Fraîcheur de vieillir !

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Le danger des imag

Gilbert Garcin est né en 1929, en pleine crise donc. Et sa première expo photo a lieu en 93. Si je calcule bien, il a 64 ans lorsqu’il débute. C’est cela même. Après une vie de labeur, durant une retraite bien méritée comme on dit bêtement, il décide de faire un stage de photo à Arles. Coup de foudre. Et c’est parti ! Avec un humour féroce, il va imaginer des saynètes de la vie où la dérision le dispute à la vanité. Ses montages en noir et blanc, beaucoup de noir et peu de blanc, le mettent en scène, tel un petit Tati, dans un paysage désolant comme un dessin de Chaval et absurde comme une image de Sempé. Regardez sa bio : la première année, il fait quelques photos, l’année suivante un peu plus, l’année d’après, encore plus et encore et encore. Alors voilà-t-il pas qu’il engage sa petite femme, sa mémère qui était tranquille dans la cuisine à dénoyauter des olives et vider des rougets (ils vivent à Marseille peuchère !), pour la photographier à ses côtés, dans des mises en scène aussi désespérantes que burlesques. En 17 années denses, il a exposé partout en France et dans de nombreux pays, il a fait l’objet de moults essais, a publié ou figuré dans divers ouvrages. Et pour 2010, il a déjà dix expositions programmées dans le monde entier. Quelle belle retraite ! Moi je dis : respect. Allez donc voir son site !

Photos © Gilbert Garcin
Texte © dominiquecozette

Réponse de Gilbert Garcin à réception de mon mail l’informant de ce blog :
« J’apprécie votre écriture mais  redoute toujours d’être enseveli sous les commentaires.
Cordialement
Gilbert Garcin
Ma femme me prie de vous signaler  qu’elle achète les olives dénoyautées et les rougets vidés. »


Déjà, les risques du vaccin contre la grippe fin des 70′s.

Mademoiselle Drôle de Cuisse

–    Vous vous souvenez des gens qui s’étaient retrouvés paralysés après avoir été vaccinés contre la grippe ?
Burke secoua la tête n égativement.
–    Je me rappelle, dit Mary-Ann.
–    Eh bien, c’était le syndrome de Guillain et Barré. Je veux dire que c’est ce syndrome qui est la cause de la paralysie.
–    Mais, dit Mary-Ann en fronçant les sourcils, Michael n’a jamais été vacciné contre la grippe.
–    C’est l’une des causes possibles. On ne sait pas vraiment ce qui cause ce syndrome, en fait.
–    Mais … qu’est-ce que ça fait ?
–    C’est une paralysie qui remonte. Généralement, ça commence dans les pieds et les jambes et puis, … eh bien, ça remonte.
Il baissa les yeux et pianota sur ses cuisses.
–    Le plus souvent, il disparaît.
–    Jon, il n’est pas…
–    Le seul véritable danger, c’est lorsque ça gagne le système respiratoire. Si la paralysie progresse suffisamment pour empêcher la respiration, il faut faire une trachéotomie pour permettre…

(Et l’écrivain évoque la mort qui peut survenir. Mon père l’a eu très gravement dans les années 70, c’était mal connu , puis s’en est remis à 90%. Ça a été très long. Un de mes voisins en est mort à la même époque à 25 ans. Un petit ami de 10 ans l’a eu l’an dernier, dur et long, il s’en est complètement remis. Et d’autres, un peu moins bien. Une saleté de maladie, il faut bien dire).
PS : Je n’ai pas d’opinion tranchée sur la nécessité de se faire vacciner. Je trouve la démarche de gouvernement suspecte comme à chaque fois qu’il s’agit de gros sous. On a toujours l’impression de se faire bourrer le mou. Du coup, méfiance légitime.

Texte extrait des Nouvelles Chroniques de San Francisco. 1980 © Armistead Maupin
Dessin © dominiquecozette

Laisse les gondoles à Venise

Gondolier, tu te souviens comme il était top, celui qui me tenait dans ses bras ? Il était tellement top qu’une autre lui est tombée dessus et franchement, c’est pas fair play. Il était à moi même si je te trouvais mieux gaulé que lui. Je te déshabillai du regard, entre parenthèses, ton petit caleçon avec des coeurs était bien vu, c’est peut-être l’uniforme quand on fait ton job. Tu ne dois pas te souvenir de mon mec parce que c’est moi que tu regardais. Tu me dévorais des yeux, coquin ! Tu as du voir que moi aussi j’avais un coeur sur mes mini-dessous. pas un coeur croisé, ballot ! Alors pendant qu’on se consommait l’un l’autre, mon pauvre mari tout neuf a pris comme un coup de vieux et le soir, ceinture ! Il m’a traitée de pute et tout ce qui a rapport, salope, etc. Je lui ai dit que c’était pas ma faute si les gondoliers étaient aussi beaux gosses. Et puis c’est lui qui avait choisi ce voyage de noces. Moi, je voulais aller chez les Inuits, oui, inuit de noces, je trouvais ça très chic et très drôle. Mais bon. Bref, gondolier, si tu vois mon ex-mari avec une autre, sois gentil, ne chante pas pour lui, il ne le mérite pas. Par ailleurs, j’aimerais bien te revoir personnellement et faire un petit tour de Lido avec toi. La lalala lalalala….

Texte et dessin très moyens (c’est samedi) © dominiquecozette d’après vaguement une chanson de Dalida quand j’étais toute petite.

Pagman et Madame Molher

Aujourd’hui, c’est les un an du blog de Pagman, mon blogueur préféré. Pour fêter ça, il a donné les clés de son blog à tous ceux qui veulent y écrire un article. C’est cool, non ? Alors bien sûr, comme c’est un mec qui aime certaines choses, il a eu droit à des photos de gonzesses comme il dit, de pubs inénarrables, d’art bizarre et aussi de pâté. Y a pas eu de ballon rond ni de toutou pour l’heure, mais voilà en gros, c’est vraiment en gros parce que son blog est plus fin que ça. Bon, le foot, je m’en tamponne le coquillard, le pâté j’aime bien cinq minutes, les nanas à gros seins ça m’amuse juste un peu. Quant au reste, c’est vraiment très très bien, super bien écrit ou raconté ou montré. Il nous fait connaître des artistes pas possibles et on ne se lasse pas de le lire chaque jour et plutôt deux fois/jour. Donc pour la fête à son bloblog, manque de pot, le voilà chez sa dentiste pour un abcès. Sa dentiste, c’est madame Molher dont voici la photo ci-contre à gauche. Car elle est de gauche bien que demeurant dans une des belles banlieues nanties de la région parisienne.

Pour en revenir à Pagman, mon blogueur favori, vous devriez faire un tour, deux, trois même pour appréhender sa puissance de frappe. S’y inscrire est, comme d’hab, simple et gratuit. L’avantage sur le mien c’est que chaque matin, il vous livre en plus un croissant au beurre fumant si vous habitez dans la banlieue nantie de la région parisienne. C’est top, non ? Vous ne me croyez pas ? C’est bien, vous progressez. Voici le lien pour en savoir plus sur pagman . En cliquant, vous arrivez sur mon article mais allez vite dans les dossiers de l’écran voir plein d’autres choses !!! Allez, allez, qu’est-ce que vous fichez encore là ?

Texte et dessin © dominiquecozette

Calamiteuse coloc

Le problème de vivre en coloc, c’est de partager la vie intime de quelqu’un dont on n’a pas choisi d’apprécier cette partie-là de son existence. Donc ce jeune homme a été recruté après le départ de Zazie qui a gagné la carte verte, je veux dire the Green Card au grand loto US et qui s’est dit qu’elle allait ouvrir une boutique de produits so french style bérêts, slips Eminence et marcels, charentaises, Traction, 2 CV, DS en modèles réduits… Ce jeune homme s’appelle Navé, ne me demandez pas pourquoi, et chaque matin, son état de santé nécessite des exercices spéciaux appelés JMADLAGEM (je m’agite devant la glace en musique). Ça ne prononce j’m’a d’la gem (y a pas de plaisir, ajoute t-on). Sinon je crève, ajoute t-il. Comme la seule glace est séparée de la salle de bain par ces carreaux de verre et que c’est pile poil à l’heure où je me douche, vers 14 heures, voilà ce que vois en me savonnant, me rasant, m’épilant le torse, effectuant mes pompes. Ce que j’entends  va de King Crimson à Meatloaf en passant par des tas de trucs de ce style des middle-seventies. Pas trop désagréable non plus, ça me rappelle l’époque où je me masturbais devant les photos de Patrick Dewaere et de Kojak. Juste avant mon époque hétéro. Lui ne me fait pas bander du tout, il est trop fade et il bouge mal. Il faudrait que j’aie le courage de le lui annoncer mais je ne voudrais pas le vexer. Plus le temps passe, ça fait quand même six mois que ça dure, plus je le conforte dans l’idée que quelque chose est en train de grandir entre nous. Ce en quoi il n’a pas tord, sauf que ce n’est pas une idylle ou de l’excitation, c’est juste de la lassitude. Comme je suis lâche, je cherche une autre colocation et je partirai d’un coup, un soir, sans rien lui dire. Vous trouvez ça moche ? Moi aussi. Mais la vie est tellement moche que ça reste raccord avec le reste. Et puis j’en ai marre de partager des odeurs de fauves avec des mecs, j’ai envie de vivre avec des femmes. Je m’entends mieux avec elles, elles sont plus maniaques, plus raffinées et leurs histoires de cul sont bien plus nases.

Texte et dessin © dominiquecozette

Fais-moi mal, Johnny, mais pas aujourd’hui, s’te plaît !

Pour la journée contre les violences conjugales, je vous laisse devant cette chanson du grand Boris Vian(dé) parce que, parce que… y a quand même des nanas qui le cherchent ! Bon, ça a été écrit par un homme dont on sait qu’il tapait énormément. Mais c’était sur sa Remington. Ça n’empêche pas une pensée pour Marie Trintignant et les 200 autres qu’on tue chaque année. (Oui, je sais, je ne suis pas drôle !)

Il s’est levé à mon approche
Debout, il était bien plus p’tit
Je me suis dit c’est dans la poche
Ce mignon-là, c’est pour mon lit
Il m’arrivait jusqu’à l’épaule
Mais il était râblé comme tout
Il m’a suivie jusqu’à ma piaule
Et j’ai crié vas-y mon loup

Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Envole-moi au ciel… zoum!
Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Moi j’aim’ l’amour qui fait boum!

Il n’avait plus que ses chaussettes
Des bell’ jaunes avec des raies bleues
Il m’a regardé d’un œil bête
Il comprenait rien, l’malheureux
Et il m’a dit l’air désolé
Je n’ferais pas d’mal à une mouche
Il m’énervait! Je l’ai giflé
Et j’ai grincé d’un air farouche

Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Je n’suis pas une mouche… zoum!
Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Moi j’aim’ l’amour qui fait boum!

Voyant qu’il ne s’excitait guère
Je l’ai insulté sauvagement
J’y ai donné tous les noms d’la terre
Et encor’ d’aut’s bien moins courants
Ça l’a réveillé aussi sec
Et il m’a dit arrête ton char
Tu m’prends vraiment pour un pauve mec
J’vais t’en r’filer, d’la série noire

Tu m’fais mal, Johnny, Johnny, Johnny
Pas avec des pieds… zing!
Tu m’fais mal, Johnny, Johnny, Johnny
J’aim’ pas l’amour qui fait bing!

Il a remis sa p’tite chemise
Son p’tit complet, ses p’tits souliers
Il est descendu l’escalier
En m’laissant une épaule démise
Pour des voyous de cette espèce
C’est bien la peine de faire des frais
Maintenant, j’ai des bleus plein les fesses
Et plus jamais je ne dirai

Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Envole-moi au ciel… zoum!
Fais-moi mal, Johnny, Johnny, Johnny
Moi j’aim’ l’amour qui fait boum!

Texte © Boris Vian
Dessin photoshoppé © dominiquecozette. Si, ça a à voir ce dessin, c’est un mec qui est vert parce qu’il vit seul, qu’il ne comprend pas qu’on puisse maltraiter une femme, que s’il était en couple, il serait adorable avec la nana.

Les états d’âme de Cellulite *

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Qui est cette forte femme dans ma glace ? Encore cette vieille antienne, allez-vous me rétorquer ! Non, l’autre était un petit format. Celui-ci est à taille réelle. Alors, si ça se trouve c’est un auto-portrait, vous demanderez-vous si vous ne m’avez jamais vue ! Monsieur est trop bon, mais non, j’ai le regret de vous annoncer que je ne suis pas canon comme ça depuis que je suis canonique, d’ailleurs je n’ai jamais eu de gros seins non plus et tant mieux, au moins ça ne tombe pas avec l’âge. Alors, c’est qui ? Bah c’est madame Schtroumpf, Eve de son prénom, voyons ! Celle qui fut taillées dans une côte de mec parce qu’il en avait une en trop, la côte flottante, pas la côte de Blaye idiot, et qui croqua l’orange que Dieubleu lui avait interdit de mordre. Quel min’cheux, çui la ! Donc cette Diableu de femme a fini par engendrer cette myriade de petits êtres sensibles et tendres, à bonnet blanc (et Dubonnet) qui logent dans des Offices à Loyer Lamellibranchu. Comme on ne peut pas les déshabiller, ni leur ôter leur bonnet blanc (et Dubonnet), personne ne sait qu’ils sont jaunes de poil et autres extensions kératiniques. Bon, maintenant que je vous l’ai dit, passons au point crucial : pourquoi cette Schtroumpfette parle t-elle anglais ? Mystère et bull terrier. Peut-être révise-t-elle quelques notions en vue de la future mondialisation de sa petite troupe. De toutes façons, la plupart des femme se trouvent trop grosses, que ce soit en serbo-croate ou en poldo-moldave. Non, pas vous  ? J’ai dit : la plupart.
* Référence à un album de Brétecher la bien nommée.

Texte et peinture © dominiquecozette

De qui est l’enfant ?

« J’ai eu un rapport le 16 décembre avec mon copain et le 24 décembre avec le meilleur ami de mon copain parce que j’avais rompu et je croyais que c’était pour de bon et je me sentais seule et je n’ai pas eu de règles quand je les attendais le premier janvier et depuis mon copain est revenu il veut faire sa vie avec moi et hier je me suis mise à vomir et j’ai fait un test je suis enceinte. De qui est l’enfant ? » *

Texte tiré de « le choeur des femmes » de Martin Winckler (09), superbe pavé sur les femmes, leur corps et la façon de les soigner. Bien que le début soit un peu démotivant parce que l’interne qui est une femme parle plutôt comme un macho, mais finalement, c’est fait exprès.
Peinture sur tôle © dominiquecozette

* J’ai connu une fille qui s’était posé la même question mais elle savait que le problème serait réglé dès la naissance puisque l’un de ses deux amants était indien et l’autre très blond. De ce fait, elle n’a pas pu faire endosser la paternité à l’un des deux durant sa grossesse. Donc ni après, je suppose car je n’en sais pas plus. L’enfant doit avoir une vingtaine d’années aujourd’hui.

Michel Delon, le frère

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Conçu par des parents charcutiers, le garçon aurait dû se prénommer Michel. Il était attendu comme le messie après les huit fausses couches de sa mère. Il aurait été un enfant sans histoire, comme le sont les futurs assassins qui savent cacher leur jeu. Le problème, c’est le refoulement d’une jalousie maladive énorme à l’encontre de son frère Alain, son cadet de deux ans, Alain qui était le plus joli garçon qu’on ait jamais vu. Michel aurait donc suivi docilement ses études de viande pour plaire à son père qui en attendant était un enfoiré de première, il aurait repris le petit commerce qu’il aurait agrandi avec la boucherie voisine et aurait été ainsi le roi du quartier. Mais son frère Alain lui pourrissait la vie. D’abord, il l’avait plus longue (vous savez de quoi je parle), mais surtout, les filles que lui-même avait un mal fou à draguer s’enflammaient dès qu’elles voyaient Alain, puis elles n’avaient de cesse de réclamer. Bien sûr, il en profitait, couchait avec les unes et les autres en leur promettant son frère, mais ça lasse. Quand Alain entra dans le cinéma avec le succès que l’on sait, ce fut la goutte de sang qui fit déborder le boudin : un soir, très tard, Michel empoigna un couteau à désosser et lui fit la peau. Ce fut simple : il le débita et le prépara comme un cochon. Par la suite,  il se réjouit des réflexions des clients qui félicitaient son père pour ces excellentes tripes, ce succulent jambonneau, ces sublimes rillettes. Mais ce jour n’arriva jamais car Dieu, tombé amoureux par avance d’Alain, empêcha la naissance du méchant Michel qui chut dans les toilettes à la turque de la charcuterie au fond de la courette, à à peine quatre mois de développement foetal.

Texte et photo © dominiquecozette

Machin N1

A l’approche de l’hiver, notre association à but lucratif, RACOBI (Rent-a-child-or-buy-it), a à coeur de protéger nos petits hôtes passagers des multiples dangers de la vie, comme aujourd’hui le Machin N1. A cet effet, chaque petit être, dûment vacciné,  est confiné dans une chambre d’isolation pressurisée et aseptisée. Aucun contact physique n’est autorisé mais on peut s’envoyer des marques d’affection à travers les doubles vitrages de sécurité virale. Seul notre personnel soignant est autorisé à pénétrer dans les chambres après une décontamination de type 5. Les enfants sont en excellente santé, ils ont appris très facilement à être autonome et commencent à se débrouiller fort bien en matière de communication virtuelle : ils ont des ordinateurs très simples avec des icônes qui leur permettent d’appréhender les sites de leur niveau. Quant au langage, aucun retard ne pourra être constaté puisque la parole reste le medium d’échange privilégié par hygiaphone. Mieux : cela les oblige  à bien formuler leurs demandes. Tout cela n’a pas vocation à durer puisqu’ils sont là pour être adoptés dans les plus brefs délais. Notre catalogue étant mis à jour régulièrement, vous pourrez réserver votre petit d’un simple clic. Nos conditions n’ont pas changé : un mois d’essai renouvelable en cas de trouble constaté par notre collège soignant, remboursement du double du prix d’achat en cas de Machin N1. Les autres maladies, troubles, gênes, ne justifient pas la reprise. Mais le sérieux de notre association vous met à l’abri de ces fâcheuses surprises. Depuis 20 ans que nous existons, nous ne constatons que joie, satisfaction et sérénité. La plupart de nos ex-petits, qui sont devenus de beaux adultes, sont restés en contact avec l’association qu’ils considèrent comme leur première famille. De nombreux témoignages en font foi. Voir en annexe notre livre d’or.

Texte et peinture © dominiquecozette. A MAC 2000 du 19 au 22 nov. Espace Champerret. Dernier jour ce dimanche de 10 à 20 h. Encore quelques belles pièces à vendre !

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