brigue la mairie de Paris. Il a répondu qu’il n’aimait pas trop Joey Starr !
– ML : Incroyable. Le PDG de Titan aurait bossé 10 bonnes minutes le 8/02 pour torcher sa diatribe. Y’a pas un accusé de réception du genre Action Directe ?
– KT : La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié, disait le brave Édouard Herriot. J’imagine qu’au bout du bout de mon alzheimer, le Petit Bonhomme en mousse de Patrick Sébastien aura totalement envahi ma conscience et ma mémoire.
– HDD : Le patron de Titan n’est pas assez stupide pour acheter une usine, mais assez pour avoir été supplanté par Sarah Palin à l’investiture républicaine.
– JC : Le Qatar a acheté le Printemps. Il y a donc un Printemps arabe à Paris .
– HDD : C’est dommage que tous les Français qui ont l’air de savoir comment redresser la France aient émigré à l’étranger.
– DC : Vous reprendrez bien un peu de quéquette de DSK ? Y a du rab…
– CP : Faire un bouquin sur ta liaison avec DSK… faut avoir besoin de fric dis donc…
– CD : On va encore bouffer de la quéquette de DSK pendant une semaine ! Je crois que je vais reprendre un peu de lasagnes !
– LB : Si dans le cochon tout est bon, dans la littérature en revanche, c’est moins sûr.
– PL : Marcela Iacub. En quête de tes reins.
– HD : Ségolène Royal loupe son TGV pour sa première réunion à la BPI…. Ça me rappelle ceci.Un gars est arrivé en retard à son entretien d’embauche à la SNCF. Il a été pris direct !
– GL :  Michael Haneke= 71 ans, Emmanuelle Riva = 85 ans, Trintignant = 82 ans. Vive les César qui encouragent les jeunes !
– HPE : Depardieu s’extasie sur la Russie Nouvelle qui protègerait les peintres, les acteurs, les musiciens. Comme les Pussy Riot?
– PE : Quand je lis que Fillon avance, je pouffe: ce type devrait entrer dans le livre des records, pour être resté sans bouger de la même place 5 ans d’affilée!
– TN : Et le César de la meilleure interprétation est attribuée à l’ensemble des chevaux findus pour leurs rôles en tant que vaches.
– NP : Djamel ne peut pas être président des Cesars2013 , pas parce qu’il est arabe mais parce qu’un président à tjs un bras droit.
– BA : DSK le gros cochon va-t-il aller au Salon de l’Agriculture se trouver des petites cochonnes ?
– MM : Gloire à #Joffrin qui n’a pas hésite une sec. à sacrifier la dignité de son journal par simple amour désintéressé de la Littérature !
– BA : DSK est très vexé par le livre qui le compare à un cochon, alors qu’il est persuadé qu’il est monté comme un âne.
– DB : Marcela intellectuelle juriste a joué la cochonne avec un porc pour remplir son petit cochon. quelle éducation
– DC : Il paraît qu’il y a une traite des vaches au salon de l’agriculture. mais que fait Hollande ?
– LZ : Après le scandale Findus, le scandale Nouvel Obs : ce matin, on a trouvé du cochon dans un canard.
– ?? : Non mais quand même, faut arrêter de se foutre de la gueule de DSK, un type qui a eu le courage de grimper sur MarcelaIacub!
– CD : Dis-nous Marcela, DSK a t-il vraiment la queue en tire-bouchon ?
– RP : Cette recrudescence de vols de bijoux sans violence m’inspire, j’ai piqué un chocolat dans le garde-manger sans que ma femme s’en aperçoive.
– KT : « Un chef-d’oeuvre sans effet d’annonce est comme un furoncle sur le visage de la postérité » (Confucius).
– OK : La Grande Bretagne, ce pays réputé pour être communiste, qui perd son triple A ! Ah ah ah .. c’est la faute de la gauche encore !
– GR : Le monde à l’envers : En Angleterre, c’est la droite qui supprime les « allocs » des riches http:…
– PT : Je ne suis pas du tout ravie du downgrade du uk. Mais au moins ca va peut etre leur fermer leur claquet aux donneurs de lecons
– ZK : Haha Cameron qui tourne un clip avec One Direction pour booster sa popularité Pathétique A qd Merkel & Tokyo hotel et Hollande &Guetta ?
– DO : Le lobby gay du Vatican aurait demandé officiellement à changer le terme de « mon Père » par « ma Tante ».
– SP : Pas tout compris, il serait question du mariage du Pape ?

Bonus : le drame d’une mère d’ado :
– CA : Roo la la c’est la cata, le smartphone de ma fille est mort ! C’était un samsung galaxy SII… RIP. Sans son smartphone elle va s’étioler et finir je ne sais comment… Est ce que vous auriez un plan pas cher pour un smartphone de ce genre pas cher non plus parce qu’en racheter un, là, c’est pas possible… A vot bon coeur mes amis ! Et à vot bon plan enfin si vous en avez un parce que ça urge.Je suis sure qu’elle va finir par mordre quelqu’un si elle a pas un smartphone, je crains le pire…

Illustration : Dominique cozette

Scotchant, Tran !

Le livre, c’est no présent, le pendant du no future punk, et c’est à vif, tranchant, cinglant. Ça fouette la tête et met le doigt où ça saigne. Le narrateur, lui, l’auteur, Lionel Tran a 18 ans. On est en 1989 et il gerbe avec une sidérance absolue tout ce qu’il a vu (subi ?) depuis sa naissance en 71. Tout y passe, les conneries de la télé, Action Directe, la génération Mitterrand, les hippies, Davina, SOS racisme, la salsa du démon… dans un rythme étourdissant.
Le garçon, juste bachelier, comprend immédiatement qu’il ne mettra pas les pieds une deuxième fois à la fac, ni au bureau ni à l’usine. Qu’il n’a rien à voir avec rien.
Par chance, ou pas, on leur file, à lui et à d’autres sortes de rebelles comme lui, un local vitrine, où ils s’installent. Aucune règle, surtout pas. Lui, il veut écrire. Il écrit mais c’est nul. Il n’y arrive pas.
Le local, c’est vite un vrai foutoir dégueulasse, personne ne se charge de rien, le moindre effort coûte et paraît démesuré. Alors, on fait quoi ? On deale et on se dope. On picole. On fait des collages, de l’art brut. On a beau s’appeler collectif, rien n’est collectif, chacun sa merde.
Néanmoins, notre héros s’escrime, cherche à comprendre, lit des trucs trapus. S’acharne à l’écriture. Mais rien. Rien n’est bien. Ça circule autour de lui, ça passe à des trips plus dangereux, on en meurt donc.
Un jour, on va décider de faire une expo de ce qu’ils ont produit. Nettoyage, aménagement, semblant d’organisation. Qui ne va pas durer. Il va bien falloir que ça s’arrête, qu’on passe à autre chose, ça fait des années que ça dure et rien ne vient, rien ne sort, il va finir par crever s’il ne réagit pas. Alors il va récupérer une autre piaule, celle d’un junky overdosé, et se mettre en quête d’un boulot. Imprimerie. Au moins, c’est là que commencent les livres.
Ce qui m’a scotchée, ce n’est pas cette sombre histoire, elle n’est pas sombre puisqu’il va finir par y arriver,  et que son acharnement est palpable. C’est la façon acérée de raconter tout ça. C’est extrêmement percutant. Ce sont des fragments terribles de précision, ou de réalisme, ou de véracité. En peu de mots, on y est. Pas de psychologie. Juste un clin de vue sur la situation. C’est très violent, claquant et interpellant.
Voulant en savoir plus sur Lionel Tran qui publie ce livre aujourd’hui, à 42 ans, j’apprends  qu’il a franchi la porte d’un atelier d’écriture et qu’il a été sauvé (lien ici avec un de ses mentors qui lui fait raconter longuement, en détail, son cheminement). Ce bouquin n’est pas un jet, contrairement à ce que j’avais pu croire, il a été extrêmement travaillé, recoupé, raccourci, pétri, récrit, sept fois en entier, et encore démembré une semaine avant l’impression. Un travail de dingue. Et ça vaut la peine. J’ai adoré.

No présent de Lionel Tran, chez Stock. 2012. 286 pages. (Je n’ai pas trouvé la bonne couverture sur Interne. Livre vert, sans bandeau).

Texte © dominique cozette

La force de Benameur

Oui, très fort, son dernier livre Profanes. J’y suis entrée sur la pointe des yeux car sa prestation à la Grande Librairie ne m’avait pas vraiment donné l’envie. J’ai pris le livre à la médiathèque et là, j’ai plongé. Un grand plongeon, pas de ceux qui font splash sur la chaîne du temps de cerveau disponible, ceux qui vous entraînent malgré vous vers un univers mystérieux, sensible et équivoque. Au plus profond du fragile et de l’intime.
Le héros est un vieux monsieur de 90 ans, ancien grand chirurgien du coeur , qui n’a pas digéré la mort de sa fille Claire à dix-huit ans et  le départ immédiat de sa femme qui, elle,  n’a pas compris son désir de retrouver la vie au fond de ses entrailles.
Il possède une grosse bâtisse qui aurait dû abriter une joyeuse famille mais la machine à bébés n’a plus fonctionné après la naissance de Claire. Le grand parc qui l’entoure recèle une cabane en bois, jamais rouverte, qui était celle de Claire. Il lui faudra pourtant y retourner avant le dernier grand saut.
Pour rouvrir le temps d’avant, ou percer le mystère de l’attachement, ou retrouver l’âme de ce qui a été vécu ou en retisser le lien, Octave Lassalle passe une étrange annonce pour trouver les quatre personnes qui vont, de leurs blessures jamais fermées, de leur pudeur mutique, de leur intuition secrète, l’accompagner dans la quête impossible de l’amour de sa fille, d’autant que la mère, pour le punir, a tout emporté d’elle, sauf une photo.
Tout ?
Ils l’aideront à se pencher sur le dernier vestige de Claire, comme un testament qui l’aidera, on non, à faire son deuil et vivre la toute dernière miette de sa vie.
Passionnant, attachant, original, sombre et lumineux, parfois friable aussi avec un côté éthéré dans le bon sens, comme un rêve puissant qui continue à  vivre malgré le réveil.

Profanes de Jeanne Bénameur, aux Editions Actes Sud, 2013. 280 pages.

Texte © dominique cozette

Les folles années 70/80 avec Pacaddicts

Il date de 2005 le gros pavé de plus de 800 pages qui regroupe les articles d’Alain Pacadis, le nightclubber le plus barge de l’histoire du journalisme français, mais aussi le plus fécond, le plus littéraire. Car même s’il se bourrait la gueule toutes les nuits jusqu’au coma, il écrivait sacrément bien, le p’tit père. Et il avait un beau bagage culturel.  A l’époque, je ne le suivais pas (je veux dire dans la presse, encore moins dans les virées), mais c’est drôle de retrouver toutes les  dingueries de cette époque clinquante et fêtarde, endopée et friquée, les énormes teufs du Palace, des Bains, du 7…
On y retrouve régulièrement ses potes et ses figures préférées de la nuit, Lagerfeld, Kalfon, Marc O, Bulle O., Garel, Jacno, Maria Schneider, Lio, Amanda Lear ou plus tard, Lavilliers, Tina Aumont.
Mais aussi Iggy, Buko, Andy, Burroughs, Gainsbourg dont il transcrit pour chacun d’eux des discussions-interviews-fleuves déjantées.
Il conte ses relations privilégiées avec le gratin du cinoche, de la mode, de la contre-culture, Nico et ceux du Velvet, les rockstars, les icônes punk et celles de la disco, puis du ska, la bande d’Actuel, bref de toutes les tendances qu’il attrape au gré de ses errances nocturnes, de ses shoots et de ses vomissures, de son manque et des descentes arides, ses addictions à tout ce qui fait le glitter de ces années-là, mélanges alcooliques, chimiques, toxiques, sexuels… Plus quelques articles de fantasmes trash très spéciaux qui ne pourraient sûrement plus paraître dans la presse classique de nos jours. A l’époque, c’était Façade, Libé, Palace Mag et quelques autres.
Ses chroniques prennent peu à peu la forme de journal intime où il y déverse son mal être et sa déchéance. Mais toujours d’une plume brillante.
On n’est pas obligé de tout lire, les très longs papiers sont croustillants, qui traitent de personnages littéraires, groupes musicaux, tendances nouvelles, drogues, socio des groupies…
On assiste à la soirée de vernissage du centre Pompidou avec VGE et toute la clique de ses ministres et amis présidents de Françafrique , au lancement d’endroits prétextes à de gigantesques fêtes à thèmes, généralement costumées, mariages branchés,  fiestas des fashion weeks qui ne s’appellent pas encore comme ça. L’énergumène, même en pleine déchéance physique, est toujours très sensible aux belles tenues, aux sublimes décors, à l’esthétique en général. Il cite volontiers les noms des couturiers qui ont paré les stars, les boutiques où beaucoup se sapent, les décorateurs, les peintres.
Dans la troisième partie du livre, après la mort de Fabrice Emaer, fondateur du 7 et du Palace, son protecteur, les chroniques de Pacadis s’orientent vers le compte-rendu sans trop d’intérêt avec juste l’intitulé du lieu, le prétexte de la fête et la liste des people croisés.
Ça se gâte de plus en plus avec les interviews  souvent bâclées de personnalités comme Distel, Macias, Rika Zaraï, Annie Cordy ou Line Renaud —  malgré tout le respect que je leur dois — et la décadence des toutes dernières années, quand sa route coupe invariablement celle de Jack Lang et de Monique, sa femme.

Nightclubbing, chroniques et articles 1973-1986 d’Alain Pacadis aux Editions Denoël. 2005. 836 pages.

Texte © dominique Cozette

 

 

C’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule. Aujourd’hui, le diapason.

Ramant sur mon rameur alors que j’écoutais en podcast le grand entretien,  j’entendis Djian faire allusion à cet étrange objet qu’est le diapason. Mon imagination s’enflamma.
Tiens, me dis-je, mais qui a inventé le diapason ? Surtout :  comment lui est venue l’idée ?
Je veux dire exactement : qui, un jour, a pensé inventer un truc à deux branches capable de produire une note d’une hauteur constante et régulière, le la par exemple, pour accorder les instruments et mettre tous les musiciens d’accord ?
La genèse de cette invention est complètement absurde, non ? Une fois créé, bien sûr, le diapason semble couler de source, mais pas du tout !
Déjà, penser à quelque chose qui règle de façon UNIVERSELLE  l’accord de TOUS les instruments du monde, de façon que George Harrison puisse jouer en Inde dans la même tonalité que Shankar ! Ou que Chantal Goyave puisse interpréter Bécassine accompagnée sans fausses notes par l’orchestre national de Tokyo, il faut être assez mégalo et posséder une bonne dose de prétention.
Mais que, paradoxalement, cette harmonie universelle soit le fait d’un tout petit truc métallique  sans envergure, à glisser dans sa poche, sans y penser, là, ça relève d’une abnégation encore plus grandiose.

 

 

Alors que, s’il avait fallu le reconstituer d’après les recherches en physique et acoustique ci après, on aurait abouti à une sorte d’usine à gaz, un peu comme Cloaca, la machine à fabriquer des excréments, qui elle ne sert à rien et se montre très encombrante.

 

Jugez plutôt de la technologie du diapason (cf Wiki. Et ce ne sont que des extraits) :

La principale raison de la forme du diapason est qu’il produit une note pratiquement pure. La majeure partie de l’énergie de vibration se retrouve dans la fréquence fondamentale, et très peu dans les harmoniques, contrairement aux autres résonateurs. La raison de cela est que la fréquence de la première harmonique est d’environ 52/22 = 25/4 = 6 1/4 fois la fondamentale (environ 2 1/2 octaves au-dessus de la fondamentale)1. Par comparaison, la première harmonique d’une corde vibrante est d’une octave au-dessus de la fondamentale. Ainsi lorsque le diapason est excité, peu d’énergie se répartit dans les harmoniques; celles-ci s’amortissent en conséquence plus rapidement, laissant vibrer la fondamentale. Il est plus facile d’accorder d’autres instruments avec cette note pure.

La fréquence du diapason dépend de ses dimensions et du matériau dont il est fait :

f  = \frac{1}{l^2} \sqrt{\frac{AE}{\rho}} et, si les branches sont cylindriques, f  = \frac{R}{l^2} \sqrt{\frac{\pi E}{\rho}},

où:

  • f est la fréquence fondamentale avec laquelle le diapason vibre, exprimé en hertz.
  • A est l’aire de la section des branches, exprimée en m2.
  • l est la longueur des branches, exprimée en mètres.
  • E est le module d’Young du matériau dont est fait le diapason, exprimé en pascals.
  • ρ est la masse volumique du matériau dont est fait le diapason, exprimé en kg/m3.
  • R est le rayon des branches, exprimé en mètres

Je vous laisse imaginer l’entourage du mec qui, après avoir été bassiné par des calculs sans fins, des équations sans fond et des doutes sans fun, voit ressortir notre inventeur, en 1711 et en culottes rayées,  avec ce petit bout de fer en hurlant : Eurêka !  J’ai trouvé la « pitch fork » !!!

Franchement, ça manque grave de panache, cette petite chose qui rouille, qu’on oublie dans un coin, qui abime le vernis du quart de queue quand on le plante dessus pour le faire résonner. Déception de l’entourage. Les inventeurs sont toujours des lonesome poor misunderstood fellows.
Réparons :  ce personnage génial s’appelle John Shore,  il était trompettiste et luthiste, il a oeuvré avec Purcell et Händel, il a joué de la trompette lors du couronnement de George 1er, et il est mort à 90 ans, soit 39 ans après son invention extraordinaire.

Texte (hors wikipedia) et dessin © dominique cozette

Fessebouqueries #134

Ça vous inspire, spa, toutes ces actus équines, papales, ghosnales et pistoriales !!  Obligée de trier dans tous vos jeux de mots, vos traits d’esprit, vos fulgurances d’humour,  pour pas surcharger votre gavage. Las, cette semaine s’achève un peu en  queue de boudin ou en eau de poisson au choix, avec nos deux pères, pas des curés, des papas, qui ont grimpé deux grues pour exiger qu’elles leur rendent leur bébé. Sont-ce deux homos grugés par des péripathétiques femmes ou deux hommes sans vertige réclamant un doigt de visite ? Je n’ai pas bien entendu, j’étais dans mon tub…
– BS :  Vérifier si Findus vend aussi des babas au Rom…
– AS : Je deviens parano,mes lasagnes viennent de hennir :
– AJ : un horrible doute m’envahit les Roumains expulsés il sont devenus quoi ::::::::::
– IC : Marrant, je me suis réveillée avant moi.
– RP On n’arrive même pas à tracer la viande de cheval ? Y a qu’à suivre le crottin !
– FMC Toute cette histoire crin…
– JB : Chesvaliers avois mine désconfite, lors qv’ils comsprirent qve Croisade vers Jérvsalem se ferois à dos de barquette svrgelé.
– WR : L autre jour j’ai vu une barquette de cannelloni faire la manche j’aurai du me douter que c’était encore un coup des Roumains !
– ZJ : D’un autre côté, les personnes qui ont une culotte de cheval à la place des fesses n’en font pas tout un foin. Ce n’est pas la findus monde
– NP : et pendant ce temps là les fabricants de nems se marrent, mais se marrent. Parce que eux, ils savent…
– DC : Touché dans sa chair, Findus se rebeef !
– NP : Alors pour le pape, on prend les paris ? Scandale pédophile ? Enfant caché ? Alzheimer ? Conversion au bouddhisme ?
– DF : Démissionner quand on a la vie éternelle c’est quand même un joli paradoxe temporel.
– GS : Habemus lettrus de demissionnus et soldus de tout comptus.
– DS : Le pape en a marre de sa grosse mitre
– Y : Mais enfin, il peut pas démissionner, comme ça, sans même avoir sorti un 2ème album !
– LJ : Le pape démissionne : encore une bulle qui éclate.
– BG : Le Pape démissionne ?! je rêve ! Le représentant de Dieu sur terre qui se barre comme un vulgaire DG de PME ??! Ou alors le mariage pour tous l’a tué ? Ou il va faire son coming out et annoncer son mariage avec un Rabbin, ou un Mollah Omar de passage ? Mais c’est quoi ce bordel de Monde ou même Dieu démissionne ? J’ai beau pas coire en Dieu, ça file un choc de se rendre compte que le pape n’est qu’un homme qui a géré l’église comme un homme… et dieu dans tout ça ? Il reste un Président de société invisible. Comme les membres du conseil d’administration de Coca cola. Quelle classe. Vraiment… :°(
– ML : Le pape démissionne : il s’est rendu compte que son patron n’est qu’une boîte aux lettres dans un paradis fiscal.
– HD : des papes, des papes, oui mais des Panzani !
– MT : ALERTE. GRAVE. HELP. Je viens d’être prise en flagrant délit de « voili voilou » au téléphone. Si jamais un jour je dis « okidoki », je vous en supplie achevez-moi.
– PCI : bonne nouvelle pour les salariés : PSA, va fournir une nouvelle papamobile, Good Year, les pneus et Sanofi , des aspirines pour nous aider à supporter tous ces pseudos- journalistes qui viennent de découvrir la bouffe de merde destinée aux pauvres après nous avoir vanté l’Europe de la libre concurrence !!!
– MC : C’est quand même amusant cet engouement subit pour le Pape qui ferait preuve d’une modernité et d’une humanité incroyables sous prétexte qu’à 85 ans, fatigué, fragile, écrasé par sa tâche, il choisit de prendre sa retraite dans une résidence du Vatican où il pourra bouquiner toute la journée en mangeant des lasagnes à la viande de boeuf. Je m’interroge sur le sens du mot « modernité ».
– GK : Tout fout le camp : le pape, la faucille et le marteau. heureusement, il reste Pif le chien.
– HD : Avant quand je disais que j’étais marié avec ma femme c’était un pléonasme…maintenant ça devient une précision!!
– CV : vient de battre son record de cherchage de briquet dans son sac à main : 7 minutes 23. Sous vos applaudissements.
– IG : «Taubira est une cible parfaite. On va bien se marrer » qu’il disaient à l’UMP.. C’est la cible qui fait feu
– GR : Si toi aussi t’es à la recherche d’une relation affective va vers lui = Copé voudrait une « relation affective avec les Français ».
– RP : Au lieu de faire des essais nucléaires, Kim Jong-un ferait mieux de chercher un bon coiffeur !
– MP : L’athlète paralympique Pistorius tue sa femme par erreur le jour de la Saint Valentin. Quand ça veut pas, ça veut pas.
– PD : Dans la vie, si tu es petit, gros, moche, bête, inculte et pauvre ça sera très dur. Mais si en plus tu es à Pôle Emploi, là ce sera l’enfer.
– DC : Immolation : tout a été fait à Pôle Emploi ! C’est comme chez Findus : nous, on est transparent, on n’y est pour rien. C’est comme le bébé mort in utero dont la mère avait été renvoyée chez elle : aucune erreur à déplorer dans le fonctionnement de la maternité. Avant, on appelait ça la fatalité. Mais c’était avant. Avant quoi ? Que les intérêts financiers prennent le pas sur les intérêts humains, vous savez, les intérêts de l’être humain.
– BD : C’est la journée du smack,slurp, aaaaah dégoulinante?
– Rue89 : Sachez que ces petits bouts de trucs marrons, dans vos lasagnes surgelées, c’est « un mélange de déchets à base de muscles, d’os et de collagène ». Bon appétit !
– OVH : Pistorius : il tire vraiment comme un pied.
– MW : Ouf, les poissons ont de nouveau droit aux vaches…. ça manquait..
– PM : Ces ouvriers qui contraignent Carlos Ghosn à survivre avec seulement douze millions trois cent quatre-vingt mille euros par an… SALAUDS
– OK : Alors, quelles sont les prévisions météorites pour ce week-end ?
– RP : Soupçonneux, j’ai fait procéder à une analyse ADN des cheveux trouvés dans mon lit. C’était les miens.
– JPW : Bon les socialistes, le mariage pour tous est voté. Dossier suivant, le chômage pour tous ! Aller au travail…
– FT : A la radio, les journalistes évoquent des papas, c’est quoi cette façon de parler? Les auditeurs ne sont pas des enfants que je sache? Pourquoi papa et pas père? Et puis les papas qui montent sur des grues pour se faire entendre, je trouve ça d’un goût douteux.

Illustration © dominique cozette

Tout est bon à peindre : Thomas Levy-Lasne et Philippe Cognée

Hasard de ma tournée d’expos d’hier : je me suis emballée pour deux peintres qui n’ont pas grand chose en commun apparemment mais qui procèdent d’une démarche similaire : celle de représenter en peinture des choses « pas intéressantes ». Est-ce que tout se peint ? Oui, répondent l’un et l’autre.
Commençons par Thomas Lévy-Lasnes, jeune homme d’une petite trentaine qui peint comme il respire. Et il respire l’air du temps, Paris, les fêtes, les gens qui dansent, les filles qui ont les pieds sales, qui tapent sur un ordi, les mecs qui mettent leur pouce dans la bouche des filles, les carrefours parisiens sans grâce, les tables sales pleines de cadavres de bouteilles et de cendriers pleins. Tout est bon à peindre, il n’y a rien à jeter. Ses peintures sont figuratives et sidérantes de réalisme, sans souci de cadrage, de lumière donc d’esthétique. On dirait des polas, froides comme des dépositions. Mais combien attirantes, justement.
Les deux premières font partie des huiles grand format, la troisième des aquarelles tirées de ses photos de fêtes, et la dernière, mine sur papier, est tirée d’un site webcam.

 

Thomas Lévy-Lasne est à la galerie Isabelle Gounod jusqu’au 23 janvier. C’est dans le marais. Une vidéo est mise en ligne ici où il explique son travail (On peut passer les 5’30 sur les papillons). Thomas est sur facebook.

Philippe Cognée qui est déjà plus installé dans la notoriété, expose dans les deux parties de la galerie Templon, dans le marais itou, jusqu’au 23 février. Dans la première salle, une superbe exposition de petites constructions défaites, rapiécées, branlantes, peintes à la cire et repassées pour donner cet effet de flou à certains endroits. Ce sont des grands formats de toute beauté d’où le souci de recherche esthétique n’est pas absent contrairement à Thomas LL.
Dans l’autre salle, une installation qui figure une ville, en blocs de marbre, et de très grands portraits d’architectes, selon la technique de l’artiste. Pour en savoir plus sur son art, une vidéo.

Ces deux expos s’arrêtent très bientôt, elles méritent votre détour, si je puis dire. Celle de Thomas LL. s’intitule visiblement et celle de Philippe C., les architectes.

Texte © dominique cozette. Images © les galeries et artistes.

Sauras-tu trouver la personne qui se cache dans cette image ?

La personne qui se cache dans toutes ces images est chinoise. C’est un artiste, Liu Bolin, connu comme le loup blanc dans la neige et je vous jure que c’est mérité. Chacune de ses oeuvres est bluffante. Scotchante. Impressionnante. D’autant que ce n’est pas gratuit, de se planquer comme ça. C’est venu à la suite d’une immense frustration, d’un terrible événement subi par lui à cause des jeux olympiques.


Comme partout, ces jeux que les pays s’arrachent ont une face cachée plus ou moins pourrie dont on entend parler de plus en plus. Expropriation sordides, sans compensations ou très peu, démantèlements de quartiers, destructions faites sauvagement et mises à la rue de populations sans importances, voilà de quoi a été victime ce peintre qui a lutté pour la sauvegarde d’une magnifique architecture qui abritait les ateliers d’artistes.
Un matin, il a retrouvé le sien, comme les autres, détruit. Un tas de gravats fumait encore en lieu et place de son cher atelier. Il a compris qu’il faisait désormais partie des invisibles, des disparus sans importance. Et en a fait la première oeuvre de la série, avec son corps repeint exactement comme les pierres du décor, et devenu invisible.
Depuis, il continue. Chaque oeuvre regroupe performance, peinture et  photo. C’est joyeux et très amusant de le repérer dans le décor. En grand tirage, c’est superbe, aucune retouche, bien sûr. A vous  de vous émerveiller !

Cette superbe expo se trouve dans le haut marais, galerie Paris-Beijing, 54 rue du Vertbois 75003. Cliquez sur le site où vous pourrez voir de très nombreuses autres photos de Liu Bolin.  L’expo, c’est jusqu’au 9 mars.

Texte © dominique cozette

Fessebouqueries #133

Au menu de cette semaine : mariage gay chaud bouillant, avec distribution des restes dans un église, Johnny à l’idée, ouais, l’idée, la seule, c’était de balancer pour faire le buzz car tout le reste on s’en fout ou on le sait… Un peu maigre vous trouvez ??? Alors, on y va : (chanté) Heureusement il y a Findus Fin-dus ! Bref, des pauv’ bêtes aux carcasses mélangées dans les abattoirs éthiques (hum) de Roumanie. Moi je serais déjà contente de n’y trouver que du cheval. Mais je ne mange pas de ce pain là… Et un bonus de notre poët-poët PG, et un PS de moi-même.
– KT : « Au plus j’écoute les opposants au mariage gay, au plus j’aime les huîtres » (Confucius).
– JPC: Retrouve les échines courbées, les regards vides, graves et salariés, la conscience commune d’être sur l’extrême point cardinal de la semaine : LUNDI, quoi.
– CV a mangé des oeufs brouillons tout à l’heure. C’était pas mal.
– PG : Ce soir je vais me faire le diner dont j’ai toujours rêvé un 2 Février, mois con s’il en est car bien que court il est chiant au possible!!!, Je vais me faire un diner de crêpes pour moi tout seul !!! Avec mes crêpes à moi !!! comme je les aime !!! avec le bouchon et demi de rhum agricole et zeste de citron et liqueur de fleur d’oranger !!!! Ça vous la coupe hein… pas besoin de sucre, quoique… pas de chocolat, ni de cette merde immonde de nutella, un peu de banane pilée peut-être… Voilà !!! ce soir c’est un rêve de môme….
– CR : M’enfin ! grave quand même …. Les gens sont vraiment capables du pire de nos jours… Hier j’étais à l’église et y’a une dame assise à côté de moi qui a allumé une clope… Wahou ! ça m’a choquée j’ai failli faire tomber ma bière….
– DC : vient d’apprendre que le football est pourri et que le fric y régnait en maître. Etonnant, non ? Comment est-ce possible une chose pareille dans le sport ? C’est comme si on me disait que les curés étaient pédophiles !
– ML : Avant de faire un gosse pour de vrai, il faudrait faire un bébé pilote.
– FD : Avec tweeter les pigeons voyageurs vont moins voyager… Et vont continuer à chier sur mon balcon.
– JPT : Avec le départ de Richard Virenque vers la Belgique, on ne peut pas parler de fuite des cerveaux.
– CL : entendu dimanche sur TF1 au JT à propos de la « joggeuse » assassinée : »un viol qui a mal tourné ». ah oui? c’est quoi un viol qui tourne mal? ch’ais pas pourquoi, ça passe pas….
– DC : Aujourd’hui; journée internationale sans portable. Aujourd’hui, journée internationale contre l’excision… A choisir, je préfère garder mon clito !
– PJ : Ce matin, on parle élection et parité. A droite, 18 députés, 0 femmes.
– AB  : La « journée mondiale sans téléphone mobile ». Pour les abonnés à Free c’est une journée comme les autres.
– JPT : C’est officiel depuis le vote du Parlement britannique : nous avons bien la droite la plus bête du monde. Et méchante en plus.
– BV : Comment accepter que le pays dans lequel on vit soit aussi arriéré en matière de droits ? Le Portugal , l’Espagne , la belgique l’Angleterre et d’autres …… Et pas la france ! ???????
– GG : Départ vers la Suisse et pas une seule valise pleine à emporter.
– CK : Quand l’actu à 2 cts d’euro me fait me bidonner : Accusé par le rockeur bleu-blanc-rouge d’être un « vieux con réac », Michel Sardou a ainsi répondu : « Je veux bien que l’on fasse des commentaires sur les ‘Mémoires de La Rochefoucauld’, mais celles de Johnny, je m’en tape ».
– GL : Bon, je vais gueuler un bon coup. On parle de la parité, la parité, la parité ! C’est pas encore fait, loin de là ! Je viens de regarder une émission sur TF1, hé bien il y avait 22 hommes sur une pelouse + 3 hommes jaunes + 22 autres dans des petites guérites. En tout 47 hommes ET PAS UNE FEMME !!! C’est un scandale !
– AP : Selon notre stagiaire people, d’après son autobiographie, Johnny Hallyday serait atteint du syndrome Gilles de la Tourette
– LT : Dans sa biographie, Johnny #Hallyday s’en prend essentiellement à des chanteurs morts : Claude François, Henri Salvador et Michel Sardou.
– EM : Zahia sort un livre. Johnny Hallyday sort un livre. J’attends le Goncourt de Franck Ribéry pour m’émouvoir.
– LC : Ma femme me traite comme un Dieu !!! Elle me parle uniquement que si elle veut quelque chose…
– OK : Ca m’a toujours fait bizarre le fait que des religieux puissent gagner une révolution ! Y a forcément comme un problème quelque part !
– BS : Quand tu t’adresses à une femme, il faut faire de vraies phrases : sujet, verbe, compliment.
– DC : En Angleterre, Findus a mis du cheval dans ses lasagnes de boeuf. 60% de cheval ! Cheval le dire à la reine, moi !
– JPCM a parfois l’impression de conduire une Alfa Romeo dont les plaquettes de freins se feraient la malle dans la très belle et très sinueuse descente de la corniche qui mène à l’Eden Roc.
– TLL : Il y a des spectacles, c’est les comédiens qui devraient applaudir les spectateurs à la fin.
– CV aurait bien aimé faire une blague sur le cheval roumain, le bœuf français et Marine Le Pen, mais finalement, non.
– DC Mariage gay, on connaît les positions de l’opposition. Ce qui est remarquable dans la compile d’Huffingtonpost, c’est que les arguments contre sont énoncés par des hommes. Uniquement. Qu’est-ce à dire ?
Que les femmes UMPistes ne sont pas si contre le mariage gay qu’eux ?
Qu’il n’y a pas de femmes à l’UMP ?
Que les hommes de l’UMP ont demandé aux femmes de la fermer ?
Que  seuls, les hommes UMP voient le mal là où il n’est pas ?
Que les femmes, UMP ou pas, savent bien que c’est la façon d’aimer les enfants qui compte et non le sexe de celui qui les aime ?
Qu’il n’y a que les hommes de l’UMP tous partis confondus à se soucier des intérêts de l’enfant, ce qui serait à l’évidence une attitude inédite ?
Je me perds en conjectures, madame Arthur !
– LB : J’espère quand même qu’après cette histoire, Findus va réussir à se remettre en selle.
– MM : Depuis que j’ai donné du Findus à mes chats, leurs griffes sortent de leur sabot
– DA : Des lasagnes au cheval et un fromage blanc Jockey. Le repas complet.
– GF : Vous conseille de jouer Lasagnes dans la 7 éme à Auteuil
– KB : Des traces de Lasagnes Findus retrouvées dans une culotte de cheval » ça marche aussi dans ce sens.
– NP : Lasagnes à la viande de cheval : #Findus a fait courir un vrai danger sanitaire à tous ceux qui sont au régime sans selle.
– JG : Findus affirme être très à cheval sur le choix de ses fournisseurs.
– LA : Johnny se lâche dans son autobiographie  » C’est un peu excuse-moi partenaire mais je vais allumer le feu »..

Bonus sur la vacuité des programmes télé constatée par le nouveau rentier qu’est PG :
C’est une idée ou quoi ? Mais les programmes télé sont de plus en plus cons ? Non ? Parce que là, je me demande … Rien de nouveau à part les mauvaises nouvelles, pas un film que je n’ai vu déjà 4 fois, pas une série qui n’ait évolué…
Toujours les mêmes tronches de carême… les grand journal de C+ avec le Michel Denisot qui est devenu aussi chiant que l’autre Michel Drucker de mes deux burnes qui nous serine son bonheur « d’être là » depuis 30 ans et plus !!!!
Avant quand je rentrais le soir, je me contentais d’une telle sanie car je me laissais aliéner tranquillement … Mais maintenant c’est différent…. !!!! J’en veux pour mon pognon !!!! Même le porno mensuel est 30 coudées en dessous de PornRabbit ou UPorn….
Les infos… n’en parlons pas !!! C’est du micro-trottoir à longueur de tube avec des « envoyés spéciaux » qui n’ont de spéciaux que leur connerie et la vacuité des questions qu’ils posent à des gens qui n’ont rien à dire ou qui n’ont rien vu…si tant est qu’ils aient quelque chose à dire !!!! Mais il faut dire que les chaines ne les envoient pas bien loin, c’est vrai !!! Au coins de la rue tout au plus….
Bon, peut-être que c’est moi qui suis mal embouché mais qu’est-ce que vous en dites vous ???? Help !!! J’aimerais être rassuré….
En plus je suis salaud et injuste car je n’ai jamais aussi peu regardé la télé que depuis que je me les roule copieusement…. J’ai donc bien l’impression que la nullité de la télé est une pratique étudiée pour les gens qui n’ont pas que ça à branler, qui ont besoin d’être… Aliénés….Je ne trouve pas d’autre mot…. désolé.

PS de moi-même : L’histoire de ma relation avec Johnny que je raconte dans l’article précédent est évidemment une fiction. Vu ce qu’il balance sur tout le monde, mes avocats m’ont formellement interdit de figurer dans cette oeuvre de destruction massive ! 🙂

Dessin © dominique cozette

Heureux les heureux, OK, mais moi ?

La question primordiale que je me pose après lecture du livre de Yasmina Reza est : Est-ce un bon  livre ?
Au début, après quelques chapitres, je me disais :  elle s’est pas cassé le tronc ! Oui, ça semble facile ces petites saynètes enfilées les unes derrière les autres sans rapport entre elles apparemment.
Erreur : elles concernent toutes des personnes qui ont un lien, dont on parle ici et là, dont il est question ailleurs ou dont une facette s’annule avec le point de vue d’après.
C’est vrai qu’elle aurait pu éviter de compacter chaque saynète en un bloc sans respiration. Pas de retours à la ligne, pas de paragraphes, ça n’aide pas toujours à comprendre qui parle ou qui pense même si ça fait joli.
Je vous donne un truc mais vous en faites ce que vous voulez surtout si vous avez une super mémoire contrairement à moi : notez la composition des familles ou des relations sur une fiche, ça aide à rendre le bouquin savoureux. Car l’écriture de YR est une belle écriture. Son observation des gens, des couples, est aiguisée, voire cruelle. Ses petites scènes de la vie domestiques sont jouissives.
Heureux les heureux, d’après une citation de Borges, est un livre du jour, bobo et parisien mais sans arrogance, le manque de lien fort entre les protagonistes fait qu’il s’oublie aussitôt lu, mais après tout, on s’en fout. C’est un livre de train, de métro même, qui atteint les meilleures places dans la liste des best-sellers, c’est quand même mieux que Musso et comparses.
Fabienne Pascaud, de Télérama, l’a aimé, Patrick Grainville, dans le Figaro, traite YR de Becket en bigoudis, un blogueur de L’Express la place au sommet de son art ainsi que Jean Birnbaum du Monde des Livres pour qui c’est le plus beau texte. Ailleurs, les avis sont partagés…
Heureux les heureux de Yasmina Reza chez  Flammarion 2013. 186 pages.

Texte © dominique cozette

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