Critique amical

Michel C., critique en amitiés.

Quand je me suis rendu chez mes amis T. pour un dîner à plusieurs, j’ai été interpellé par leur accueil stéréotypé. Le même que les fois précédentes, le même que partout. Pas de progrès, pas d’innovation, pas d’intention. Juste des « bises » et les manteaux qu’on embarque. Puis direction salon où se tenaient deux couples jacassant, le verre déjà servi. Une bien médiocre entrée en matière.
La table était mise avec soin, un chemin de table et un bouquet de feuillage agrémentant le tout. Une odeur venant de la cuisine, odeur de poisson, contrariait désagréablement le parfum criard d’une invitée. Les bouteilles de vin n’étaient pas débouchées mais s’avérèrent de bonne tenue et les amuse-bouche servis à l’apéritif — un grand champagne — étaient recherchés.
La soirée, sans être désagréable, manquait de piment, la maîtresse de maison ne contrôlant pas la conversation. D’ailleurs, elle s’engagea un moment sur d’épineux problèmes de société et faillit provoquer une dispute véhémente autant que stérile.  Mais le maître de céans y mit bon ordre en  relatant ses dernières sorties théâtrale de façon fort divertissante.
Quand le dessert fut avalé — une spécialité italienne de bon aloi —  je notai qu’on ne nous proposa pas de retourner au salon ni de nous servir d’autres boissons, vin, alcool, café, tisane. C’était une invite à vider les lieux.
Ces amis m’avaient habitué jadis à plus d’entrain, plus d’imprévu. Ils jouent dorénavant sur leurs acquis mais les temps ayant changé, ils  ne s’inscrivent plus dans les nouvelles tendances esthétiques, gastronomiques ou « sans-façon ». On peut dire, sans mauvais jeu de mot que je suis resté sur ma faim même si, techniquement, la soirée n’accusait aucun déficit.
Sur le livre d’or, j’inscrivis « Ce fut une belle soirée, comme d’habitude, chez des hôtes charmants », espérant que le « comme d’habitude » serait décrypté comme une invitation à réagir.

Texte et dessin © dominiquecozette

Yannick Noam Chomsky

« Si vous vous conformez, vous commencez à obtenir les privilèges que confère le conformisme. Bientôt, parce qu’il est utile de le croire, vous en venez à croire ce que vous dites et vous intériorisez le système d’endoctrinement, de distorsions et de mensonges. Vous devenez ainsi un membre consentant de cette élite privilégiée* qui exerce son contrôle sur la pensée et l’endoctrinement : tout cela se produit très couramment, jusqu’aux plus hauts échelons. Il est en fait très rare — c’est à peine si cela existe — qu’une personne puisse endurer ce qu’on appelle la « dissonance cognitive » — dire une chose et en croire une autre. Vous commencez donc à dire certaines choses parce qu’il est nécessaire de les dire et bientôt vous les croyez parce que vous devez les croire. »

Texte © Noam Chomsky. Dessin © dominiquecozette

*élite privilégiée : pléonasme, non ?

Ce dessin se trouve aux Frigos, à la galerie l’Aiguillage. Voir + J’y suis ce dimanche.


No boring subjects please

Avant d’aller plus loin dans notre relation, si tant est que nous soyons encore ensemble dans les jours ou les mois à venir, je voudrais que tu te mettes d’accord avec moi sur quelques sujets à éviter, sachant que si tu n’es pas d’accord, ce n’est pas la peine d’ôter ton Burberry.
– ne jamais parler ou rêver mariage. J’ai déjà donné. Deux fois. Ça va.
– idem pour les mômes. J’en ai trois, ils sont adorables, les mères s’en occupent fort bien, je ne veux plus de ça chez moi.
– la grande question de la fidélité. Je ne vais pas te faire l’injure de te persuader que les hommes d’aujourd’hui n’ont plus de pulsions depuis qu’ils portent des jeans serrés ou qu’ils sont au chômage. N’essaie pas de me faire croire non plus que les filles d’aujourd’hui ont plus de libido que leurs mère et grand-mère. Biologiquement, ça ne tient pas. Point barre.
– Lire m’emmerde, les nanas qui lisent — au lit surtout — m’emmerdent. La musique classique me fait chier. Idem pour le shopping. Fais ça avec tes copines. Pour les courses courantes, il y a le e-commerce.
– Contrairement aux autres hommes, je suis resté très lié à mes ex. Te montrer jalouse d’elles serait du plus mauvais goût.
– et aussi, heu… bah où elle est ?  Coralie ! Hé Coralie !!! Où est-elle partie ! Non mais je rêve ! Pour qui elles se prennent ! Elles se barrent maintenant, comme ça, en pleine discussion… Pfff, , je comprends les mecs qui se font moines. Ou pédés. Moines pédés, tiens, ça c’est du créneau !

Ce tableau de 130 x 80 cm  à  l’Aiguillage, la galerie des Frigos, jusqu’au 12 juin. Plus de détails ici. Week-end Portes Ouvertes pour les 25 ans des Frigos : à ne pas manquer !

Peinture et texte © dominiquecozette

Dress code vernissage Cozette

Je ne sais pas quoi mettre pour l’expo de Cozette. J’ai rien à me mettre pour l’expo de Cozette. Je ne sais pas quoi mettre pour l’expo de Cozette. J’ai rien à me mettre pour l’expo de Cozette. Je ne sais pas quoi mettre pour l’expo de Cozette. J’ai rien à me mettre pour l’expo de Cozette. Je ne sais pas quoi mettre pour l’expo de Cozette. J’ai rien à me mettre pour l’expo de Cozette. Je ne sais pas quoi mettre pour l’expo de Cozette. J’ai rien à me mettre pour l’expo de Cozette. Je ne sais pas quoi mettre pour l’expo de Cozette. J’ai rien à me mettre pour l’expo de Cozette. Je ne sais pas quoi mettre pour l’expo de Cozette. J’ai rien à me mettre pour l’expo de Cozette. Je ne sais pas quoi mettre pour l’expo de Cozette. J’ai rien à me mettre pour l’expo de Cozette. Je ne sais pas quoi mettre pour l’expo de Cozette. J’ai rien à me mettre pour l’expo de Cozette. Je ne sais pas quoi mettre pour l’expo de Cozette. J’ai rien à me mettre pour l’expo de Cozette. Je ne sais pas quoi mettre pour l’expo de Cozette. J’ai rien à me mettre pour l’expo de Cozette. Je ne sais pas quoi mettre pour l’expo de Cozette. J’ai rien à me mettre pour l’expo de Cozette. Merde, déjà 6 heures, c’est le vernissage qui va commencer !!! Au secours. Bon tant pis, je vais remettre ce que je portais au boulot, après tout, c’est pas le Village Suisse ou le Moma. Et même ! Même ! On va quand même pas se prendre le chou pour aller vernir dans un squatt d’artistes qui ressemble à un bunker ! Dans le 13ème, en plus ! C’est où, ça le 13ème ? Rive gauche, vous êtes sûr ? Près de la TGB ? Et à deux pas de la Guinguette Pirate ? Et du Batofar ? Et de quoi encore ? De l’Affordable Art Fair Paris à la Halle Freyssinet ? Bon, je vais quand même faire une petite épilation maillot, on ne sait jamais ce qui peut se passer dans ces endroits zarbis !

Texte et dessin © dominiquecozette

PS : C’est une expo peinture mais j’apporte plein de dessins aussi pour ceux qui apprécient. + de détails ici.

Oh my Gode !

Pourquoi j’ai réagi comme ça moi ? Quel plouc ! Imaginez la scène. Ça se passe dans mon entreprise, celle que j’ai créée et non pas que je préside parce que j’aurais été parachuté ici. Non. D’ailleurs c’est une petite entreprise de patrons, c’est drôle mais c’est ce qu’on fabrique, des patrons de toutes sortes, principalement d’ailes de voitures. Passons. Elle, c’est la la responsable recherche et développement. Une belle femme de disons la  quarantaine épanouie, ma maîtresse du bureau, on va dire. Elle s’est donc précipitée sur moi un soir de pot de départ d’un jeune cadre, elle était passablement éméchée et m’a entraîné dans la salle de projection, a juste allumé le moniteur (je parle de l’écran) et à sa lueur bleuté, a commencé un strip  hot (un stripote, c’est comme ça qu’on appelle nos petites séances). Mais ne mangeant pas de ce pain là, je lui ai ordonné de remettre sa feuille de vigne. Oui, c’était un pot sur le thème  du paradis, elle était une des douze Eve, il y avait une dizaine d’Adam, quelques animaux de Noé, une pomme, des concombre et autres cucurbitacées (« pas radis », ouar ouarf) et moi-même en Dieu. J’étais très impliqué dans ce rôle (mes séances de coaching avaient coûté un bras au CE) et d’une voix ample et caverneuse, lui ai asséné : « We can’t have sex, my darling, because I’m your boss, that’s why ».
– « Et subitement, ça te gêne !
– Mais c’est la première fois que je suis Dieu. Et Dieu ne nique pas ses créatures ! »
Avec le recul, j’ai pensé que c’est l’alcool qui avait parlé. Et puis non. Eve se tape le DRH qui faisait l’un des Adam, et moi je couve d’un oeil protecteur ce nouvel amour né sous le signe des ailes (de voitures). Je ne sais absolument pas pourquoi. Si, en fait. J’ai vu le rapport God/gode et n’avais plus envie d’être réifié, chosifié, déifié, godifié, défié etc. J’ai écrit ces mots dans mon cahier « psy ». Je vais mieux.

Ce tableau sera exposé à l’Aiguillage, la galerie des Frigos, jusqu’au 12 juin. Plus de détails ici.

Peinture et texte © dominiquecozette

Quand on veule, on pleutre…

Je ne voudrais pas être pessismiste, mais pour moi, tout est crade, tout est moche, tout est vil, tout est triste, tout est faux, tout est nul, tout est nase, tout est bidon… Moi qui suis un honnête homme, je suis effaré par la noirceur de l’âme humaine ! La mienne, déjà. Si vous connaissiez mes fantasmes, vous iriez chez l’armurier d’un coup. Et pourtant, j’ai été élevé par les Jésuites, avec les voleurs de la République — je veux dire les valeurs — mon père votait à droite (bien qu’il portât à gauche) et ma mère s’exprimait à gauche bien que très adroite. Comme dans tous les couples des mid-fifties, au fond.
Mon père était un mauvais père mais un bon maire et ma mère était la belle-soeur de Mamère qui, ne nous le cachons pas, a célébré le premier mariage gay qui s’est terminé, des années plus tard, par des entourloupettes et des impostures pas très catholiques.
Ma soeur est kiné car elle a raté médecine mais qui n’est pas kiné de nos jours après avoir loupé l’enseignement hippocratique ?
Je suis marié et malheureux car ma femme m’affame, souhaitant me voir perdre quelques précieux kilos gagnés à la sueur de ma panse du temps où j’étais critique gastro. Métier perdu depuis que je suis devenu agueusique et anosmique suite à la piqûre malveillante d’un chikungunya quand nous partîmes à la Réunion fêter nos noces de porcelaine.
Pour l’heure, je m’entraîne à me suicider car je sais que la première fois n’est pas toujours la bonne. A dire vrai, je me fais juste plaisir en imaginant leur gueule à tous quand ils verront ma cervelle encore débordante d’idées dégouliner le long des golfes clairs de ma tonsure naissante. Et comme je suis d’une lâcheté impressionnante, je vais ranger mon engin de mort dans sa boîboîte Gastine Rénette (du vrai Rohmer !) et acheter des marshmallows light.

Ce tableau est à l’Aiguillage, la galerie des Frigos, jusqu’au 12 juin. Plus de détails ici.

Peinture et texte © dominiquecozette

LA RETRAITE, J’AI MA PETITE IDÉE…

Comme tout le monde, Flora a son avis sur les retraites. Elle dit : c’est pas compliqué, y a qu’à réfléchir ! Et Flora réfléchit constamment, c’est sa posture préférée. Je suis la penseuse de radin,dit-elle. Radin parce qu’elle pense pour deux balles, en tout cas, c’est ce que lui reproche le mec avec qui elle ne vit pas. Encore une pensée à deux balles. Chaque fois qu’elle ouvre la bouche, toc, deux balles qui foutent le camp.
Pour en revenir aux retraites, elle a une exxxxxcellente idée, Flora. Elle dit : il y a deux sortes de travailleurs, les riches et les pauvres. Les riches, il n’ont qu’à prendre leur retraite à 70 ans !
– Pourquoi ça, Flora ?
– Parce que s’ils sont riches et qu’ils travaillent, c’est qu’ils aiment travailler. Ou alors, s’ils sont riches, c’est parce qu’ils se sont enrichis en travaillant. C’est que du positif. Donc ils peuvent continuer puisque ça les rend riches ou heureux. Parmi ces gens, il y a aussi tout ceux qui passent à la télé et qui se vantent de « ne pas travailler » tellement c’est sympa leur jobs. Les acteurs, les druckers, les présentateurs, les écrivains, y en a plein. C’est tous des people. Et puis aussi ceux qui font des boulots « chouettes », dans les medias, les nouvelles technologies, la com. Tous, ils seront en pleine forme jusqu’à 70 balais minimum dans leurs boulots qu’ils kiffent. Minimum !
– Et les pauvres travailleurs, Flora ?
– C’est ceux qui se font chier dans un boulot de merde où ils lorgnent la pendule car chaque minute est un supplice. Des métiers où ça pue, où t’as trop chaud, trop froid, trop mal, où on te gueule dessus, où tu dois pointer, où tu pourras jamais même pas en rêve t’acheter une jolie maison, où personne t’envie, tu vois, ce genre de sale truc que ton gosse à honte de dire aux autres… Ceux-là, on touche pas à leur retraite. De toute façon, ils crèvent plus tôt que les autres, c’est statistique…
– Bon, et la classe moyenne, dans tout ça, elle fait quoi ?
– J’sais pas encore, faut que je continue à réfléchir. C’est le seul truc qui m’empoisonne dans mon raisonnement. Sinon, ça se tient, non ? Vous ne trouvez pas ?

Texte et dessin © dominiquecozette

Ce dessin, comme beaucoup d’autres, sera avec mes peintures à l’Aiguillage,aux Frigos, pour les Portes Ouvertes, le WE prochain. Savoir plus.

Bad golden parachutes

Dans cette logique de l’ultra-libéralisme, les golden parachutes sont dorénavant fabriqués en Corée. Dit-on. Ils n’y sont qu’assemblés. Auparavant, ils ont été copiés, coupés, tissés, traités dans divers pays du sud, par des enfants, des cochons, des singes, tout ce qu’on veut du moment que ça coûte le moins cher possible. Ne parlons pas du matériau, une sorte de toile polymère produite par un conglomérat de mafieux qui font entrer ça par containers en Indonésie et ressortir blanchie comme par magie d’une île proche de la Tasmanie. Ces beaux produits pliés proprement par les trompes d’éléphanteaux sri-lankais et conditionnés au Chili, arrivent par avions blindés dans nos grandes métropoles occidentales puis sont parcimonieusement et cérémonieusement distribués à qui de droit dont le premier (et le dernier) geste sera de l’arrimer avec force clins d’oeil style à bon-entendeur-salut (ils ne croient pas si bien dire) et le saucissonner sur leurs torses suffisants avant que de prendre leur envol vers leur nouvelle vie de gogos nantis mais plouf, y aurait comme un bug, c’est plié, c’est du toc, de la merde, une vraie arnaque ! Le dit produit, aka golden parachute, se met en vrille, en torche ou en quatre, selon, et notre bonhomme à cestui-ci rattaché s’éclate comme une vieille tomate pourrie sans OGM, du temps où ça existait sans OGM. C’est crade, ça craint, c’est pas beau à voir. Moi je dis c’est bien fait pour eux. Mais j’ai rien dit. On s’en fout…

Ce tableau sera exposé à l’Aiguillage, la galerie des Frigos, du 26 mai au 12 juin. Plus de détails ici.

Peinture et texte © dominiquecozette

Question casher

Il a raison de se poser la question, le jeune homme en peinture. Par exemple, moi je suis arabe et je ne peux pas me piffer en ce moment (pour un vague problème de type grec, voyez le genre). Donc ça donne le syllogisme suivant :
Je suis arabe, je ne m’aime pas, donc je n’aime pas les Arabes.
Ou alors : Je ne m’aime pas, je suis arabe, donc je n’aime pas les Arabes.
Si j’étais chinois, ça serait pareil, ou handicapé, ou roux, ou tout autre chose qui me caractériserait. Lui, sur la peinture, il est juif, donc est-il antisémite ? Si quelqu’un lui dit : « je t’aime pas » en sachant qu’il est juif, est-il antisémite ?
C’est difficile aujourd’hui avec cette mode du politiquement correct. Y a un groupe qui danse, y en a un qui danse d’une certaine façon. Tu veux en parler après, tu es tenté de dire  « Le Noir, t’as vu comme il a bien dansé ? « . Parce qu’à part ça, il porte la même tenue que les autres, il a aussi le crâne rasé. Mais tu as l’impression de proférer une insulte. Alors, je préfère ne rien dire. Et si on m’interroge plus tard sur ce danseur,  je réponds : Ah bon ? Y avait un Noir ? J’ai pas remarqué !
A part ça, quand on peut pas se voir en peinture, eh bien on ne pose pas, cher jeune homme juif qui ne s’aime pas ! Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ! Oui, enfin je dis ça mais j’ai rien dit.

Si vous voulez voir ce tableau en grand, il sera exposé avec tous les autres  à  l’Aiguillage, la galerie des Frigos, du 26 mai au 12 juin. Plus de détails ici.

Texte et peinture © dominiquecozette

Drôle de banquier !

Il se présente comme un banquier de gauche, il adore la musique, il a acheté les Inrockuptibles ( je veux dire qu’il dirige le canard) et est directeur de la banque Lazard France. Il s’appelle Matthieu Pigasse. Oui, Pigasse, marrant.
Si vous avez un projet rock’n roll à lui présenter, n’espérez pas l’inviter à une bonne table. Il n’aime pas l’alcool, raffole des Chupa Chups et boit Coca Light, café et thé vert.
« Je n’aime ni les mondanités (inutiles), ni les dîners, ni la convivialité feinte. Prendre le temps de manger ne me plaît guère. Je n’aime pas l’idée d’être rassasié, repu. Je préfère celle d’avoir faim, d’être sous tension ».

{…}

« L’art, quel qu’il soit, est le produit d’un spleen, d’une nausée, d’un désespoir. Il ne participe pas d’une démarche esthétique, mais politique : le refus du réel. L’art consiste en une révolte contre l’absurde de notre existence qui s’est concrétisée à travers les époques sur différents supports. Des poètes maudits du XIXème siècle aux punks. »
Je suis assez d’accord avec son idée de l’art. Sinon, j’ai tenté de faire son portrait, c’est pas vraiment ça, mais comme j’aime bien ce dessin, je vous le fourgue. Et puis j’ai deux amies qui vernissent ce soir à des endroits différents, je n’ai plus le temps. Voilà.

Texte © les Inrocks. Dessin © dominiquecozette

Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial
Twitter